Cette explosion du chômage, dans le département +15,9% en un an, est le plus explicite et le terrible des bilans pour le PS qui, depuis cette date, détient tous les leviers politiques : Présidence de la République, Gouvernement, Parlement, Sénat, Région, Département, Métropoles.
En adhérant aux diktats du libéralisme – « baisser le coût du travail », « améliorer la compétitivité des entreprises », « réduire les déficits publics » - le gouvernement socialiste s’enferre et nourrit chaque jour davantage dans une crise sociale effrayante.
Avec ses partenaires du Front de gauche, les Alternatifs en appellent à une toute autre politique : refuser l’austérité en augmentant le pouvoir d’achat, interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, accorder au Comité d’entreprise un droit de veto sur les licenciements, arrêter les suppressions d’emplois dans les services publics et embaucher massivement dans ceux où les manques d’effectifs sont criants, dans la santé notamment, lancer une vraie réforme fiscale condition première de l’indispensable partage des richesses.