jeudi 29 octobre 2009

Expulsion des roms du bas-Chantenay à Nantes : les parias de l'Europe


Les roms de Chantenay ont été expulsés ce jeudi matin. A la veille du week-end de la toussaint. 20 ans, jour pour jour, après la chute du mûr de Berlin qui leur a ouvert les portes de l’Europe. Sous une présence policière disproportionnée, leurs quelques cabanes ont été démolies et les caravanes en état de rouler tractées en dehors du terrain. Force est restée à la loi, comme on dit. Comme à Calais avec la jungle.

Quelques dizaines de familles roms auront une nouvelle fois fait le constat qu’ils ne sont que les parias de l’Europe. Pendant que la majorité de ceux qui ont décidé leur expulsion profiteront de quelques jours de vacances tranquilles, ils erreront en quête d’un nouvel endroit où poser leur misère. Et les murs de blocs de pierre continueront de fleurir partout où les autorités estiment qu’il y a risque de stationnement de caravanes.

Saura-t-on un jour les ravages de cette politique brutale et cynique sur les dizaines d’enfants qui, avec leurs parents, s’étaient un jour posés dans le Bas-Chantenay ?

Les Alternatifs estiment qu’il appartient l’ensemble des communes de Nantes Métropole de mettre en œuvre concrètement une réelle politique d’accueil des populations roms. Et que si fermeté il doit y avoir c’est à l’endroit des communes qui n’assument pas cette responsabilité, pas contre les hommes et les femmes qui en sont les victimes, comme cela été le cas ce triste jeudi matin.

lundi 26 octobre 2009

Appel commun du Nouveau Parti Anticapitaliste, du Parti de Gauche, des Alternatifs, de la Gauche Unitaire et de l’Appel pour un parti de gauche écolo


Jeudi 22 octobre, des délégations du Nouveau Parti Anticapitaliste, du Parti de Gauche, des Alternatifs, de la Gauche Unitaire et de l’Appel pour un parti de gauche écologiste de Nantes se sont rencontrés.

Les organisations de la gauche de la gauche constatent les ravages provoqués par la crise dans laquelle la politique des classes dirigeantes a plongé le monde. Ils dénoncent les vagues actuelles de licenciements et les attaques permanentes de Nicolas Sarkozy, du gouvernement et du Medef contre les salarié-e-s, actifs et sans emplois, les femmes et les jeunes. La volonté d’aggraver, une nouvelle fois et au lendemain des élections régionales, les conditions et l’âge du départ à la retraite en est un élément révélateur.

Ensemble, NPA, Parti de gauche, Alternatifs, Gauche Unitaire et Appel pour un parti de gauche écologiste, condamnent la logique productiviste qui entraîne une crise écologique sans précédent : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions et mise en danger des moyens d’existence de millions d’êtres humains.

Ensemble, ils constatent la dérive libérale du PS et des Verts (notamment en faveur des traités libéraux qui régissent l’Union Européenne) et le fossé de plus en plus grand entre les aspirations populaires et l’offre de la gauche institutionnelle. La tentative de création d’une coalition Rose/Vert/Orange (PS/Verts/Modem) ne peut que favoriser de futures victoires électorales de la droite, comme l’Italie et l’Allemagne ont pu l’illustrer. Cette vision de la politique à courte vue inquiète grandement nos organisations, face à la nécessité de tourner enfin la page du capitalisme et de ses pratiques.

Face à cette situation, le NPA, le Parti de Gauche, les Alternatifs, la Gauche Unitaire et l’Appel pour un parti de gauche écologiste s’accordent à favoriser l’unité la plus grande dans les luttes contre les projets de la droite et du patronat que ce soit dans le domaine social, écologique, ou encore des droits et des libertés.

Nos formations estiment indispensable d’unir les forces de gauche qui rejettent la logique du système capitaliste, dès les élections régionales. Il est urgent de rendre plus crédible une véritable alternative, pour porter les exigences des classes populaires et défendre un programme d'urgence face aux crises de ce système destructeur.

Ensemble, ils se prononcent pour des listes communes, indépendantes du PS et des Verts, sur la base d’un programme de rupture avec le capitalisme. Celui-ci se concrétiserait sous la forme d’un plan d’urgence social et écologique, à décliner suivant les réalités régionales (licenciements dans la région, aéroport Notre-Dame-des-Landes, transports, éducation, formation professionnelle, …).

D’ores et déjà ils décident :

- la mise en place d’un réseau d’information et d’alerte entre leurs organisations ;

- la mise en place d’un comité de liaison permanent afin de pouvoir réagir et intervenir, en commun, en soutien aux mobilisations et décider d’initiatives communes ;

- l’appel au Parti Communiste Français de prendre toute sa place dans cette initiative unitaire sans précédent.

samedi 24 octobre 2009

Hommage à Ymer Jaka


Ancien ministre de la culture du Kosovo, co-fondateur du comité de défense des Droits de l’homme de Pristina et universitaire réputé M. Ymer JAKA est décédé le 18 octobre à Pristina. Depuis trois mois, M. JAKA était soigné à Nantes pour une tumeur cancéreuse.

Ancien ministre de la culture du Kosovo, du temps de la Yougoslavie de Tito, M. Ymer JAKA s’était vivement opposé à la politique ultranationaliste des dirigeants serbes et aux incessantes violations des droits humains dont étaient victimes les albanais du Kosovo. Cette attitude lui valut, ainsi qu’à sa famille d’être interdit de toute activité professionnelle. Radié de l’Université, Ymer JAKA devint un des piliers de la résistance de la société albanaise face à l’oppression serbe.

En 1999, M. Ymer JAKA, exilé par la guerre ouverte déclenchée par la Serbie de Milosevic contre le Kosovo, trouva refuge à Nantes. Grace aux efforts de Jean-Marc Ayrault et de la municipalité nantaise, sa famille, expulsée en Macédoine puis en Turquie, put l’y retrouver rapidement.

Jusqu’à ce qu’il lui soit possible de retourner au Kosovo, M. Ymer JAKA vécut à Nantes où il travailla dans le cadre du projet de solidarité « Partner for Kosovo » financé notamment par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement. Pendant ces longs mois, il anima également de nombreux débats sur la situation au Kosovo dans le département et la grande région.

A son retour au Kosovo, Ymer JAKA reprit sa place de chercheur à l’Université de Pristina.

Homme de culture et de conviction, francophone autant que francophile, auteur de nombreux ouvrages et traductions, en albanais et en français, M. Ymer JAKA avait su tisser de nombreux liens d’amitié à Nantes et sa région.

A plusieurs reprises, il avait donné des articles à la presse locale et nationale des Alternatifs. Deux courtes phrases extraites d’un article rédigé en avril 2001 résument ce qu’étaient ses convictions et engagements : « La majorité écrasante des Albanais se rend compte qu’il n’est plus temps de tracer de nouvelles frontières et que l’avenir des Balkans est son intégration dans l’Union Européenne, dans laquelle les frontières sont relativisées » et « Au Conseil des droits de l’Homme, il y a encore beaucoup à faire. Parmi nos priorités, c’est la défense des droits des minorités, notamment serbes et roms, sur lesquelles nous sommes concentrés ».

Un hommage officiel lui a été rendu au Kosovo par le Président de la République M. Fatmir Sejdiu.

Les Alternatifs 44 saluent la mémoire d’Ymer Jaka, infatigable militant de l'émancipation et de la dignité humaine, et adressent leur amitié et leurs condoléances à Meli, son épouse, et à ses enfants.

mercredi 21 octobre 2009

"Des méthodes indignes d'un parti de gauche"



Le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste et les Alternatifs, s’indignent à la suite du traitement infligé à des militants de l'ACIPA venus déployer leur banderole contre l'aéroport de Notre Dame des Landes au meeting de lancement de la campagne pour les élections régionales présidé par Jacques Auxiette.

Venus pacifiquement vendredi soir au meeting du Parti Socialiste, cinq militants anti aéroport ont été pris à parti par cinq hommes vociférant insultes et menaces de mort. Ceux-ci, tentant de leur arracher des mains la banderole « Non à l'Ayraulport couteux-anti écologique », les ont jetés à terre, traînés hors de la salle et frappés. Le tabassage s'est terminé après l'intervention de deux responsables socialistes.

Ces méthodes de nervis sont indignes d'un parti de gauche démocratique se réclamant de l’héritage de Jaurès. Et les accusations « d’affabulations » portées par Alain Gralepois, contre les militantEs de l’ACIPA, sont indignes de la part d’un élu républicain et responsable régional du PS.

Nous, PG, NPA et Alternatifs, ne pouvons imaginer que le Parti Socialiste ne revienne pas à la raison et à sa responsabilité pour sanctionner de tels agissements. Nous soutenons la plainte des camarades molestés de l’ACIPA et répétons notre engagement indéfectible aux côtés de toutes celles et ceux qui mènent depuis 40ans la lutte exemplaire contre le projet de l’aéroport, pour une nouvelle politique de « ménagement du territoire », écologique, sociale et démocratique, respectueuse des citoyens et de leur cadre de vie.

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dimanche 18 octobre 2009

Copenhague 2009 : sommet international sur le changement climatique. Ne les laissons pas jouer avec notre avenir


Du global au local, mobilisons-nous ! Multiplions les collectifs locaux !

Montée des mers, destruction des écosystèmes, désertification, migrations forcées… Si nous ne réduisons pas massivement et rapidement nos émissions de gaz à effet de serre, les conséquences environnementales et sociales du changement climatique seront catastrophiques.

En décembre 2009 aura lieu à Copenhague le 15ème sommet des Nations Unies qui doit parvenir à un nouvel accord mondial de réduction des gaz à effet de serre. Les pays développés, qui ont une responsabilité historique particulière, doivent selon la communauté scientifique internationale diminuer de 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici

2020, de 95% d’ici 2050, mais de tels engagements ne sont pas vraiment à l’ordre du jour… Face à l’inertie et à l’irresponsabilité des classes dirigeantes, organisons-nous, et faisons entendre notre voix ! Jeunes militants associatifs, altermondialistes, politiques, écologistes, syndicalistes, nous avons décidés nous coordonner au sein du collectif « Jeunes pour le climat et la justice sociale ».

Nous revendiquons :

- Un accord international ambitieux de réduction des émissions, correspondant aux objectifs préconisés

- Une justice climatique, avec notamment des transferts technologiques et financiers significatifs vers les pays du Sud

- Des politiques radicales, alternatives et solidaires, du local au global : taxation internationales, sobriété énergétique, relocalisation et démocratisation de l’économie, protection des biens publics mondiaux…


En lien avec le collectif français « Urgence climatique Justice Sociale » et le réseau international « Climate Justice Action », nous voulons contribuer à l’organisation d’une mobilisation large, notamment dans la jeunesse, par des campagnes d’information, l’organisation de la participation au sommet, la construction et mise à disposition d’outils de mobilisation pour les militants.

Pour faire vivre la campagne partout où il sera possible de mobiliser et de démocratiser la question climatique, nous appelons à la multiplication des collectifs locaux, afin de porter une mobilisation qui soit la plus large possible.

Face à l’urgence climatique et sociale, agissons du local au global !

Ne les laissons pas jouer avec notre avenir !

Pour participer à la campagne, contactez nous : jeunes.climatjustice@gmail.com

Site : http://jeunesclimatjustice.fr

Collectif « Jeunes pour le Climat et la Justice sociale »

Attac Campus, Avenir Climat, Fac Verte, Fédération Sud Etudiant, Jeunes Alternatifs, Jeunes Laïcs et Solidaire, Jeunes Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, NPA Jeunes, Parti de Gauche Jeunes, Union nationale des Etudiants de France, Zone d’écologie populaire.

samedi 17 octobre 2009

Maintenant avancer vers l'unité de l'autre gauche !


Le 16 octobre, les formations de la gauche de transformation sociale et écologique ont abordé sur le fond la question de la stratégie de construction de leur rassemblement aux élections régionales.

Rien n'est encore acquis, mais un débouché unitaire est possible. Une nouvelle réunion aura lieu le 28 octobre, les Alternatifs souhaitent qu'elle permette enfin l'affirmation d'un positionnement commun en faveur de listes unitaires des gauches anticapitalistes, anti-libérales et de l'écologie radicale, et que s'engage le travail sur un projet alternatif commun.


CONTRIBUTION des ALTERNATIFS à la réunion du 16 octobre

Le processus de discussion engagé entre les forces de la gauche de transformation sociale et écologique doit conduire chacune de ces forces à exposer clairement sa stratégie : c'est la condition d'un travail en commun en confiance et dans la durée.

Pour les Alternatifs l'enjeu stratégique est de faire émerger une gauche alternative, féministe, autogestionnaire et écologique, à vocation majoritaire, ancrée dans les mobilisations et à même de porter et appliquer des objectifs permettant de dépasser le capitalisme productiviste.

Le combat contre ce système est à mener d'abord dans les mobilisations sociales et aussi dans les urnes.

La mobilisation populaire est la clef de ce combat, et ce, quelles que soient par ailleurs la place respective que peuvent donner nos diverses organisations aux luttes et aux élections dans leur stratégie.

Etre en capacité de porter des réformes majeures d'abord dans les luttes, et si les conditions en sont remplies dans les institutions, est aussi un facteur de construction d'une gauche d'alternative. En effet, l'enjeu pour la population se situe sur ce terrain plus que sur celui du changement des rapports de forces entre formations de gauche, souvent renvoyées dos à dos dans une période de crise profonde de l'engagement et des perspectives politiques.

Le système capitaliste n'est plus supportable, sur les plans économique, démocratique, social, et écologique. On ne peut s'en tenir à des aménagements à la marge. Une alternative globale est vitale : là est la ligne de partage première avec les sociaux et écolos libéraux;

Aucune de nos organisations n'est seule en mesure de construire une force politique efficace à une échelle de masse. Ensemble, nos organisations doivent constamment contribuer à développer l'échange, sans hiérarchisation entre le social et le politique, avec les mouvements d'émancipation, féministes, altermondialistes, écologistes, sociaux, démocratiques...

Nous ne pouvons préjuger de la forme que prendra/prendront la force/les force(s) politique(s) au service de l'émancipation. Au stade actuel, c'est un front commun durable des forces et organisations de la gauche de
transformation écologique et sociale qui est à l'ordre du jour. Le front commun peut donner espoir dans les luttes, et force à nos propositions. Sa durabilité est condition de crédibilité.

Nous devons assumer la rupture stratégique avec les sociaux et écolo-libéraux et leurs organisations, car nos projets sont contradictoires. Mais cette affirmation ne nous conduit pas à mettre un trait d'égalité entre la droite d'une part, le PS et les écolo-libéraux d'autre part, et ce, tant en termes de bases sociales que d'orientation.

Nous pouvons assumer des compromis avec ces forces sur des plate formes communes, mais toujours à l'aune des rapports de forces et de contenus en mesure de changer vraiment la société, pas au nom d'un moindre mal souvent alibi de l'alignement.

Pour ce qui concerne les élections régionales, cette démarche conduit les Alternatifs au positionnement suivant :

- Les Alternatifs réaffirment leur orientation en faveur d'un rassemblement durable, dans les mobilisations comme dans les urnes, d'une gauche de transformation sociale et écologique, pour une alternative au capitalisme et au productivisme. Cette construction politique nécessite tout autant l'unité des organisations politiques de gauche de transformation sociale et écologique que la mobilisation et la créativité populaire, non comme relais des partis politiques mais comme contribution décisive au processus de rassemblement.

- Les régionales à venir peuvent être l'occasion de faire un pas en avant pour, ensemble, avec les citoyens-ne-s, les associatifs et les syndicalistes, porter les exigences des travailleurs et des classes populaires, et contribuer ainsi à encourager, renforcer l'unité contre la droite et le patronat pour changer le rapport de force.

- Au premier tour, les Alternatifs défendent la perspective d'un accord national pour des listes communes de la gauche et de l'écologie antilibérales et anticapitalistes, sur la base d'une plate- forme et de propositions communes, listes indépendantes du PS.

- Nous ne sous-estimons pas le travail qui a pu être mené par des élu-e-s du PCF, du PG et d 'autres courants dans les conseils régionaux, cependant, pour les Alternatifs des listes unitaires larges de la gauche de transformation sociale et écoloqiue peuvent permettre de renforcer la présence de la gauche anticapitaliste et antilibérale dans les conseils régionaux, d'adosser le travail de ses futurs élu-e-s à une vrai dynamique politique et militante.

- Pour le second tour, afin de battre la droite, les Alternatifs défendent une fusion démocratique assurant une répartition juste entre les différentes listes se réclamant de la gauche et de Régions Ecologie. Une telle démarche exclut des accords avec des listes intégrant le MODEM.

- Les élu-e-s issu-e-s du rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique seront au service des mobilisations et porteurs de propositions alternatives. En cas de victoire face à la droite, si le rapport de force ne permet pas d'appliquer un projet commun, nous ne nous engagerons pas dans une solidarité de gestion. Les élus s'engageront à soutenir toute proposition allant dans le sens du projet et à combattre toute proposition contraire.

- Pour les Alternatifs, l'existence de divergences sur le type d'accords après le deuxième tour (participation ou non à l'exécutif régional) parmi les composantes du rassemblement ne doit en aucun cas être un préalable au rassemblement lui-même ; le pluralisme de celui ci doit être assumé et il faut battre la droite.

C'est avec la volonté d'aboutir à un accord politique pour les élections régionales, première étape d'un front commun durable à vocation majoritaire, que les Alternatifs participent aux réunions de toutes les forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste.

Les Alternatifs agiront pour que s'engage maintenant, à partir de ce cadre unitaire, un large débat :

- sur les contenus d'une politique en rupture avec la logique du système capitaliste et du productivisme pour les régions,
- pour une politique de solidarité et de coopération juste et équitable au niveau international
- pour des démarches et propositions communes au service des mobilisations populaires
- pour l'ouverture, à travers la mise en place de forums citoyens, de ce cadre unitaire aux citoyennes et aux citoyens, associatifs, syndicalistes, intéressé-e-s par les contenus et la démarche de ce rassemblement
- plus globalement pour des discussions sur tous les points à régler pour trouver un accord, y compris la démarche stratégique, permettant de construire l'unité de la gauche de gauche et de l'écologie radicale.

Afin de ne pas dissocier le dire et le faire, nous devons travailler à un programme pour les régions et aux mesures clés à porter dans les conseils régionaux, y compris dans le cadre de discussions avec le PS et les Verts. A défaut, nous reproduirions les vieilles démarches : programme radical pour les élections, compromis au rabais dans les institutions.

Notre responsabilité est grande : divisés nous laisserions le champ politique s'organiser à gauche autour d'un débat entre le PS et les Verts, avec l'appoint éventuel du MODEM. Construire notre unité, c'est refuser le choix sans espoir entre soumission au PS et marginalité, c'est aussi exprimer et traduire en positif à travers un projet alternatif l'écoeurement généralisé et la désespérance et la colère sociale grandissantes qui peuvent -faute d'espoir et de perspectives- faire l'objet d'une récupération par l'extrême-droite.

jeudi 15 octobre 2009

Notre Dame des Landes : mensonges et faux arguments


La déclaration signée par les 18 maires de la majorité de Nantes-métropole est un modèle du discours politique d’hier voire d’avant-hier ! Tous les procédés rhétoriques sont appelés à la rescousse :

- les grands mots : « avenir, générations futures, ambition, développement et progrès durables, otages, acte fort… » ;

-les affirmations péremptoires : « ce projet renforcera la création d’emplois », « seul le transfert permet de régler la question de la sécurité », « l’intérêt stratégique du projet est établi », « il est impossible de construire une seconde piste » .

Pas un mot en revanche sur les bouleversements en cours, sur la crise économique, écologique, sociale qui devrait nous faire repenser le mot de « développement », sur le choix de société qu’implique ce projet de nouvel aéroport ; pas un mot sur les investissements qui, en cette période difficile pour les finances publiques, lui seront forcément sacrifiés. Tout juste un mot pour dire que le financement devrait être très majoritairement privé mais jusqu’où exactement ? Avec quelles garanties ?


Mesdames et messieurs les maires, votre agacement devant le travail remarquable d’analyse des opposants n’y fera rien, le doute est de plus en plus partagé ; les derniers arguments qui sortent du chapeau aujourd’hui (subventions publiques qui ne seraient que des avances remboursables, fermeture de la piste de Bouguenais) montrent surtout qu’on ment en permanence depuis le début et à peu près sur tout. Pas étonnant que l’opposition de droite de Nantes-métropole apporte son soutien à ce choix productiviste.


Mesdames et messieurs les maires, écoutez plutôt ce que disent les pilotes sur les questions de sécurité et le besoin de 2 pistes, au lieu de vous fier aux sirènes du secteur du BTP.


Nous, Alternatifs, Gauche unitaire, NPA, Parti de Gauche, réaffirmons notre profond désaccord avec un projet et des méthodes dépassés, demandons la réouverture d’un débat totalement transparent et appelons les citoyens à se saisir de leur avenir sans laisser aux politiques, qui prétendent savoir tout mieux qu’eux, le monopole de la parole et de la décision.

Cette réaction communedes Alternatifs, de la Gauche Unitaire, du NPA et du Parti de Gauche de Loire Atlantique répond à la déclaration des 18 maires de la majorité PS et apparentée de Nantes-métropole

mardi 13 octobre 2009

Manifestation nationale pour les Droits des Femmes samedi 17 octobre


Pour une société féministe et autogestionnaire

Les Alternatifs 44 appellent à participer à la manifestation nationale pour les droits des femmes samedi prochain 17 octobre, 14h30, Place de la Bastille.
(déplacements collectifs au départ de Nantes)


Le féminisme et l’autogestion n’attendent pas la rupture anticapitaliste et la révolution : les pratiques féministes et autogestionnaires existent déjà.

L’offensive libérale, les attaques à la fois contre les acquis sociaux, les services publics, les droits et les libertés démocratiques, fragilisent encore plus les femmes déjà touchées par les discriminations et les inégalités.

Les résistances et les mobilisations unitaires sont indispensables à la fois pour dire non, pour construire un rapport de forces mais aussi pour redonner confiance et espoir.

Parce qu’ils défendent un projet alternatif de société, basée sur l’émancipation humaine, individuelle comme collective, et luttent contre toutes les oppressions et les discriminations, les Alternatifs conjuguent féminisme et autogestion.

Pour les Alternatifs, une société féministe est de fait autogestionnaire parce qu’elle permet

• l’autodétermination de toutes et tous (quelque soit la sexualité ou le genre) dans la société

• l’égalité des droits

• le refus des violences

• une meilleure répartition du temps de travail et sa réduction : 32 heures en quatre jours, du temps pour vivre et participer ensemble à la vie citoyenne, du travail pour toutes et tous

• le partage des tâches et des responsabilités dans la sphère privée comme dans la vie sociale et professionnelle

• une éducation basée sur le respect et l’égalité de tous et toutes sans discrimination ni stéréotypes sexistes

• la remise en cause de l’exploitation et de toutes les oppressions, notamment celle de la domination masculine

• la parité stricte dans les institutions et la vie politique, avec non cumul et limitation dans le temps de tous les mandats

Pour une société féministe et autogestionnaire

Pour les Alternatifs, féminisme et autogestion sont incompatibles avec le capitalisme.

Le féminisme se réclame de l’autogestion dans l’organisation de ses luttes et dans ses projets, l’autogestion appelle le féminisme en remettant en cause toutes les oppressions.

Le féminisme et l’autogestion n’attendent pas la rupture anticapitaliste et la révolution : les pratiques féministes et autogestionnaires existent déjà, développons-les partout, c’est ainsi que nous construisons le projet alternatif et que nous préparons les ruptures nécessaires.

dimanche 11 octobre 2009

Que penser de la « Taxe Carbone » ?


Loin de marquer un jalon dans une politique de rupture avec une économie destructrice des écosystèmes, la « taxe carbone » s'inscrit dans la continuité d'une politique libérale dans laquelle la production et la consommation sont régies par le marché. Alors qu'une véritable fiscalité écologique aurait pu constituer un volet essentiel d'une politique de reconversion écologique de l'économie, la « taxe carbone » à la Sarkozy protège les intérêts des entreprises les plus polluantes, ne touche pas aux intérêts du lobby nucléaire et s'avère n'être que le vernis vert d'une économie qui poursuit sa lancée sur la voie de la destruction de la planète.


Eléments explicatifs

À partir du 1er janvier 2010, les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la combustion des énergies fossiles seront taxées sur la base de 17€ la tonne. Cette taxe s'appliquera au fioul, à l’essence, au gasoil, au gaz, au charbon et au GPL. Le prix de « 17 €/tonne de CO2 » impliquera un surcoût de 4,5 cts par litre de fioul ou de gasoil, 4 cts par litre d'essence et 0,35 cts par KwH de gaz. La taxe s'appliquera aux ménages et aux entreprises. Elle ne touchera pas le transport aérien, ni les grandes entreprises déjà soumises au système européen des permis d'émission (dont les fournisseurs d'électricité).

Le gouvernement estime qu'à ce prix, le coût moyen par foyer sera de 74€ pour l'année 2010. Il s'est engagé à compenser ce coût par un crédit d'impôt – ou un chèque vert – qui sera versé aux ménages dès février 2010. Ce montant sera de 46€ par adulte et 10€ par enfant, auxquels s'ajouteront 15€ par adulte au cas où le foyer réside dans une zone non couverte par les transports en commun. En ce qui concerne les entreprises, aucune compensation n'est prévue, les entreprises bénéficiant de l'annulation de la Taxe Professionnelle portant sur les actifs industriels.


La taxe carbone est-elle juste socialement ?


A priori, il est difficile de la présenter comme anti-sociale, du moins, si on ne considère que son volet « particuliers ». En effet, l’intégralité des prélèvements étant redistribuée sur une base uniforme, cette taxe agit en réalité comme une redistribution des sommes prélevées. Plus précisément, d’après une étude de l'ADEME[1] (cette mesure serait favorable aux 3 déciles[2] inférieurs et pénaliserait les 7 déciles supérieurs.


Si on intègre les mesures touchant les entreprises, on ne peut en revanche qu’être choqué-e par la différence de traitement entre les grandes entreprises soumises au système européen des permis d'émission, qui sont exonérées de cette taxe, et les autres. Il existe en effet une différence de taille entre les deux mécanismes : les permis d'émission sont accordés gracieusement aux industries polluantes, tandis que la taxe carbone implique une somme à payer. On sait par ailleurs de quelle manière les mécanismes de flexibilité associés au système des permis (dont les « Mécanismes de Développement Propre »), ainsi que l’instauration d’une bourse du carbone, permettent aux entreprises les plus habiles en matière de spéculation, et les plus aptes à utiliser les possibilités de détournement du système (investissements dans les pays du Sud qui rapportent doublement, financièrement et en termes de quotas d’émissions) à sortir gagnantes de ces pseudo-mesures écologiques. On ne peut également que s’indigner de ce que les « producteurs agricoles », qui contribuent au réchauffement climatique de par l’influence de gaz autres que le CO2, liés à l’élevage (méthane ; protoxyde d’azote) au potentiel de réchauffement dramatiquement plus grave (23 fois plus pour le méthane ; 296 fois plus pour le protoxyde d’azote), ne soient pas concernés par l’instauration de la taxe, ce qui semble indiquer clairement quels intérêts le gouvernement protège.


Par ailleurs, considérée dans un paysage fiscal plus large, l’instauration de la « taxe carbone » peut inquiéter. Elle est en effet associée à la réforme de la Taxe Professionnelle (TP), qui occasionnera une perte nette d'environ 8 milliards d'euros pour le budget de l'État. Le produit attendu de la Taxe Carbone sera de l'ordre de 4,3 milliards d'euros, dont 2,3 milliards environ redistribués aux ménages, soit 2 milliards nets prélevés sur les entreprises. La combinaison de l'abandon de la TP et la mise en place de la taxe carbone aboutit donc à faire un cadeau de 6 milliards d'euros aux entreprises. La TP alimentait essentiellement les budgets des collectivités territoriales, et on peut valablement se demander si l’effet combiné des deux taxes ne risque pas d'amener les collectivités locales à augmenter les prélèvements aux particuliers, ce qui, au final, pèsera sur les ménages.


Est-elle efficace écologiquement ?


La première remarque à faire au sujet de cette taxe est qu'elle évite soigneusement de pénaliser la consommation électrique, ce qui, dans l'environnement industriel français, constitue une prime indiscutable à l'énergie d'origine nucléaire. Souvent présentée comme une énergie « propre » en ce qui concerne le climat, la filière nucléaire émet néanmoins des quantités de GES non négligeables, liées au cycle de vie des réacteurs (construction, démantèlement), et de leur combustible (extraction, transport, retraitement…). Alors que la voie d'une économie véritablement écologiste devrait reposer surtout sur des encouragements aux économies d'énergie, cette « taxe carbone » constitue en fait une prime à l'énergie nucléaire.


Nous avons mentionné plus haut l’impact de l’agriculture, et notamment de l’élevage, qui est responsable sur Terre de 18% des émissions de GES (rapport de la FAO, novembre 2006). Il est très préoccupant que la taxe fasse l’impasse sur un secteur aussi important. Il est par ailleurs incompréhensible que le secteur aérien, qui est responsable de 4% des émissions de gaz d’origine anthropique, proportion en augmentation très rapide, soit également exclu de la taxation (comme c’est déjà le cas pour le transport aérien international, qui n’est pas comptabilisé dans le cadre du protocole de Kyoto).


Deuxièmement, on peut s’interroger sur les effets dissuasifs sur la consommation d’une taxe au montant aussi faible, qui ne pèsera que de 80€ par an sur les ménages les plus touchés, c'est-à-dire les plus riches (d’après l’étude de l’ADEME). Est-ce en demandant une somme aussi modique au dixième de la population ayant les revenus les plus élevés que l'on espère les voir changer de comportement ? La manière dont le débat a été orchestré par le gouvernement montre que celui-ci ne voulait surtout rien faire qui pénaliserait la consommation et donc les profits des entreprises : on a laissé un tollé s'installer autour d'un prélèvement de 32 € la tonne pour, quelques mois plus tard, diviser ce montant par presque deux et instaurer une redistribution totale de ses bénéfices, ce qui divise à nouveau ses effets sur les ménages les plus riches par 2 ! On aurait voulu dénigrer une fiscalité écologique qu'on ne s'y serait pas mieux pris...


Enfin et surtout, il s’agit d’un dispositif censé conduire à une réorientation des comportements, mais qui ne participe d’aucune politique permettant à ces comportements de se réorienter vers des pratiques moins nocives écologiquement. Il s’inscrit dans le cadre d’une politique de casse des services publics (fret ferroviaire, transport de passagers) et de soutien aux activités les plus polluantes (industrie automobile, élevage, autoroutes…). De manière générale, une mesure dissuasive n'a de sens que si elle s'accompagne d'une politique offensive offrant aux agents économiques de réels choix. Ce n'est bien entendu aucunement l'orientation du gouvernement qui consiste à laisser le marché régler les choix économiques fondamentaux pour le meilleur profit des détenteurs de capitaux.

Des propositions alternatives

Si taxe il doit avoir, nous revendiquons le principe du pollueur-payeur, c'est-à-dire que les responsables des émissions de GES soit taxés sans exemption – de même que nous nous prononçons pour une fin des exceptions dans l’application de la TIPP (transport aérien ; marins-pêcheurs ; taxis…) – : production d’énergie y compris nucléaire ; grandes entreprises soumises aux permis d’émission ; agriculture.

Surtout, nous n’envisageons une telle taxe que dans le cadre d’une politique écologique ambitieuse et cohérente. La fiscalité doit accompagner une telle politique, elle ne doit pas s’y substituer. Cette politique doit reposer :


- sur un renforcement et une écologisation des services publics, notamment du transport et du logement, sous contrôle des salarié-e-s et des usager-e-s, avec soutien au fret ferroviaire, et isolation thermique des bâtiments.


- sur un financement important de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables, et une aide fiscale aux particuliers et aux entreprises qui désirent recourir à ces énergies.

- sur une relocalisation de la production, notamment alimentaire (avec un soutien à la production coopérative locale), et une incitation aux économies d’énergie et à des pratiques réductrices de l’empreinte écologique et climatique (réduction de la part animale dans l’alimentation)


- sur une rupture avec le culte de la productivité, et une réduction du temps de travail pour tou-te-s, avec une réappropriation des bénéfices des entreprises par les travailleurs/euses au détriment des détenteurs/trices du capital.

(cette contribution est une première synthèse des débats chez les Alternatifs. Elle a été rédigée par Elodie Vieille Blanchard)

PCF 44 : front républicain derrière Auxiette contre front de gauche ?



« Face à l’offensive de la droite qui espère reprendre la main pour aggraver une situation sociale qui pèse terriblement sur les familles populaires, nul doute que les communistes auront à cœur de tout faire pour contribuer au rassemblement le plus large à gauche dès le 1er tour. Rassemblement sur un contenu progressiste ambitieux pour un nouveau développement des politiques publiques régionales. Ce sont à mon sens les conditions nécessaires pour que la gauche soit à la hauteur des enjeux de 2010, à l’inverse des logiques politiciennes qui semblent dominer les positionnements de plusieurs autres forces à gauche, favorisant du même coup la droite de Fillon-Sarkozy ».

Pour qui en aurait douté, l’édito de Gilles Bontemps, vice-président communiste du Conseil Régional, dans la dernière livraison des Nouvelles de Loire Atlantique, signe la décision de la direction du PCF de s’opposer à la construction d’une liste de la gauche de gauche pour les prochaines régionales en Pays de la Loire. Ne doutons pas que le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, composantes du Front de Gauche, apprécieront d’être affublés d’être dans des « logiques politiciennes » pour, au contraire, œuvrer à la construction, dans le luttes et dans les urnes, d’une alternative tant à la politique de Sarkozy-Fillon qu’au social-libéralisme version Auxiette.

Gilles Bontemps ne fait, évidemment, pas la moindre référence aux appels du pied de l’actuel président de la région au MODEM : « Je ne pense pas que les gens honnêtes du MoDem se reconnaissent dans les thèses de Philippe de Villiers », avant d’appeler « les centristes et les démocrates » à constituer un « front républicain » en vue des élections régionales de 2010. Citons encore son : « On partage des valeurs communes avec des centristes, des humanistes, des démocrates chrétiens ». (Ouest France 12 septembre).

S’il n’est pas certains que la décision des communistes de Loire Atlantique fasse consensus tant dans les autres fédérations communistes de la région administrative que chez nombre de militant-e-s de ce parti, il reste que son annonce tend à torpiller les débats nationalement en cours entre les partis de l’autre gauche (PCF, PG, NPA, GU, Alternatifs, Fédération, PCOF).

En faisant la part belle au bilan de la mandature Auxiette - qui, pour notre part, nécessite non d’être rejetée en bloc mais de faire l’objet d’un bilan critique lucide - Gilles Bontemps confirme que le PCF 44 n’entend pas contester l’hégémonie électorale et politique du PS, mais de s’y résigner et de s’y soumettre.

Cela ne donne que plus de responsabilités aux autres composantes de l’autre gauche locale, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, pour lancer sans tarder une campagne régionale commune.

lundi 5 octobre 2009

Votation citoyenne : 46 541 votant-e-s en Loire Atlantique


45 713 non – 616 oui – 202 nuls

Aucun des initiateurs n’avait prévu un tel succès populaire. Et un tel engouement citoyen pour défendre le service public.

C’est le constat unanime qu’ont fait les principaux porte-parole des syndicats, associations et partis politiques, dont les Alternatifs, qui ont uni leurs efforts pour cette votation citoyenne.

Tous indiquent avoir été assaillis d’appels téléphoniques en provenance des communes où cette consultation citoyenne n’était pas organisée ou pour connaitre le lieu exact de la votation.

Et, une fois n’est pas coutume, c’est unanimement qu’ils considèrent ces résultats comme un point d’appui décisif pour contraindre le gouvernement à retirer son projet de loi et qu’ils annoncent de nouvelles mobilisations sociales et citoyennes pour y parvenir.

vendredi 2 octobre 2009

Ils n’empêcheront pas la population d’exprimer massivement son refus de la privatisation de La Poste !


En traduisant devant le Tribunal Administratif, les maires d’Indre, Boussay et Soulvache, et en obtenant l’annulation des délibérations prises par les conseils municipaux de ces communes pour l’organisation de la votation citoyenne contre la privatisation de La Poste, le Préfet de Loire Atlantique a confirmé la volonté du gouvernement de tout faire pour limiter l’impact de cette mobilisation citoyenne.

Les Alternatifs 44 apportent leur soutien aux élu-e-s des trois communes concernées et à tous-tes celles et ceux qui se sont engagés pour que les citoyen-nes puissent exprimer leur opinion sur le projet gouvernemental d’ouverture du capital de La Poste.

Les Alternatifs 44 mettront tout en œuvre pour que le succès de la votation citoyenne mette en échec le zèle ridicule du premier représentant de l’Etat en Loire Atlantique pour entraver un exercice de démocratie citoyenne et exprime avec force l’opposition massive des citoyen-nes du département à toute privatisation de La Poste.