Après l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, le gouvernement affiche son obstination en expulsant une partie des habitants de la ZAD. Loin des journalistes, interdits de pénétrer sur la zone, les forces de l’ordre ont commencé à évacuer et à détruire cette nuit de nombreux lieux de vie.
Alors que la préfecture de Loire-Atlantique prétendait chercher une solution apaisée, c’est la violence de l’Etat qui se manifeste aujourd’hui. Cet Etat qui cherche à diviser les habitants de la zone à défendre, alors que tous et toutes ont construit à travers à les résistances, un de ces nombreux autres mondes possibles.
Le gouvernement refuse ainsi une sortie pacifique du conflit, comme cela avait pu être possible au Larzac dans les années 1980, et revient sur ses propres engagements en expulsant le lieu Les Cent Noms ; ce dernier devait pourtant être préservé de l’expulsion puisque faisant partie des projets agricoles reconnus.
Face à la violence policière et aux expulsions, nous appelons à la résistance, dans l’unité.
Non aux expulsions, la ZAD vivra.
Nous appelons à nous mobiliser en se rendant à Notre Dame des Landes, ou en rejoignant les rassemblements locaux qui dès aujourd’hui vont se multiplier.
Le 9 avril 2018,
Premiers signataires : ATTAC, Alternatiba, ANV-COP21, CGT Vinci, SUD Rail, Solidaires, Ensemble !, NPA, Parti de Gauche
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