mercredi 30 septembre 2009

La Poste : privatisation, c'est non !


"Le service public : le patrimoine de ceux qui n'ont rien", c'était le texte figurant sur une banderole syndicale.

Aujourd'hui, ce sont plutôt les gros patrimoines qui sont bien défendus par le pouvoir. Les thuriféraires de "la concurrence libre non entravée", ont choisi le triptyque, libéralisation, dérégulation, flexibilisation.

Au tour de la Poste service public populaire, symbolique de liens sociaux, qui, pour cause "d'ouverture à la concurrence doit changer de statut".

Personne n'est dupe, la privatisation est programmée.

Il existe un précédent : France télécom. Entreprise autrefois socialisée, dont les gestionnaires sont aujourd'hui obsédés par la "création de valeur pour l'actionnaire" Le management par la peur, la dictature de la productivité - confisquée pour la croissance des dividendes - font aux salariés une vie littéralement infernale.

Par la Poste "concurrentielle", verrons-nous bientôt notre courrier distribué par des facteurs précarisés, dépressifs, et suicidaires ? Heureusement, le pire n'est pas certain, d'autant moins que nous saurons nous mobiliser pour refuser la privatisation.

Le processus est bien engagé qui transforme les bureaux en supérettes commerciales. Les quartiers populaires et les campagnes sont spécialement dégarnis, les suppressions d'emplois y sont massives, tant aux guichets, que dans la distribution. La dégradation du service postal est massive, nationale et prépare sciemment les arguments des partisans de la privatisation.

Il faut donc tout faire pour assurer le succès du "référendum artisanal" en cours jusqu'au 3 octobre, pour dire non à la privatisation de la poste, et pour exiger une extension des services publics.

La liste des points de vote en Loire Atlantique :
http://www.sudptt44.org/Pointsdevote.pdf

mardi 29 septembre 2009

Une posture inquiétante



Réaction des Alternatifs 44 suite au soutien appuyé de M. Ayrault à la Directrice du CHU :



En apportant son soutien sans faille à la Directrice du CHU dans les conflits autour de l’hôpital public, Jean-Marc Ayrault prend, au-delà d’une position purement personnelle, une posture inquiétante.

Après l’approbation du plan financier qui a entraîné des centaines de suppressions d’emplois alors que l’hôpital public en manque tant, cette position prend une signification :

• d’accord à la mise en œuvre du processus de réorganisation aux forceps des hôpitaux publics, en en fermant de nombreux, avec la mise en oeuvre de la tarification à l’activité (T2A) qui favorise de fait les actes rentables dont sont friands les cliniques privées au détriment des actes et des missions d’intérêt général ;

• d’opposition frontale au mouvement social et de stigmatisation de la lutte des personnels, engagés pour la défense du service public, comme si les facteurs humains étaient secondaires.


Le président du Conseil d’administration devrait pourtant savoir que la politique impulsée par l’ARH et maintenant l’ARS, aux ordres du gouvernement, vise à une restructuration de l’offre de soins afin de faire glisser les services publics de santé vers une privatisation rampante de ses parties les plus rentables.

Les entreprises privées comme la Générale de santé, Vitalia, Capio, Médi-partenaires, Védici ou OC Santé, souvent adossées à des fonds de pensions, arrivent à des taux de rentabilité financière de 16% et ponctionnent plus de 40% des investissements publics alors qu’ils n’accueillent q’un peu plus de 30% des malades ; la T2A assure de fait un transfert du public vers le privé qui fait payer au prix fort les soins par le surnombre de praticiens en secteur 2 avec des dépassements d’honoraires remboursés aux 2/3 seulement par les assurances complémentaires, autre source d’inégalités. La Cour des comptes note bien, dans son rapport 2007, ces mouvements du secteur public vers le secteur privé avec une amputation de 191 M€ du public et un transfert de 168 M€ au privé.

Au-delà des revendications locales, le combat des agents du CHU est donc symbolique des luttes pour la sauvegarde des hôpitaux publics contre la politique du gouvernement Sarkozy au service des actionnaires.

dimanche 27 septembre 2009

La première nécessité, c'est la mobilisation sociale


Résolution adoptée par la coordination nationale des Alternatifs réunie les 26 et 27 septembre fixant l'orientation de notre mouvement pour les semaines et mois à venir.

Les déclarations des dirigeants du G20 ne doivent pas faire illusion. Le système capitaliste reste en crise et leurs propositions visent seulement à le faire perdurer par ces effets d'annonce mais aussi par la répression des mouvements d'émancipation et la poursuite des interventions militaires.

Plans de licenciements, dégradation constante des conditions de travail, retour aux super bonus : le capitalisme financiarisé garde le cap. Une alternative globale à ce système est nécessaire. Elle doit conjuguer :
- une nouvelle répartition des richesses,
- la mise hors marché des biens communs de l'humanité, comme l'eau, et de services publics essentiels comme l'éducation et la santé,
- l'appropriation sociale du système bancaire et des grandes entreprises,
- la reconversion écologique du système de production,
- une démocratie active vers l'autogestion,
- des rapports égalitaires et coopératifs entre le Sud et le Nord,
- l'égalité des droits entre toutes et tous

La première nécessité, c'est la mobilisation sociale. Unité, auto-organisation, convergence, sont les conditions de son succès. Après la manifestation des entreprises en lutte le 17 septembre, il faut développer l'action pour ne laisser aucun secteur isolé. Les Alternatifs seront parties prenantes des initiatives dans ce sens, notamment des marches contre le chômage et les précarités de la fin de l'année. Ils participeront aussi aux mobilisations contre la privatisation de la Poste, la destruction du système de Santé public, les attaques contre la Sécurité sociale, ainsi qu'aux journées des 7 et 22 octobre afin qu'elles soient des étapes vers la généralisation des luttes.

Les Alternatifs soutiennent la manifestation nationale pour les droits des femmes du 17 octobre, et se retrouveront dans les combats écologiques, notamment au rassemblement antinucléaire de Colmar les 3 et 4 octobre et, à Copenhague en décembre, pour la mobilisation écologiste et altermondialiste contre le réchauffement climatique.

Pour le soutien à toutes ces mobilisations, les Alternatifs défendent la mise en place de cadres unitaires larges rassemblant toutes les forces associatives, syndicales et politiques se réclamant de la défense des intérêts du monde du travail, de la gauche et de l'écologie de gauche.

Mais les divergences avec l'orientation social-libérale du PS ne permettent pas de participer à des ateliers programmatiques communs visant à des alliances stratégiques et électorales avec ce parti au moment même où ce dernier recherche l'alliance avec le MODEM.

Les Alternatifs réaffirment leur orientation pour un rassemblement durable, dans les mobilisations comme dans les urnes, d'une gauche de transformation sociale et écologique, pour une alternative au capitalisme et au productivisme. Cette construction politique nécessite tout autant l'unité des organisations politiques de gauche de transformation sociale et écologique que la mobilisation et la créativité populaire, non comme relais des partis politiques mais comme contribution décisive au processus de rassemblement

Cette démarche vaut pour les élections régionales à venir. Elles peuvent être l'occasion de faire un pas en avant pour, ensemble, porter les exigences des travailleurs et des classes populaires, et contribuer ainsi à encourager, renforcer l'unité contre la droite et le patronat pour changer le rapport de force.

Au premier tour, les Alternatifs défendent la perspective d'un accord national pour des listes communes de la gauche et de l'écologie antilibérales, sur la base d'une plate- forme et de propositions communes, listes indépendantes du PS.

Pour le second tour, afin de battre la droite, les Alternatifs défendent une fusion démocratique assurant une répartition juste entre les différentes listes se réclamant de la gauche et de Régions Ecologie.

Une telle démarche exclut des accords avec des listes intégrant le MODEM. Les élu-e-s issu-e-s du rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique seront au service des mobilisations et porteurs de propositions alternatives.

En cas de victoire face à la droite, si le rapport de force ne permet pas d'appliquer un projet commun, nous ne nous engagerons pas dans une solidarité de gestion. Les élus s'engageront à soutenir toute proposition allant dans le sens du projet et à combattre toute proposition contraire

Pour les Alternatifs, l'existence de divergences sur le type d'accords de deuxième tour (participation ou non à l'exécutif régional) parmi les composantes du rassemblement ne doit en aucun cas être un préalable au rassemblement lui-même; le pluralisme de celui ci doit être assumé et il faut battre la droite

C'est avec la volonté d'aboutir à un accord politique pour les élections régionales, première étape d'un front commun durable à vocation majoritaire, que les Alternatifs participent à la réunion de toutes les forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste du lundi 28 septembre.

Les Alternatifs agiront pour que s'engage maintenant, à partir de ce cadre unitaire, un large débat :
- sur les contenus d'une politique en rupture avec la logique du système capitaliste et du productivisme pour les régions,
- pour une politique de solidarité et de coopération juste et équitable au niveau international
- pour des démarches et propositions communes au service des mobilisations populaires
- plus globalement pour des discussions sur tous les points à régler pour trouver un accord, y compris la démarche stratégique permettant de construire l'unité de la gauche de gauche et de l'écologie radicale.

Mettre un terme à gauche à l'hégémonie du social libéralisme


A l'heure où Sarkozy-Fillon annoncent un budget 2010 de combat contre les salarié-e-s et les couches populaires, les Alternatifs se donnent deux priorités :

- construire les mobilisations sociales contre les licenciements et contre les projets du gouvernement pour une généralisation des luttes,

- regrouper la gauche de gauche, dans les luttes et les élections, pour enfin construire une alternative à gauche.

C'est cette double volonté qu'expriment les deux déclarations que notre mouvement a adopté avec le Parti de Gauche et avec le NPA.

Les Alternatifs 44 mettront tout en oeuvre pour les concrétiser localement et invitent celles et ceux qui partagent ces objectifs à les rejoindre.


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Communiqué Alternatifs - Parti de Gauche


Des délégations du Parti de Gauche et des Alternatifs se sont rencontrées le mercredi 23 septembre. Le long échange entre les deux délégations a, pour l'essentiel, porté sur la construction d'un front commun durable des gauches antilibérale et anticapitaliste et de l'écologie radicale.

Les Alternatifs et le Parti de Gauche agissent pour la construction de ce front large, dans les mobilisations écologiques, sociales, démocratiques, et dans les urnes, pour s'opposer dans un premier temps à la Droite à Sarkozy et au MEDEF et mettre en place les conditions pour les battre. Pour atteindre cet objectif il faut mettre un terme à gauche à l'hégémonie du social libéralisme. Les deux organisations sont particulièrement vigilantes face au risque de constitution d'un centre gauche autour du PS, du MODEM et d'alliance type Europe Ecologie.

Dans la perspective des élections régionales de 2010, le Parti de Gauche et les Alternatifs sont favorables :
- au premier tour à des listes de large rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique , sur la base d'une plate forme politique commune pour une gestion des régions alternative au libéralisme et au productivisme.
- à un accord national pour constituer ces listes, représentatives de la diversité politique et sociale du rassemblement et indépendantes du Parti Socialiste et des listes de type Europe Ecologie.

Le Parti de Gauche place cette stratégie dans la continuité du Front de Gauche qu'il espère voir perdurer, et s'élargir, pour les régionales puis les présidentielles et les législatives. Il s'agit pour lui d'un acquis et d'un outil pour tous ceux qui partagent cet objectif et, pour lui, les Alternatifs pourraient manifestement en faire partie. Le Parti de gauche aspire pour les Régionales à des listes larges unissant l'ensemble du Front de gauche et des partis de l'autre gauche qui n'en sont pas.

Les Alternatifs sont favorables à un front commun durable de toute la gauche de transformation sociale et écologique et de l'écologie radicale.

Au second tour, le Parti de Gauche et les Alternatifs se prononcent en préalable pour la fusion démocratique des listes de la gauche de gauche avec celles du PS, des Verts-Régions Ecologie, et des autres listes de gauche.

Cette fusion démocratique a pour objectif de battre la Droite et d'assurer la présence de la gauche de transformation sociale et écologique et de l'écologie radicale, dans les Conseils régionaux.

Mais les Alternatifs et le Parti de Gauche se présentent à ces élections avec la volonté d'appliquer les mesures de ruptures que portera le programme de "l'autre gauche". En conséquence, la participation à des exécutifs sera conditionnée aux rapports de forces et aux contenus d'une politique de rupture avec le libéralisme et le productivisme et à l'exclusion de toute alliance avec le Modem. Les conditions et la possibilité de sa mise en oeuvre aux prochaines régionales restent en débat au sein des Alternatifs.

C''est avec la volonté d'aboutir à un accord politique pour les élections régionales, première étape d'un front commun durable, que les Alternatifs et le Parti de Gauche participeront à la réunion de toutes les forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste du lundi 28 septembre.

Les deux organisations agiront pour que cette réunion permette d'engager, sans autre préalable, notamment sur la question des exécutifs, un débat et un travail unitaires :

- tout d'abord sur les contenus d'une politique en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste pour les régions,

- pour des démarches et propositions communes au service des mobilisations populaires

- plus globalement sur un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler pour trouver un accord, y compris la démarche stratégique permettant de construire l'unité de la gauche de gauche et de l' écologie radicale.

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Communiqué Alternatifs - NPA

Plans de licenciements, dégradation constante des conditions de travail, retour aux super bonus : le capitalisme financiarisé garde le cap.

La première réponse, c'est la mobilisation sociale. Unité, auto-organisation, convergence , sont les conditions de son succès. Après la manifestation des entreprises en lutte le 17, il faut développer l'action pour ne laisser aucun secteur isolé. Les Alternatifs et le NPA seront parties prenantes des initiatives dans ce sens, notamment des marches contre le chômage et les précarités de la fin de l'année. Ils participeront aussi aux mobilisations contre la privatisation de la Poste, la destruction du système de Santé public, les attaques contre la Sécurité sociale, ainsi qu'aux journées des 7 et 22 octobre afin qu'elles soient des étapes vers la généralisation des luttes.

Le NPA et les Alternatifs soutiennent la manifestation nationale pour les droits des femmes du 17 octobre, et se retrouveront ensemble dans les combats écologiques, notamment au rassemblement antinucléaire de Colmar les 3 et 4 octobre, et, à Copenhague en décembre, pour la mobilisation écologiste et altermondialiste contre le réchauffement climatique.

Pour le soutien à toutes ces mobilisations, NPA et Alternatifs défendent la mise en place de cadres unitaires larges rassemblant toutes les forces se réclamant de la défense des intérêts du monde du travail, de la gauche et de l'écologie de gauche.


Mais les divergences avec l'orientation social-libérale du PS interdisent à nos deux organisations de participer à des ateliers programmatiques communs visant à des alliances stratégiques et électorales avec ce parti au moment même où ce dernier recherche l'alliance avec le MODEM.


Le NPA et les Alternatifs se prononcent pour un rassemblement durable, dans les mobilisations comme dans les urnes, d'une gauche de transformation sociale et écologique, regroupant antilibéraux et anticapitalistes pour une alternative au capitalisme et au productivisme.


Cette démarche vaut pour les élections régionales à venir. Elles peuvent être l'occasion de faire un pas en avant pour, ensemble, porter les exigences des travailleurs et des classes populaires, dire « non, nous ne payerons pas les frais de leur crise » et contribuer ainsi à encourager, renforcer l'unité contre la droite et le patronat pour changer le rapport de force.

Au premier tour, Alternatifs et NPA défendent la perspective d'un accord national pour des listes communes de la gauche et de l'écologie radicales, sur la base d'une plate- forme et de propositions communes, listes indépendantes du PS.

Au second tour ces listes défendent une fusion démocratique avec les autres listes se réclamant de la gauche et celles des Verts, afin de battre la Droite et de faire entrer dans les conseils régionaux des éu-e-s au service des mobilisations et porteurs de propositions alternatives. Une telle démarche exclut des accords avec des listes intégrant le MODEM.


Pour les Alternatifs, la question de la participation à des exécutifs, en débat en leur sein et à débattre entre toutes les composantes des listes unitaires de la gauche de gauche et de l'écologie radicale présentées au premier tour, est en tout état de cause conditionnée aux rapports de forces et aux contenus programmatiques.


Pour le NPA, le bilan du Parti socialiste dans les régions qu'il gérait, la nécessaire indépendance vis-à-vis de ce dernier afin de préserver sa liberté de parole, de vote et d'action pour que nos élu-e-s soient les porte-parole fidèles de la population, impliquent le refus de cette participation.


Le NPA et les Alternatifs seront partie prenante de la mise en place d'un cadre d'élaboration commun à toute la gauche de transformation sociale et écologique, dont la première réunion aura lieu le lundi 28 septembre et se réjouissent de l'écho de cette initiative.

Ils agiront pour que ce cadre préfigure un rassemblement durable, dans les luttes comme dans les urnes.

mercredi 23 septembre 2009

Les Alternatifs 44 affirment leur soutien aux paysans producteurs laitiers qui participent à la grève européenne du lait.


Après plusieurs mois de mobilisation, nombre de producteurs laitiers du département sont passés à des actions radicales : grève des livraisons, blocages d’entreprises, manifestations .... Par ces actions, notamment la grève, très coûteuse pour eux, doublée de la menace des entreprises à l’encontre de leurs fournisseurs grévistes, ils expriment leur colère et leur inquiétude, à la fois face à la chute durable du prix du lait et, pour leur avenir compte tenu de la suppression de toute régulation. Les Alternatifs 44 affirment leur soutien aux paysans producteurs laitiers qui participent activement à la grève européenne du lait.

Une bataille frontale oppose :

- d’un côté les forces libérales, entreprises laitières qui souhaitent par la contractualisation pouvoir être plus libres des quantités collectées et des prix, entreprises de distribution, et gouvernements opposés à toute régulation efficace,

- et de l’autre les partisans d’un ajustement maîtrisé de la production à la consommation européenne, condition de prix rémunérateurs et du maintien de producteurs nombreux, répartis sur l’ensemble du territoire, pratiquant une agriculture respectueuse de l’environnement et des consommateurs.

Il s’agit d’éviter ce qui s’est passé dans le secteur porcin : une restructuration drastique au gré des fluctuations du marché dérégulé, avec la constitution de méga fermes intégrées par les banques et les transformateurs.

Les pouvoirs auraient tort de compter sur la division syndicale pour passer en force en destructurant le secteur laitier.

La lutte des producteurs laitiers concerne tous les citoyens, Les Alternatifs 44 appellent à une mobilisation conjointe élargie des producteurs et des citoyens européens qui seule pourrait imposer une autre politique agricole et alimentaire.

Se joue ici et maintenant une des batailles fondamentales pour le futur de la PAC et des règles internationales !

mardi 22 septembre 2009

Contre la privatisation de La Poste : un millier de manifestant-e-s à Nantes, 200 à Saint Nazaire



A l'appel des syndicats CGT, SUD, CFDT, FO et CFTC, les postier-e-s du département étaient massivement en grève ce mardi 22 septembre. Selon les syndicats, environ 1 postier-e sur 2 était en grève en Loire Atlantique.

Un millier d'entre eux ont manifesté dans les rues de Nantes, et près de 200 à Saint Nazaire.

Une délégation des Alternatifs conduite par ses deux conseillers municipaux, Louisette Guibert et Bertrand Vrain, était présente, de même que des délégations du PCF, PS et NPA.

La réussite de cette journée nationale de grève est une réponse cinglante aux déclarations du ministre Darcos confirmant la volonté du gouvernement de modifier le statut de La Poste en société anonyme .... et un atout majeur pour préparer la journée de votation citoyenne du 3 octobre prochain contre le projet de privatisation de La Poste.

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La liste des communes de Loire Atlantique où est d'ores et déjà organisée la votation citoyenne :

Bouguenais
St Herblain
Orvault
Séverac
Thouaré
Rezé
Oudon
La chapelle des marais.
Clisson
Châteaubriant
Ste Luce
Mairie de Doulon
Nantes
Indre
St Nazaire
Savenay
Paimbœuf
Carquefou
Bouaye
Blain
St Sébastien
St Malo de Guersac
Vallet
Donges
Geneston
La Turballe
Trignac
Pornichet
La Baule
St Joachim
St Julien de Concelles
Les Sorinieres
La Haie Fouassière
Asserac
Herbignac
St Lyphard
La Chapelle des marais
St Philbert de Grand lieu
La Chapelle sur Erdre
Guenrouët
St Jean Boiseau
Coueron
Basse Goulaine
La Montagne
Missillac
Montoir
Nort sur Erdre
Oudon

samedi 19 septembre 2009

CHU Nantes : solidarité aux agents hospitaliers


APPEL POUR UN SERVICE PUBLIC DE SANTE RENFORCE !

Le nivellement par le bas des avantages sociaux des personnels des hôpitaux publics, ainsi que la dégradation très sensible de leurs conditions de travail, c'est à dire, d'accueil et de soin des patients, font partie d'une politique délibérée de privatisation du secteur de la santé. Tous les CHU en font aujourd'hui les frais, et particulièrement celui de Nantes, qui a vu se réduire considérablement ses effectifs depuis un an (plus de 1000 emplois supprimés sur un total de 8200 hospitaliers non médicaux).

Nous ne pensons pas que cette politique culpabilisatrice des personnels et des patients puissent être de nature à assurer un service public de qualité, que le secteur marchand ne serait d'ailleurs pas en mesure de rendre, alors même qu'il coûterait certainement plus cher à la société (dépassements d'honoraires, ...).

Nous sommes indignés que la direction du CHU de Nantes n'ait pas à ce jour pris ses responsabilités quant à la continuité du service public, en négociant avec les partenaires sociaux, afin de prévenir le conflit aujourd’hui criant. Les personnels ont, par conscience professionnelle, toujours assuré l’accueil des urgences. Privés de l'appui d'une véritable organisation, que les patients seraient pourtant en droit d'attendre, ils ont encore et toujours rogné sur leurs temps de repos pour compenser le manque d’effectif. Ils disent stop !

La direction, quant à elle, préfère faire intervenir les forces de l'ordre et assigne en référé (procédure d'urgence) les organisation syndicales concernées par le mouvement, au motif du blocage des services de la logistique et de l'approvisionnement.


Il serait temps qu’une démocratie sanitaire commence à exister dans cet établissement.

Signataires :
Les Alternatifs 44, Gauche Unitaire 44, NPA 44, MPEP 44, Parti de Gauche 44

mercredi 16 septembre 2009

Mobilisations unitaires contre le projet de privatisation de La Poste


- Grève unitaire des salarié-e-s de la Poste mardi 22 septembre

- Votation citoyenne contre le projet de changement de statut de la Poste samedi 3 octobre


Le gouvernement a déposé un projet de loi transformant la Poste en société anonyme. Le débat est prévu au Parlement dès octobre pour un vote final en décembre. A l’instar du gouvernement, la direction de La Poste multiplie la communication pour affirmer que la Poste restera « à 100% public » et que l’emploi des salarié-e-s y sera garanti jusqu’en 2012, ce qui, pour le moins, est peu rassurant !

La transformation de La Poste en société anonyme ferait entrer le premier service public de proximité dans la même spirale libérale que celle actuellement à l’œuvre à France Télécom/Orange ou à GDF-Suez et aboutirait rapidement à une privatisation totale. Pour les salarié-er-s comme pour les usagers, les conséquences seraient lourdes.

Lourdes pour l’emploi.

La direction de La Poste multiplie les réorganisations. Rien que pour les 6 premiers mois de l’année 2009, elle a supprimé 7500 emplois et fermé 485 bureaux, remplacés par des agences postales communales ou des relais poste chez un commerçant. La première conséquence d’un changement de statut serait l’accélération de ces réorganisations et des suppressions de poste, au mépris du service public de proximité.

Lourdes pour le service public.

Déjà grandement malmené, le service public postal deviendrait un service strictement marchand soumis aux aléas de la course au profit. C’est déjà le cas avec la présence postale mise à mal dans les zones rurales. Ce le serait encore plus en matière d’égalité de traitement notamment en matière de coût et de délai d’acheminement.
C’est pour cela que la bataille syndicale et politique qui s’engage concerne toute la population.

Les Alternatifs 44 appellent la population à se joindre aux manifestations syndicales appelées par CGT, CFDT, FO et SUD mardi prochain 12 septembre à 10 heures à Nantes, Place Bretagne, et Saint Nazaire, Place de l’Amérique Latine, et à apposer sur sa boite aux lettres un auto-collant contre la privatisation.

Partie prenante du collectif départemental contre la privatisation de La Poste, Les Alternatifs 44 appellent tous les citoyen-nes à participer, y compris en prenant localement en charge son organisation, à la votation citoyenne organisée le 3 octobre prochain par le comité national contre la privatisation pour dire non à cette privatisation.

Cette votation est d’ores et déjà organisée, le plus souvent en partenariat avec les mairies, dans de nombreuses villes du département :
Nantes
St Herblain
Bouguenais
St Nazaire
Paimboeuf
Oudon
Donges
Trignac
St Joachim
Guenrouët
Savenay
Rezé
St Malo de Guersac
Vertou
St Julien de Concelles
La haie Fouassière
Geneston
Clisson
Vallet
Bouaye
St Sébastien
Nort sur Erdre
Carquefou
Châteaubriant
Blain
Coueron, etc…

Si vous voulez vous y associer, merci d’envoyer un courrier électronique à alternatifs44@orange.fr

lundi 14 septembre 2009

Un front commun durable de la gauche de gauche dans les luttes et les urnes peut changer la donne


Lors des débats organisés à la Fête de l'Humanité par le PG et la FASE, les Alternatifs ont réaffirmé leur volonté de contribuer à la constitution d'un front large de la gauche de transformation sociale et écologique, dans les mobilisations comme aux élections, notamment pour les prochaines régionales.

Un Front commun large et durable est la condition indispensable pour combattre la droite, agir ensemble sur tous les terrains sociaux et changer radicalement la donne à gauche. Les Alternatifs participeront donc à toutes les initiatives visant à construire des contenus politiques, une démarche commune de toute la gauche de transformation sociale et écologique et un cadre unitaire pérenne de cette gauche.

Si des alliances de toutes les forces de gauche politiques, syndicales, associatives et citoyennes sont indispensables pour s'opposer à la politique régressive et répressive de Sarkozy et du MEDEF, il faut dire aussi clairement ce qui divise la gauche : la politique sociale-libérale de centre gauche du PS lorgnant vers le Modem n'est pas la perspective d'une alternative au système capitaliste mise en avant par la gauche de transformation sociale et écologique.

Il ne peut donc pas y avoir d'alliance de premier tour lors des prochaines élections régionales avec le PS, et les Alternatifs ne se retrouveront pas dans des initiatives visant à associer le PS au front commun de la gauche de transformation sociale et écologique.

Les Alternatifs poursuivent les échanges à ce sujet avec leurs partenaires de la FASE et rencontreront dans les prochains jours, en Loire Atlantique comme nationalement, le PG et le NPA.

C'est par leur union dans les luttes et dans les urnes que la gauche de gauche et l"écologie radicale changeront la donne.

lundi 7 septembre 2009

Les enjeux de la rentrée sociale


Après les journées d’action du premier semestre, l’heure est à la reconstruction des rapports de forces sociaux.

Pour ne pas en rester au solo funèbre des collectifs de travail confrontés aux plans de licenciements, construire les solidarités dans les bassins d’emploi, fédérer pour résister, notamment lors des marches contre le hômage et les précarités de la fin de l’année.

Faire échec à la privatisation de la Poste, par la mobilisation du personnel et en éussissant la votation populaire du 3 octobre.

Refuser le projet régressif du pouvoir sur les retraites, lui opposer une alliance sociale et politique large et propositionnelle.

Sur le terrain de l’écologie, refuser la démagogie en portant des propositions visant à engager la décroissance de la consommation d’énergies fossiles avec le soucis de lier justice sociale et alternative écologique.

Soutenir les combats de l’agriculture paysanne pour un juste prix du lait, en construisant toujours plus la solidarité paysans-consommateurs pour une production de qualité.

Enfin, poser les exigences féministes à l’occasion de la manifestation nationale du 17 octobre.

Dans le champ politique les grandes manoeuvres sont engagées au centre-gauche : l’organisation de primaires ne règle en rien les question de fond. Gardons en mémoire le fiasco italien, qui aboutit aujourd’hui au champ de ruines où cohabitent une gauche radicale radicalement marginalisée et un Parti Démocrate incapable de porter la moindre proposition alternative conséquente. En irait-il autrement pour un centre-gauche à la française élargi au MODEM ?

La question de la convergence de la gauche de gauche et de l’écologie radicale n’en est que plus cruciale. Le soutien en commun aux luttes sociales et féministes ne devrait pas poser trop de problèmes...il en ira autrement de certaines luttes menées sur le terrain écologique, qui sont tout sauf mineures.

L’échéance des Régionales est proche, il est possible d’assurer les deux premières prises de la construction unitaire : listes communes indépendantes du PS au premier tour, et au deuxième tout bataille unitaire contre la main-mise de la Droite sur les régions et fusions démocratiques. Reste l’obstacle des accords de gestion avec le PS. Le front commun large, c’est la possibilité d’un rapport de forces imposant la fusion démocratique au PS, la coordination des Alternatifs, réunie les 26 et 27 septembre, travaillera à des propositions permettant sa réalisation.

Jean-Jacques Boislaroussie

dimanche 6 septembre 2009

Hommage à Jean de Neyman


LE JOUR « J »

C’est aujourd’hui à 16h au Parc du château d’Heinlex (face à l’IUT), en présence de sa famille, que sera commémoré l’exécution de Jean de Neyman. Certes, sa vie fût courte mais étincellante. Actions de résistance, sauvetage d’otages, instigation et soutien aux déserteurs de l’armée allemande. Le respect de la valeur humaine est au cœur de l’action de Jean.

A travers du symbole militant de Jean de Neyman, c’est bien les valeurs de la Résistance populaire et les conquêtes sociales de la Libération (propriété collective des moyens de production, sécurité sociale, …) qu’il convient d’éclairer. Jamais comme cette année, l’esprit de résistance est évoqué pour contrer la course aux profits des dominants et l’attaque contre les droits sociaux.

Face aux dérives de la société libérale et son corollaire de montée des idées racistes, relever aujourd’hui l’action de Jean de Neyman permet de remettre en situation les combats toujours d’actualité (fraternité, partage des ressources, accueil des étrangers,…).

« Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements (Noam Chomsky) ».

Spécialement pour cette cérémonie, c’est la section locale du PCF qui lance l’initiative. On ne peut être d’accord sur tout et cacher se qui fait débat (les alternatives au nucléaire, Donges-Est, l’aéroport de Notre Dame des Landes). Toutefois, il ne faut pas oublier ce qui nous uni notamment la défense contre la répression et les actions pour la dignité humaine.

En tant que militant de la formation politique « Les Alternatifs », je partage aussi l’invitation au rassemblement -en cette semaine de rentrée scolaire- sur le lieu d’exécution de l’enseignant Jean de Neyman ( ce samedi 5 septembre 2009 à 16h).


Philippe Fraix



Ce mois çi sur les écrans, la sortie du film de Robert Guédiguian « L’armée du crime » relatant l’apport « des étrangers» à la Résistance.

mercredi 2 septembre 2009

NANTES 7 doit vivre, en toute indépendance


Les Alternatifs 44 étaient présents au rassemblement de ce mercredi 2 septembre devant le Tribunal de Commerce en soutien aux 32 salariés de NANTES 7 menacée de disparition.

Tout média qui disparaît est une perte pour la liberté d’expression.

Les actionnaires principaux NANTES 7 ont jeté l’éponge et le rendu du tribunal de commerce, par la procédure de redressement judiciaire, permet d’entrevoir un nouveau tour de table avec, espérons-le, une continuation de l’activité.

Pour la réaliser, les Alternatifs 44 soutiendront les propositions, y compris émanant de collectivités locales, qui permettront cette expression libre.

mardi 1 septembre 2009

Cachez ces crises que je ne saurai voir


L’article de mon collègue Yann Vince paru dans l’Humanité du 17 Août 2009 et portant sur le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes en Loire-Atlantique révèle une absence de prise en compte de la triple crise que nous vivons, non seulement en France mais aussi sur notre planète, crise écologique avec le réchauffement climatique, crise économique avec l’appropriation des bénéfices par les actionnaires, et crise sociale avec la concurrence de tous contre tous et la destruction des protections sociales.

Le débat public sur ce projet rappelé par Yann Vince a bien eu lieu mais une information complète m’oblige à préciser que, concernant les alternatives à ce projet, mises au débat dès le début, aucune évaluation indépendante n’a été entreprise ; la seule mention dans le dossier d’enquête publique évacue d’un revers de main ces propositions. Les qualifier de déclin face au progrès d’un « aménagement durable » - par ailleurs non défini - révèle soit une étude incomplète du dossier, soit une caricature de la réalité. De plus, Yann se rappelle qu’aucun débat n’a été organisé au sein de notre Conseil Communautaire, ni même au Conseil Municipal de Nantes, et que seule une délibération a été soumise à notre vote, c’est la « clause du retour à meilleure fortune », en vue d’assurer à l’éventuel candidat retenu pour la construction et l’exploitation de la nouvelle plateforme une compensation sur ses fonds investis en cas de problème financier dû à des changement de conditions économiques durant la délégation, c’est-à-dire 55 ans, merci pour nos enfants. On est une fois de plus dans la socialisation des pertes qu’en temps qu’élus de la gauche nous devrions combattre.

La réponse aux besoins du trafic aérien souhaité par Yann Vince ne nécessite en aucune façon la construction d’une nouvelle plateforme : le trafic actuel de 2,8 millions de passagers, et celui projeté par les promoteurs du projet, 9 millions de passagers en 2050, si tant est qu’il existe un jour, reste tout à fait compatible avec la plateforme actuelle puisque, pour ne prendre que quelques exemples, Genève, San Diego, Stansted ou Gatewick, avec leur piste unique, accueillent respectivement 11, 17, 24 et 35 millions de passagers ; il y a de la marge.

Lorsque Yann Vince pointe la mauvaise configuration géographique de la plateforme actuelle de Nantes-Atlantique, il a raison mais l’alternative de réorienter la piste, comme proposé par l’association Solidarité-Ecologie, donne une réponse pertinente et raisonnable : pertinente car l’impact en terme de bruit serait divisé dans un rapport 10, et raisonnable en raison d’un coût bien moindre puisque les travaux porteraient sur une piste avec ses taxiways au lieu d’un aéroport complet avec ses accès.

Par contre, lorsqu’il évoque la concurrence avion–route ou les questions énergétiques, il se trompe : l’avion sur des longues distances ne concurrence pas la route ni même le train, mode paradoxalement non évoqué ici par lui-même. Mais le train est pourtant une réelle alternative à l’avion sur des distances moyennes allant jusqu’à 1 000 Km voire plus, c’est-à-dire sur la plupart des liaisons intérieures voire européennes au départ de Nantes.

De plus, lorsque mon collègue évoque des substitutions en matière énergétique, c’est une simple profession de foi : si des agro-carburants existent bel et bien, les moteurs à hydrogène ou les piles à combustibles n’ont, à ce jour, pas été installés sur des avions et les obstacles techniques sont colossaux mais, en tout état de cause, la ressource hydrogène resterait à fabriquer, ce qui est particulièrement dispendieux en énergie primaire. Je rappelle également les conflits pour l’usage de la terre suscités par les agro-carburants, concurrents de l’alimentation humaine. De ce point de vue, les 2 000 ha de terre nourricière accaparés par le projet de Notre Dame des Landes sont un symbole d’anti-développement durable.

Mais au-delà de ces données, prétendre faire du développement durable en promouvant le transport aérien est plus que paradoxal pour trois raisons :

• la première tient aux rejets de Gaz à Effet de Serre avec, non pas 1% des rejets totaux comme le dit mon collègue Yann Vince mais 3,3% pour les seuls vols intérieurs et 13% en intégrant les relations internationales (source ADEME) ; à titre d’exemple, en comptant les rejets totaux de Gaz à Effet de Serre en équivalents CO2, un trajet Paris-Marseille en avion rejette 300 Kg de CO2 et seulement 6 pour le même trajet en TGV (source ADEME et GIEC).

• la deuxième tient dans les conséquences économiques de ce gaspillage énergétique causé par ce mode de développement productiviste, modèle que nous combattons, avec une contribution à l’épuisement des ressources en hydrocarbures qui vont maintenant vers une diminution inexorable dans un processus qui génère une augmentation importante du prix du pétrole : les 140 $ du prix du baril en 2008 ne sont qu’un début.

• La troisième n’est pas la moindre : le modèle déployé par le transport aérien complètement libéralisé est celui du Low Cost sur lequel les gestionnaires de l’aéroport s’appuient pour leur développement. C’est un véritable scandale social mis récemment en évidence avec la condamnation de la compagnie Easy Jet pour travail dissimulé ; ce n’est pas notre modèle social de développement.

Bien entendu, je réitère la demande, avec plusieurs centaines d’élus de Loire-Atlantique, d’un nouveau débat public équilibré et honnête, notamment au sein des instances délibérantes ; je demande la publication du cahier des charges de l’appel d’offre, jusqu’ici refusée ; il s’agit pourtant, dans ce projet, de l’utilisation d’argent public.

La coordination des associations opposées à l’aéroport de Notre Dame des Landes, le groupe de plus de 300 élus sont des moyens que nous avons contribué à construire pour peser sur la réévaluation de ce projet, vieux de plus de 30 ans. Les inébranlables certitudes des soutiens à ce projet ressemblent à celles concernant l’extension du port de Donges-Est, en Loire-Atlantique, qui avait, lui aussi, fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique mais maintenant abandonné, laissé au musée des années Pompidou, époque où la préservation de la planète n’était pas dans les têtes et où seule comptait le taux de croissance et le productivisme, par ailleurs sans retour pour le bien des classes laborieuses.

Tenons compte que, depuis les années 70, le monde a plus que légèrement changé.

Bertrand Vrain, conseiller communautaire Alternatif de Nantes Métropole