dimanche 29 novembre 2009

Nouvelle pollution des côtes de Loire Atlantique et de Vendée : la mer n’est pas une poubelle !


Les responsables de la nouvelle pollution des plages doivent être identifiés et poursuivis.

L’actuelle arrivée de galettes de fioul sur les plages du département et sur celles de Vendée est une nouvelle atteinte grave à l’environnement. Qu’elle soit issue de déchets reliquats de la marée noire de l’Erika remontés à la surface avec les intempéries ou d’un nouveau dégazage sauvage, cette nouvelle pollution a des responsables. Il importe qu’ils soient rapidement identifiés et poursuivis et que soit reconnu le préjudice écologique dont sont victimes les communes et habitants des côtes à nouveau souillées.

Les Alternatifs 44 ont décidé de répondre positivement à l’invitation de l’association Natur-action pour co-organiser une manifestation unitaire de protestation contre celle nouvelle atteinte à l’environnement samedi prochain 5 décembre à Batz/mer, 15 heures, place du Murier.

samedi 28 novembre 2009

44 - Mon département, j'y tiens !


Le Conseil Général de Loire Atlantique vient de lancer une campagne publique contre le projet de réforme territoriale concocté par Sarkozy/Fillon. Le texte de la pétition en ligne dénonce justement les conséquences de ce projet. C'est pourquoi les Alternatifs 44 vous invitent à le signer massivement et souhaitent que la majorité socialiste et divers gauche du Conseil Général pèse de toutes ses forces pour développer la mobilisation la plus large contre ce projet.

Appel à signature :

Les collectivités locales sont prises pour cible : la méthode employée pour décider d’importants bouleversements institutionnels et démocratiques n’est pas acceptable - rejet de toute concertation, dénigrement des élus, démagogie, autoritarisme – et cette volonté de recentralisation est dangereuse pour l'avenir des services publics locaux, les libertés locales et la justice fiscale.

Qui peut accepter :

- un "millefeuille" territorial conservé et amplifié ?
- des missions départementales qui ne sont pas clarifiées, mais des aides aux communes et aux associations qui seront supprimées ?
- la fin de l'engagement du Département dans le sport, la culture, l'économie, les transports… ?
- la taxe professionnelle (principale recette du Conseil général) supprimée, le poids de l'impôt reporté des entreprises vers les familles ?
- moins de moyens financiers pour le service public, moins d'équipements de proximité ?
- des conseillers territoriaux, cumulant les fonctions de conseiller général et de conseiller régional, donc moins proches et moins disponibles ?

Que deviendront, demain, les services publics exercés par le Conseil général si celui-ci n’a plus les moyens financiers d’assumer leur mise en oeuvre ?

Ce que propose l'État pour les territoires n'est pas une réforme, mais une régression. Le projet de réforme territoriale nous concerne tous et c’est pourquoi, nous lançons un appel à la mobilisation contre ce projet.

OUI, je souhaite que mon Département continue à assurer ses missions de solidarité, envers tous les habitants et tous les territoires de Loire-Atlantique et je signe cet appel.


(pour signer, cliquer sur le titre de cet article)

mardi 24 novembre 2009

Rassemblement départemental contre le projet de loi de privatisation samedi 28 novembre à Nantes– 14h30 Place du cirque


POUR LA POSTE ON CONTINUE !

Après avoir arrêté le décompte à plus de 2,3 millions de votants, le comité national a écrit au président de la République pour lui présenter les résultats et lui demander de prendre la mesure d’une mobilisation historique, révélatrice de l’opposition que provoque le projet de changement de statut de La Poste. Le mépris pour toute réponse

Pour toute réponse Sarkozy et le gouvernement ont accéléré la procédure engagée sur le projet de loi au sénat. Ce qui constitue une marque de mépris vis-à-vis d’un exercice de citoyenneté qui a su trouver sa légitimité et sa crédibilité.

Poursuivons la mobilisation

Le comité national appelle donc à poursuivre la mobilisation sur cette question essentielle du service public postal et à amplifier la dynamique créée par la votation du 3 octobre. Après l’adoption du projet de loi par une majorité du sénat, la mobilisation contre la privatisation de La Poste continue avec l’interpellation des députés qui auront à leur tour à examiner le projet de loi en décembre.

NOUS EXIGEONS :

le respect du résultat de la votation du 3 octobre 2009

 le retrait du projet de changement de statut de La Poste

 l’ouverture d’un débat public sur l’avenir du service public postal

 un référendum sur l’avenir de La Poste

Nous pouvons gagner cette bataille


Alors rendez vous le samedi 28 novembre à Nantes à 14h30 Place du Cirque (en bas de la Tour Bretagne, sur le cours des 50 Otages)

dimanche 22 novembre 2009

Régionales 2010 : "mettre en oeuvre des politiques publiques alternatives sur le plan des solidarités, de la démocratie et de l’écologie"


Les Alternatifs et les régionales

La coordination générale des Alternatifs s'est réunie les 21 et 22 novembre. Deux délégué-e-s représentaient la fédération de Loire Atlantique. La résolution ci-dessous sur la participation des alternatifs aux élections régionales de 2010 a été très majoritairement adoptée.

Les Alternatifs participeront aux élections régionales pour mettre en oeuvre des politiques publiques alternatives sur le plan des solidarités, de la démocratie et de l’écologie, en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste. Pour cela ils continuent leur combat pour l’unité de toutes les composantes de la gauche de transformation sociale et écologique.

Cette démarche converge avec l’appel unitaire “Réussir le rassemblement”. Ainsi, ils poursuivront leur participation aux discussions initiées le 29 septembre pour aboutir à la constitution d’un cadre national unitaire large. Dans le même esprit, ils continuent les discussions commencées au niveau régional et départemental. Une charte de fonctionnement garantira une conduite et animation de campagne et une composition des listes reflétant la diversité des composantes du rassemblement.

Pour les Alternatifs, ce cadre doit conduire à un accord sur des orientations programmatiques et une démarche citoyenne. Nous défendrons les propositions suivantes :

- Mise en place d’une démocratie active dans l’optique de l’autogestion : mise en oeuvre d’un budget participatif, élaboration des projets avec les populations

-Impulsion et soutien à des initiatives de reconversion écologique du système de production, notamment pour une politique agricole et alimentaire de qualité accessible à tous Défense du bien public (eau et biodiversité ...),

- Refus du financement des établissements scolaires privés,

- Développement des services publics avec association des usagers à leur gestion

- Mise hors marché des biens communs à chaque fois que c’est possible,

- Aménagement social, écologique et équilibré du territoire,

- Politique de transition énergétique, notamment pour une sortie du nucléaire,

- Réorientation des aides aux entreprises vers l’économie sociale et solidaire et les services publics

- Aide à la reprise par les salariés de leur entreprise en difficulté ou pas,

- Priorité aux transports collectifs, notamment ferroviaires, gratuité, développement du ferroutage,

- Un véritable service public de la formation professionnelle, et une valorisation des lycées professionnels publics,

- Une réelle égalité femmes/hommes, des mesures et des équipements favorisant l’autonomie des femmes

- Renforcement des solidarités à l’intérieur des régions et coopération internationale solidaire en priorité avec les pays du Sud

- Contre les politiques de délégation de services publics au privé, création ou retour à des régies publiques.

La démarche doit associer et impliquer citoyens, citoyennes, associatif-ve-s, syndicalistes. Elle ne peut se limiter à un rassemblement cartellisé d’organisations politiques. Les Alternatifs constatent les convergences avec d’autres courants de la gauche alternative, dont la FASE, sur les contenus et la démarche de la campagne pour les élections régionales. Partout, dans chaque département, des forums citoyens seront mis en place. Cette démarche initiée lors de la campagne sera appliquée et développée tout au long du mandat.

Si un accord unitaire large est possible, la coordination générale donne mandat à l’exécutif pour l’adopter.

Si le 6 décembre un tel accord national large n’apparaît pas possible, les Alternatifs participeront aux élections régionales pour défendre et appliquer leurs propositions soit dans un cadre national plus restreint, soit à l’échelle régionale.

Les Alternatifs devront choisir une des options suivantes :

- Accord national avec le Front de Gauche et d’autres forces,

- Accord national avec le NPA et d’autres forces,

- Décision dans chaque région en recherchant une alliance la plus large possible.

Une consultation des adhérent-e-s sera lancée au plus tôt et devra être achevée au plus tard le 13 décembre. Pour que les débats dans les fédérations et les groupes locaux puissent se dérouler dans les meilleures conditions, des motions présentant les différentes options seront envoyées aux adhérent-e-s, si possible par bulletin interne. Ces motions devront être rédigées rapidement par ceux et celles qui les soutiennent. Les fédérations et les groupes locaux doivent d’ores et déjà organiser leurs débats. Le vote sera validé par une réunion de l’exécutif.

Les axes essentiels pour Les Alternatifs dans le cadre d’une éventuelle participation aux exécutifs régionaux sont :

Mise en place d’une démocratie active :

- Mise en oeuvre d’un budget participatif, élaboration des projets avec les populations

⁃ Aide à la reprise par les salariés de leur entreprise en difficulté ou pas,

⁃ Participation des usagers à la gestion des services publics,

Défense et développement des services publics, en particulier de la formation professionnelle, et de l’éducation nationale et leur renforcement particulièrement dans les zones rurales et les quartiers populaires.

Mise en oeuvre d’une politique de transition énergétique basée sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie, dans la perspective d’une sortie du nucléaire civil et militaire.

Réforme du lycée : exigeons son retrait !



La réforme du lycée est une contre-réforme de grande ampleur qui s’inscrit dans le cadre des politiques libérales visant à remodeler l’ensemble du système éducatif. Elle n’est pas acceptable.


Elle s’inscrit pleinement dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) dans la mesure où elle a pour but des économies de moyen considérables et constitue une adaptation du lycée aux suppressions de postes que l’Education nationale a connu depuis plusieurs années et connaît encore.

Dans ce cadre, la réforme du lycée prévoit de nombreuses réductions horaires et une réorganisation des années de Première et de Terminale : l’année de Terminale serait désormais consacrée essentiellement aux enseignements de spécialité (physique / chimie et SVT en filière scientifique…) tandis que l’année de Première serait dévolue aux enseignements « de tronc commun » (français, histoire / géo, maths, langues…) dont l’évaluation au bac se ferait à son issue. Cette réorganisation permettra de supprimer de nombreuses heures de cours.

Le redoublement devra désormais être exceptionnel : quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur son efficacité actuelle, il est certain que cette mesure s’accompagnera d’une multiplication des réorientations forcées, en particulier en fin de classe de Seconde. Combien d’élèves de Terminale ayant échoué au bac ne trouvent d’ores et déjà pas d’établissements qui acceptent de les réinscrire ?
La suppression des personnels d’orientation (COPsy) est actée et les tâches d’orientation sont confiées essentiellement à des enseignants qui deviendraient les « tuteurs » d’élèves pendant toute leur scolarité au lycée.

La réforme des lycées consacre en outre une hiérarchie des filières qu’elle accentue encore, en contradiction avec l’affichage qu’on lui donne. La filière S est renforcée. La volonté de valoriser la filière L est affirmée, sans que les mesures proposées permettent de voir comment. En revanche, la filière ES est victime d’attaques idéologiques au prétexte que les enseignants de SES parleraient trop de sociologie et trop peu de l’entreprise, en des termes insuffisamment laudateurs… Au-delà, l’enjeu est politique : la filière ES accueille aujourd’hui un public d’origines sociales très différentes, elle réussit par conséquent à lutter contre la reproduction des inégalités sociales et fournit à ses lycéens une culture, des méthodes de travail et un sens critique qui en font les plus à même d’affronter les difficultés de l’Université.

Cette réforme prévoit la possibilité d’une réorientation des élèves d’une filière à une autre en fin de classe de Première, par le biais de « classes passerelles ». Mais cette réorientation ne sera possible que dans le cas d’échecs scolaires constatés et non par la volonté d’un élève. Par conséquent, il s’agit en réalité de renforcer encore une fois la hiérarchisation des filières en évinçant les élèves indésirables des sections privilégiées à la fin de l’année de Première.

Cette réforme consacre donc un éclatement du lycée, qui sera de moins en moins lisible pour ses élèves, où il sera de plus en plus difficile de se repérer. Dans ce cadre, seuls les plus informés s’en sortiront, accentuant de fait les inégalités et les ségrégations sociales.

Cette réforme, au prétexte d’autonomie des établissements, renvoie vers le local la plupart des arbitrages douloureux. Il s’agit là de renforcer les potentats locaux des chefs d’établissement et de provoquer un morcellement des mobilisations.

La seule proposition pour lutter contre l’échec scolaire réside, comme dans le primaire et au collège, dans la mise en place de mesures de soutien individuel dans le cadre d’un accompagnement éducatif, prévu deux heures par semaine. Cet accompagnement éducatif ne constitue pas une solution réelle aux difficultés scolaires. Il se substitue aux cours, puisque les heures d’accompagnement éducatif seront inscrites à l’emploi du temps des enseignants et les Conseils d’Administration devront arbitrer quelles heures disciplinaires ils souhaitent supprimer en compensation de ces deux heures de soutien. Il s’agit surtout d’amener l’élève en grande difficulté à se sentir individuellement responsable de son échec. Ainsi, le tour est joué : le système se disculpe en accordant à ces élèves quelques heures de soutien et pourra désormais affirmer que les « perdants » n’auront pas fait ce qu’il faut pour réussir.

Enfin, la réforme des lycées prévoit l’organisation régulière de stages de vacances pour les élèves, dans les domaines des langues ou de l’orientation par exemple, et prétend faire des lycées des « lieux de vie » qui soient ouverts aux lycéens bien au-delà des heures de cours. C’est une imposture ! Derrière l’affichage du lycée « lieu de vie », il s’agit là de réduire les lycéens à l’état de consommateurs qui se rendraient au lycée – centre commercial et iraient en cours ou en stage pour remplir leur chariot. Ce ne sont en rien des lieux de vie autogérés qui favoriseraient l’épanouissement des élèves, permettraient des rencontres et la construction d’un projet scolaire cohérent.


Au final, cette contre-réforme ne permet en aucune manière de lutter contre les inégalités sociales, elle renforce la hiérarchie des filières et ne permet pas d’avancer vers la démocratisation nécessaire du lycée. Elle ne peut se négocier : il faudra arracher son retrait par la lutte.

Dès lors, nous souhaitons la tenue d’un grand débat citoyen, rassemblant les personnel-le-s, les usagers et usagères, à commencer par les jeunes lycéens et lycéennes, dans des assemblées générales d’établissement, pour définir l’école que nous voulons et parvenir à une transformation radicale et autogestionnaire du système éducatif. L’école appartient à tous et toutes, nous devons tous contribuer à sa transformation pour en faire le lieu d’une véritable émancipation.

jeudi 19 novembre 2009

Fouille au corps et prise d’empreinte pour un enfant de Savenay coupable d’avoir allumé un pétard sur le rebord d’une fenêtre du collège privé !


20ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant :

Fouille au corps et prise d’empreinte pour un enfant de Savenay coupable d’avoir allumé un pétard sur le rebord d’une fenêtre du collège privé !


Les initiatives commémoratives de la signature de la Convention internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre 1989, tombent à point pour qualifier l’invraisemblable attitude de la gendarmerie, de la procureure de Saint Nazaire et du directeur du collège Saint Joseph de Savenay (Ouest-France 19 novembre).

« Article 2

Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation ».

« Article 40

Les États parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle. À cette fin et compte tenu des dispositions pertinentes des instruments internationaux, les États parties veillent en particulier à ce que sa vie privée soit pleinement respectée à tous les stades de la procédure ».


Or l’enfant de Savenay a été remis par la gendarmerie au directeur du collège privé, qui a priori n’a pas été choqué puisqu’il a réprimandé l’enfant pendant près d’une heure dans son bureau, puis il a subi une fouille au corps une prise d’empreinte à la gendarmerie, avant d’être convoqué pour une prise d’empreinte ADN, convocation justifiée par la procureure, de Saint Nazaire.

C’est peu dire que ces décisions ne nous semblent guère « favoriser le sens de la dignité »de l’enfant et encore moins « respecter sa vie privée ». Et tout ça pour avoir allumé un pétard ! A moins que la couleur de peau de l’enfant ait eu une influence, ce qu’évidemment les représentants de l’autorité nieront, la main sur le cœur.

Les Alternatifs ne savent pas s’il y aura, demain, commémoration de la Convention des droits de l’enfant au collège Saint Joseph de Savenay ? Ils ne savent pas non plus si les gendarmes de Savenay et la procureure de Saint Nazaire ont déjà lu le texte de cette convention internationale, partiellement ratifiée par la France. Mais ils ont la certitude qu’il n’est pas possible de fermer les yeux face à de telles dérives qui bafouent les droits de l’enfant, dont chacun pourtant se réclame et que la Convention internationale fixe.

Les Alternatifs demandent qu’une commission d’enquête indépendante fasse toute la vérité sur les "incidents" de Savenay et le rôle de chacun des acteurs.

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Une pétiton est en ligne : http://www.lapetition.be/en-ligne/pour-avoir-fait-clater-quelques-ptards--5545.html

mercredi 18 novembre 2009

Journée d’information sur la crise climatique le samedi 21 novembre de 11 heures à 18 heures Place Sainte Croix à Nantes


En route pour Copenhague !

par le Collectif nantais pour l’urgence climatique et la justice sociale


Nous sommes à la croisée des chemins. Les activités humaines productivistes ont déréglé le climat et mettent en danger l’équilibre des écosystèmes et les vies de milliards d’êtres humains.

Pour une réponse internationale à la crise climatique

· Conférence des Nations Unies à Copenhague, du 7 au 18 décembre prochains ;

· Objectifs scientifiques de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés pour éviter une catastrophe climatique : 40 % d’ici à 2020 (ref. 1990).

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

· Les solutions actuelles basées sur le marché carbone sont inefficaces, dangereuses et injustes ;

· De fausses solutions techniques (nucléaire, biocarburants...) sont mises en avant.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

· Investissements massifs dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables ;

· Diminution des émissions de GES agricoles : diminution de la consommation de viande au Nord

· Démocratisation et relocalisation de l’économie : circuits courts, économie sociale et solidaire ;

· Protection des biens publics mondiaux : énergie, climat, forêts, terre et eau ;

· Régulation du commerce international : souveraineté alimentaire et agriculture paysanne.

La justice climatique et sociale au centre des politiques

· Réparation de la dette écologique du Nord ;

· Accueil et reconnaissance des réfugiés climatiques ;

· Mesures d’accompagnement et de justice sociale ;

· Taxation des transactions boursières et des bénéfices

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Prochains rendez-vous à Nantes sur la route de Copenhague :

21/11/2009 : journée d’information sur la crise climatique, place Sainte Croix, 11-18 h

30/11/2009 : conférence-débat sur la crise climatique et les enjeux de Copenhague avec H. Le Treut (GIEC), G. Lemaire (Attac France), R. Dantec (Eurocités), Faculté de Médecine, Amphi Kerneis, 19h30

10/12/2009 : départ de cars pour Copenhague

12/12/2009 : manifestations à Nantes et à Copenhague

Membres du collectif nantais : ACIPA, Alisee, Amis de la Terre 44, Attac 44, Coordination des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, Greenpeace Nantes, LDH (Ligue des Droits de l’Homme) 44, Nature Avenir, Union Syndicale Solidaires

Avec le soutien de : Europe Ecologie, Les Alternatifs 44, NPA 44, Parti de Gauche 44

Contact et pré-inscriptions cars : enroutepourcopenhague@ouvaton.org

samedi 14 novembre 2009

La responsabilité de réussir notre rassemblement, pour ouvrir une autre voie à Gauche !


Les Alternatifs 44 vous invitent à faire circuler et à signer nombreux-ses cet appel national au rassemblement des forces de la gauche écologiste et anticapitaliste pour les régionales de mars prochain.



Il n’y a pas de plus grande nécessité que de réussir le rassemblement d’une gauche offrant une alternative de transformation sociale et écologique. La colère sociale s’accumule, les droits et libertés reculent, la situation dans les quartiers populaires se dégrade ; mais, la politique de Sarkozy ne sera pas mise en échec si on ne sort pas des politiques néolibérales qui ont dominé à gauche jusqu’à présent.

Depuis plusieurs semaines, la discussion progresse entre les différentes organisations pour un accord aux élections régionales. Elle connaît des avancées et parfois des reculs, mais sa réalisation est à portée de la main.

En regard des enjeux sociaux, écologiques et démocratiques l’échec serait injustifiable auprès du peuple de gauche. Il ne faut plus tarder. Les clarifications nécessaires ont été apportées et plusieurs points essentiels font accord entre l’ensemble des organisations En regard des enjeux sociaux, écologiques et démocratiques l’échec serait injustifiable auprès du peuple de gauche. Il ne faut plus tarder. L’essentiel des clarifications a été apporté, et plusieurs points essentiels font accord entre l’ensemble des organisations :

· Un accord national pour la constitution, dans les diverses régions, au premier tour, d'une liste de la gauche antilibérale et anticapitaliste, en totale indépendance du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie.

· Ces listes répondront à trois objectifs indissociables : battre la droite, changer les rapports de force à gauche, et rassembler une majorité autour d’un projet alternatif.

· Elles s’engagent à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux autour des mesures que nous voulons porter ensemble.

· Leur nom et le cadre de cette campagne seront choisis pour être communs à toutes les composantes, au-delà du premier regroupement du Front de gauche aux européennes

· La construction des axes de la campagne doit démarrer dès aujourd’hui ; elle se fera avec tous les réseaux militants et citoyens. Pour donner corps à cette dynamique, il faudra créer le plus possible de cadres unitaires les plus larges. Une direction collective de campagne veillera, dans chaque région, aux tâches d’animation.

· Au cas où nos listes ne seraient pas en tête à gauche à l'issue du premier tour, elles s’engagent, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour, une fusion démocratique à l’exclusion de tout accord avec le Modem. La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement aux résultats du 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Ecologie.

· Le débat s’est précisé au sujet des conditions de participation à un exécutif des régions. Aucune caution ne sera apportée à des majorités tournant le dos aux exigences défendues pendant la campagne. Nos listes affirmeront leur volonté de mettre en œuvre partout où nous nous jugerons en situation de le faire, les points essentiels de notre programme. Cette possibilité dépendra du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.

La discussion semble buter sur le degré d’implication des différentes composantes de notre rassemblement dans les exécutifs. Des appréciations différentes existent et existeront sur nos possibilités ; mais elles ne sont pas de nature à remettre en cause la nécessité de construire nos listes de rassemblement au 1° tour. Il serait incompréhensible, pour tous ceux qui attendent de nous une volonté d’unité, de diviser la campagne commune sur ce point, dès lors que serait entendu que la participation aux exécutifs devra être discutée, après débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne et dans le respect de la diversité des participants. Une réunion de la direction collective de campagne et des différentes composantes fera, dans chaque région l’analyse des résultats et des possibilités réelles d’agir dans l’exécutif.

Il faut avancer au plus tôt et débattre des axes essentiels de l’ alternative commune que nous allons proposer dans tous les quartiers et dans toutes les régions: une logique de défense des biens et des services publics, le contrôle et l'orientation des fonds publics pour l’emploi et non pour aider les profits des grands groupe mondialisés, appuyée par une démocratie active donnant les moyens aux salarié-e-s et aux citoyennes et citoyens d’obtenir des changements concrets dans la politique des régions sur le terrain des transports, de l’environnement, de l’éducation, du logement, de l’emploi et de la formation professionnelle : c’est ce qu’attendent de nous les femmes et les hommes de gauche. Soyons à la hauteur de leurs aspirations.

Des militant-e-s qui souhaitent le succès de ce rassemblement, sans appartenance politique ou membres de diverses composantes des réunions unitaires - Alternatifs, Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Forum social des quartiers populaires (FSQP), Gauche unitaire, NPA, PCF, PCOF, PG, - s’adressent à toutes les organisations à la gauche du PS.



L’appel peut être signé en ligne sur www.reussirlerassemblement.org



Les premier-e-s signataires :

Yann ABRAHAM (93),
Etienne ADAM (14),
Abd-el-kader AIT MOHAMED (37),
Bernard ALBRIGO (24),
Gilles ALFONSI (93),
Yves ALVERGNAT (42),
Anne-marie ANDRÉ (69),
Mouloud AOUNIT (93),
Janie ARNEGUY (30),
François ASENSI (93),
Dominique ATTIA (93),
Clément AUMENIER (75),
Clémentine AUTAIN (93),
Monique BALLARD (49),
Philippe BARIOL (42),
Florence BAUDRILLART (93),
Dominique BAZET-SIMONI (42),
Pascale BELLIER (69),
Stephan BELTRAN (93),
Tarek BENHIBA (91),
Muriel BENSAID (93),
Brigitte BERGER (76),
Louis BETRAND (92),
Franco BIANCIARDI (93),
Cindy BIGNARDI (59),
Dominique BOIRON (37),
Jean-jacques BOISLAROUSSIE (75),
Béatrice BOSSE (26),
Bernadette BOUCHARD (06),
Bernard BOUCHÉ (69),
Nasser BOUDOUANE (59),
Patricia BOUGON (26),
Nathan BOUMENDIL (92),
Christine BOURBOUZE (93),
Evelyne BOURGOGNE (56),
Bruno BOURNAS (69),
Magali BRACONNOT (13),
Jean BRAFMAN (93),
Patrick BRAOUEZEC (93),
Anne BUCAS-FRANÇAIS (75),
Michel BUISSON (69),
Jean CABALLERO (38),
Marylène CAHOUET (69),
Christine CALANDRA (42),
Roland CALBA (69),
Léa CARLAT (37),
Pantxoa CAUSSARIEU (64),
Michel CEBRIAK (57),
Leila CHAIBI (75),
Luc CHAIX (07),
Anne-marie CHARASZ (92),
Jean-marc CHARASZ (92),
Jean-claude CHARITAT (05),
Jean-louis CHAUSSET (44),
Aline CHITELMAN (44),
Florence CIARAVIOLA (06),
Jean-luc CIPIÈRE (69),
Jean CLAUDE (54),
Jean-jacques CLÉMENT (93),
Yann COCHIN (92),
Mathieu COLLOGHAN (75),
Katel CORDUAN (93),
Emilienne COSSON (35),
France COUMIAN (75),
Pierre COURS-SALIES (93),
Micheline COUTELAN (94),
Bernard COUTURIER (33),
Marie-odile CRABBÉ DIAWARA (25),
Gino CUDA (42),
Veronika DAAE (31),
Alain DARRE (32),
Hendrik DAVI (84),
Roland DE PENANROS (29),
Christiane DEDRYVER (93),
Bruno DELLA SUDDA (06),
Christian DELORD (30),
Sylvain DESSEIGNET (42),
Etienne DOUSSAIN (93),
Anne-marie DUBOIS (06),
Vincent DUGUET (93),
Michel DUPONT (76),
Guy DUTRON (59),
Ardjoune EL-MADANI (93),
Jean-louis EUVRARD (79),
Jean-claude EYRAUD (05),
Laurent EYRAUD (05),
Jean FAUCHÉ (81),
Georges FAUVEL (14),
Henri FERAL (Guyane),
Michael FISHELSON (26),
Bernard FLORIS (38),
Jacques FONTAINE (25),
Jean-marie FOUQUER (76),
Gérard FRETELLIÈRE (72),
Jean-manuel FULLANA (32),
Pierre GAYRAL (95),
Maël GOEPFERT (75),
Serge GOLDBERG (17),
Martine GOUTTE (95),
Jean-louis GRIVEAU (29),
Claudie GRIZARD (69),
Francine GUENOUN (75),
André HAROTTE (57),
Benoît HÉBERT (76),
Pierre HEBERT (76),
Martine HENNECART-LAURENT (59),
Yannick HERBERT (75),
Marie-claude HERBOUX (14),
Jean-pierre ICRE (09),
François JABIN (38),
Pierre JACQUEMAIN (75),
Bernard JACQUIN (31),
Rémy JEAN (13),
Philippe JEANTET (69),
Michèle KIINTZ-TAILLEUR (35),
Gilles KUNTZ (38),
Jean- louis LABATUT (64),
Jean-claude LABRANCHE (13),
Olivier LAFFERRIÈRE (42),
Rachel LAFONTAINE (76),
Robert LAGAL (57),
Delphine LAGRENÉ (95),
Michèle LAGUILLAUMIE (89),
Pierre LAGUILLAUMIE (89),
Mehdi LALLAOUI (95),
Véronique LAMY (75),
Pierre LAPORTE (93),
Sylvie LARUE (Bretagne),
Sabine LASNIER (75),
Claude LATAPIE (78),
Monique LAURIÉ (95),
Hervé LE CROSNIER (14),
Jean LE FLOHIC (22),
Jean-louis LE-BOURHIS (92),
Patrice LEBRUN (69),
Patrice LECLERC (92),
Philippe LECLERCQ (54),
Régis LECURU (60),
Christophe LEMASSON (22),
Samuel LEPUISSANT (Bretagne),
Cécile LEROUX (05),
Martine LESEUR (56),
Laurent LÉVY (94),
Dominique LIOT (31),
Denis MACIAZC (57),
Olivier MADAULE (93),
Raymond MAGUET (21),
Jean-claude MAMET (93),
Patrick MASSOT (06),
Danièle MAUDUIT (22),
Gérard MAUDUIT (22),
Roland MERIEUX (75),
Henri MERMÉ (75),
Jean-pierre MEYER (42),
François MEYROUNE (89),
Noufissa MIKOU (21),
Daniel MINO (74),
Etienne MIOSSEC (22),
Olivier MOLLAZ (63),
Gilles MONSILLON (95),
Alain MONTAUFRAY (93),
Marcelle MONZEGLIO (06),
Jean MOXHON (31),
Jean-claude MULLEMAN (29),
Suzanne MULLEMAN (29),
Richard NEUVILLE (07),
Danielle OBONO (93),
Paul ORIOL (78),
Jean-françois PELLISSIER (75),
Patrick PÉNINCQ (95),
Sophie PÉNINCQ (95),
Evelyne PERRIN (94),
Morand PERRIN (54),
Pascale PERRIN (38),
Frédéric PIC (64),
Christian PIERREL (95),
Pierre-yves PIRA (59),
Eric POISSON (75),
Dominique POUPARD (49),
Maryse POYET (42),
Christian PRÉBOIS (14),
Francois PRENEAU (44),
Jean-claude PRIM (93),
Monique PRIM (93),
David PROULT (93),
Rémy QUERBOUET (44),
Sylvie RABIE (93),
Henri RACINE (22),
Martine RAINAUD (33),
Marc REBUSCHI (69),
Marcel RÉGNY (42),
Luc RENOUX (93),
Florian RIDEAU (75),
Bruno RIONDET (86),
Jean-pierre RIOUAL (76),
Daniel ROMET (07),
Yvette ROSSIGNOL (81),
Michel ROUSSEAU (75),
Edouard RYCKEBOER (29),
Catherine SACKUR (06),
Jean SAGNARD (07),
Pierre SALMERON (92),
hedwige SCOARNEC (31),
Pierre SCOARNEC (31),
Narimane SERKAOUI (07),
Patrick SILBERSTEIN (93),
Edouard SILL (75),
Aline SILVESTRE (69),
Anthony SMITH (51),
Boualem SNAOUI (95),
Roger-pierre SORET (60),
Philippe SOULIER (95),
Nadine STOLL (31),
Gilles SUZE (17),
Jacques TERRACHER (86),
Christophe TERRAS (83),
Jacques TESTART (92),
Elisabeth THIMONIER (69),
Jacques THOMAS (21),
Sylvie TORRES (31,),
Alain TOULERON (69),
Stéphanie TREILLET (94),
Elodie VIEILLE-BLANCHARD (75),
Claire VILLIERS (92),
Bertrand VRAIN (44),
Stéphane WEISSELBERG (93),
Fred YERMIA (44),
Karel YON (59),
Pierre ZARKA (93)

jeudi 12 novembre 2009

L’avortement : un droit, mon choix, notre liberté !


Manifestation le samedi 14 novembre à 14h Nantes place Graslin


En Europe (Pologne, Irlande, Chypre, Malte, Andorre, Lituanie…), les femmes sont en butte à des restrictions au droit à l’avortement ou à son interdiction pure et simple. Dans de nombreux autres pays ce droit est contesté ou menacé : campagnes de culpabilisation des femmes, entraves concrètes à l’avortement…
Aux Etats-Unis, des médecins pratiquant des avortements sont même assassinés. Pourtant le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps fait partie des libertés fondamentales. Elles seules peuvent décider si elles veulent ou non mettre des enfants au monde, quand, combien et avec qui.

Manifestons pour dire NON à l’ordre moral !

L’interruption volontaire de grossesse est légale en France depuis 1975. En 2001, la loi a élargi le droits des femmes : elle a réduit les obstacles à l’égalité d’accès et en a garanti la légitimité.

La politique de santé développée par la loi Hôpital Patients Santé Territoires (loi Bachelot), conduite dans une logique de rentabilisation, frappe de plein fouet l’offre de soins et particulièrement l’activité d’IVG : démantèlement des centres autonomes et des unités fonctionnelles, suppression de locaux et de personnel... Noyés dans les services de gynécologie et d’obstétrique les services d’IVG, non rentables sont loin d’être une priorité. Ce qui entraîne des délais d’attente importants, le non respect des tarifs réglementaires, le refus de prise en charge des mineures et des étrangères sans papiers, une politique de quotas... À terme, sectorisation et fermeture de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères. On le voit, la loi HSPT qui réduit l’accès aux soins dans tous les domaines, permettra à ceux qui veulent interdire l’avortement de restreindre encore la possibilité d’avorter dans de bonnes conditions.

Manifestons parce que ce droit que nous avons gagné nous est cher et pour que ceux et celles qui y sont opposés ou qui l’entravent ne nous l’enlèvent pas !

Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle. Elle seule est experte pour décider si elle peut décider de poursuivre ou non une grossesse non souhaitée. Manifestons pour que toute femme qui demande une interruption de grossesse en France puisse trouver une réponse en France !

Pour tout connaître sur le droit à l’avortement et les moyens de l’exercer Pour manifester notre volonté qu’il soit un droit fondamental, imprescriptible

Manifestation le samedi 14 novembre à 14h place Graslin

Premiers signataires (liste ouverte) : Alternatifs Nantes, Espace Simone de beauvoir, Ligue des Droits de l’Homme Nantes, Mix-cité Nantes, Mouvement Français du Planning Familial Nantes, NPA Nantes, Syndicat des Avocats de France – section Nantes, Syndicat des Étudiants Nantais, Insoumis_es 44, PCF 44, Union Syndicale Solidaires, Association Locale des Femmes Algériennes...

vendredi 6 novembre 2009

Contribution de l'exécutif des Alternatifs au débat des organisations de la gauche de transformation sociale et écologique




Lors de la réunion du 28 octobre des organisations de la gauche antilibérale et anticapitaliste, le Front De Gauche a présenté une contribution écrite visant à clarifier la démarche commune.

Nous considérons donc qu'elle reflète les positions communes des organisations participant au Front de gauche.

Cette contribution comporte, de notre point de vue, des avancées positives. La contribution du FDG fait état d'une disponibilité à des listes larges réunissant le Front de Gauche et des partis ne participant pas au Front de Gauche.

Les Alternatifs défendent la proposition d'un rassemblement large, en partant du constat de la diversité des forces concernées.

Un rassemblement plus large que le périmètre politique du Bloc de Gauche portugais, constitué autour des courants de la gauche radicale et alternative, et de celui de la Linke allemande, constituée autour de courants issus des traditions communiste et socialiste de gauche.

Pour les Alternatifs, ce rassemblement large ne devra pas se limiter aux forces politiques, et donc s'ancrer dans des forums citoyens ouverts aux femmes et aux hommes partie prenantes des initiatives et combats sociaux, associatifs, féministes, écologiques et démocratiques, dans une optique altermondialiste

Le cadre unitaire national actuel couvre un espace politique large, essentiel pour la construction d'une dynamique politique puissante. Les Alternatifs sont donc prêts à poursuivre la discussion avec les formations du Front de Gauche dans la configuration entre ces formations souhaitée par celles ci, mais, bien entendu, dans un cadre unitaire large rassemblant les forces du Front de Gauche et celles qui ne souhaitent pas en être partie prenante.

Les Alternatifs prennent acte positivement de la proposition du Front de Gauche : « Au premier tour ces listes se présenteront de façon « différente » de celles du PS et d'Europe Ecologie » même si nous aurions écrit « indépendante » plutôt que « différente ».

Les Alternatifs partagent les trois objectifs mis en avant : « changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d'un projet alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd'hui ».

La contribution du FDG clarifie la question de la participation à des exécutifs en la liant aux conditions qui la rendent possible : possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme, rapport de force permettant effectivement de l'appliquer, refus de toute participation du MODEM.

Les Alternatifs ont mis en avant une telle démarche conditionnelle. Il serait vain cependant de nier l'obstacle considérable que constitue, vis à vis de cette démarche, l'orientation sociale libérale du PS, au niveau national comme dans les régions.

De ce point de vue, la question concrète des points forts d'un programme de rupture avec le libéralisme et le productivisme dans les régions est essentielle et doit être dès à présent approfondie. La mise en ouvre de ces priorités programmatiques permettrait la participation à des exécutifs, mais, a contrario, le refus par le PS de celles-ci nous interdirait de gérer les régions avec lui.

Les Alternatifs considèrent qu'il reste envisageable que les forces du rassemblement puissent adopter dans les Conseils Régionaux des positions différentes en regard de la participation aux exécutifs en fonction des réponses apportées par le PS aux exigences des listes de la gauche detransformation sociale et écologique.

Les Alternatifs font du rassemblement de toutes les forces présentes au sein du cadre unitaire actuel une priorité en regard de la nécessité historique de développer une dynamique forte de la gauche de transformation sociale et écologique. Ils en appellent au sens des responsabilités de toutes les organisations pour construire l'unité.

lundi 2 novembre 2009

A propos de la polémique publique au sein des Verts 44



"Ecologistes de centre gauche disponibles tant pour une alliance avec la gauche libérale (PS) qu’avec la droite libérale (MODEM)".


L’entretien accordé par François de Rugy au Courrier de l’Ouest, édition du 21 octobre dernier dans le cadre d’un article sur les ambitions de Verts pour les régionales 2010 en Pays de Loire, a le mérite de la clarté sur sa volonté de rapprochement avec le MODEM : « j’ai moi-même amorcé ce dialogue avec François Bayrou. J’ai vu qu’il ya matière à discussion », et parlant de « convergences et de compromis », le député vert affirme : « Nous avons d’ailleurs intérêt à discuter dès maintenant sans attendre le premier tour ».

En dénonçant « la dérive droitière et solitaire inadmissible de François de Rugy », Patrick Cotrel et Yann Hélary, actuels vice-présidents verts du Conseil Régional, (Ouest France 30 octobre) ne dévoilent pas grand secret politique. Mais, surtout, ils s’affirment eux-mêmes, à l’instar de leur mentor et président du Conseil régional Jacques Auxiette, également ouverts à un accord avec le MODEM : « loin d’être dogmatiques concernant la question d’un accord avec le Modem, nous estimons que, si accord il doit y avoir, celui-ci doit se faire sur des bases politiques clairement écologistes et de gauche. Il ne doit en aucun cas trahir nos idées fondamentales de solidarité et il doit surtout être discuté collectivement ». François de Rugy a alors beau jeu de renvoyer les deux élus à leur aigreur pour ne pas avoir été retenus pour figurer en positions éligibles sur la liste régionale des Verts, suite au combat politique, interne au Verts, qu’ils ont nettement perdu (15% des voix) en faveur de la reconduite d’un accord dès le 1er tour avec Auxiette et le PS.

Cette polémique publique a néanmoins l’avantage, pour qui en aurait encore douté, d’éclairer sur le positionnement politique actuel des Verts, toutes sensibilités confondues, à savoir écologistes de centre gauche disponibles tant pour une alliance avec la gauche libérale (PS) qu’avec la droite libérale (MODEM). Les propos très clair de Daniel Cohn-Bendit lors des dernières élections européennes le confirment.

Ce n’est évidemment pas notre choix. Et, si les Alternatifs se retrouvent avec les Verts 44, - mais aussi avec les militant-e-s du Parti de Gauche et du NPA -, dans plusieurs mobilisations écologistes et sociales, notamment contre le projet d’aéroport de Notre Dame des landes et contre la privatisation de la Poste, ils font le choix de la clarté à gauche en articulant, dans les luttes et dans les urnes, exigences écologistes, exigences démocratiques et exigences sociales.

C’est cette boussole qui nous conduit à bâtir aujourd’hui, avec le PG, le NPA, la Gauche Unitaire, les écologistes pour un parti de gauche et, nous le souhaitons, le PCF, avec aussi les dizaines de femmes et d’hommes qui attendent ce signe fort de la gauche radicale , une liste unitaire de la gauche de gauche aux élections régionales en région administrative des Pays de Loire pour y défendre un véritable projet alternatif, écologiste et anticapitaliste pour la Région, pour plus d’égalité, de justice, de liberté individuelle et collective, pour plus de service public, de démocratie et d’écologie. C’est à dire pour un conseil régional qui assume pleinement son rôle politique d’appui aux mobilisations citoyennes, syndicales et écologiques contre la politique de Sarkozy et du MEDEF et celle de l’Union européenne, pour la défense de l’emploi, pour la défense des hôpitaux de proximité et des services publics, pour la promotion de l’enseignement public, notamment en matière d’enseignement professionnel, contre le projet de la réforme territoriale, contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes…

C’est la même boussole qui nous ferait refuser toute alliance au second tour en faveur de listes, PS ou Verts, qui s’associeraient avec le MODEM, non par « dogmatisme », comme l’écrivent Hélary et Cotrel, mais parce que nous voulons transformer radicalement la société et non, au nom du compromis, nous aligner sur une gestion, un peu écolo et un peu sociale, mais tout à fait soumise aux lois d’airain du libéralisme et aux désastres qu’il engendre.