mercredi 30 décembre 2009

La Cour des Comptes et l'avantage maternel retraite (MDA) : petite analyse de texte


Petite analyse de texte : observer les termes utilisés et expliquer la motivation de leur choix

La Cour des Comptes septembre 2009 évoquant la MDA (majoration de durée d'assurance ou avantage maternel de retraite) pour les mères: « la générosité à leur égard a jusqu’ici été permise par un rapport démographique favorable, dont la dégradation programmée nécessite de réduire ces avantages tout en augmentant l’effort contributif des cotisants »

Petite analyse de texte : expliquer en quoi ce qui suit est contradictoire avec les notions d’égalité de solidarité et de progrès social.

La même Cour évoquant l’allongement de la durée de salaire de référence pour valider un trimestre (de 200H actuellement à 300 ou 450H de SMIC) : « la diminution des durées d’assurance validées serait en outre concentrée sur les femmes et sur les assurés qui bénéficient des niveaux de retraite les plus bas »

Le corrigé sera effectué très prochainement, dans les luttes !

mercredi 23 décembre 2009

Gaza, un an après : briser le siège, juger les criminels de guerre, sanctionner Israël.


RASSEMBLEMENT MARDI 29 DECEMBRE 2009 A NANTES
À partir de 17h
Au croisement des trams / Arrêt Commerce


à l'appel de l'Associations membres de la Plate-forme : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, Comité Palestine Israël Méditerranée (Châteaubriant), Génération Palestine,Artisans du Monde, CCFD, CIMADE, Confédération paysanne, GASPROM, LDH, MRAP, ERM, UJFP. Membres observateurs : ACAT, Amnesty International Nantes sud, Secours Catholique.

Les Alternatifs soutiennent cet appel.

Appel du collectif national pour une paix juste et durable :

Le 27 décembre marquera le premier anniversaire du début de l'agression israélienne contre les Palestiniens de la Bande de Gaza. Les bombardements massifs, les destructions et les massacres (plus de 1400 victimes palestiniennes dont une majorité de civils), sont venus s'ajouter aux effets désastreux du siège total, suscitant l'indignation des opinions publiques internationales. En France, le 10 janvier dernier, nous étions 300 000, unis dans la diversité, à l'appel du Collectif National, dans 100 villes de France.

Les Nations-Unies ont depuis explicitement endossé le rapport du juge Goldstone. Celui-ci demande une levée immédiate du bouclage de Gaza et affirme notamment que l'armée israélienne a sans doute commis des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité.

Un an après, l'objet de nos mobilisations reste d'actualité. Le blocus est toujours aussi dur, si ce n'est plus puisqu'il interdit en plus toute reconstruction des habitations et édifices détruits. Le gouvernement d'extrême-droite israélien refuse tout compromis. Il faut briser le siège, juger les criminels de guerre, sanctionner Israël. Face à l'impasse des négociations entre Israéliens et Palestiniens, c'est à nous, citoyens, organisations de la société civile, syndicats et partis politiques d'amener nos dirigeants à imposer le respect du droit international.

Un an après, le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à :

- Soutenir la coordination française pour la Marche internationale pour Gaza. En y participant, en aidant les participants, en suivant et relayant les informations des marcheurs.

- Multiplier les initiatives unitaires de solidarité avec le peuple palestinien et leur donner une visibilité commune sur le site www.urgence-gaza.com. Localement, organisons, à partir du 27 décembre, veillées, marches, meetings, concerts.

- S'engager dans la dynamique BDS pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions contre l'occupation et la colonisation israéliennes.



AFPS, Alliance for Freedom and Dignity (AFD), LES ALTERNATIFS, ANECR, ATMF, CCIPPP, Cedetim, CFK, CMF, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix, CPPI Saint-Denis, Fédération pour une Alternative Sociale (FASE), Femmes Egalite, FSU, FTCR, Génération Palestine, GUPS, Femmes en Noir, La Courneuve-Palestine, MRAP, NPA, PCF, PCOF, PSM, Solidarité Palestine 18ème, UJFP, Union Syndicale Solidaires, UTIT, Les Verts, WILPF

Appel local :

FREE GAZA ! : LIBEREZ GAZA !

Un an déjà : 1400 morts, des civils pour la plupart, 5000 blessés.
Un an s’est écoulé depuis le massacre des Gazaouis et rien n’a changé :
Israël continue à enfermer 1,5 millions de Palestiniens à Gaza, les affame, les empêche de reconstruire et d’accéder aux soins. Des tunnels de survie relient Gaza à l’Egypte, mais ils sont menacés par Israël et l’Egypte.

Pourtant, le rapport Goldstone, commandé par l’ONU, accuse Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité…Cela n’empêche pas le gouvernement israélien de tenir tête à Obama qui demande le gel de la colonisation.

De son côté, l’Union européenne, dans une déclaration du 7 décembre 2009, prise à l’unanimité des 27 pays de l’Union, se déclare « gravement préoccupée par la situation de Gaza… » elle « appelle au plein respect du droit humanitaire international, et estime que, dans ce contexte, le bouclage est inacceptable… », l’Union « renouvelle ses appels en faveur de l’ouverture durable totale et sans conditions des points de passage pour que l’aide humanitaire puisse parvenir à Gaza et que les marchandises et les personnes puissent y entrer et en sortir… »

Mais cela reste sans suite parce que l’ Europe se refuse à la moindre sanction envers Israël.

Faudra-t-il attendre, ce que nous ne souhaitons pas, que les tirs de roquettes = reprennent sur Israël pour que Gaza revienne sur le devant de la scène internationale ?

Pour exiger la libération de Gaza, une marche internationale et pacifique va tenter d’entrer à Gaza à partir de l’Egypte.

Mobilisons nous en soutien à cette marche et contre la politique coloniale d’Israël.
Exigeons de nos gouvernements européens qu’ils mettent leurs actes en accord avec leurs paroles, à commencer par la suspension de l’accord d’association Union Européenne-Israël.

vendredi 18 décembre 2009

Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes



Nos organisations, celles d’une gauche de transformation sociale, affirment leur volonté de mener campagne ensemble pour les élections régionales de 2010.

Avec le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), avec les Alternatifs, République et Socialisme, La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), le M’PEP, le PCOF, nous comptons faire entendre fortement une autre voie à gauche.


Ce rassemblement, en construction, se veut ouvert, nationalement et régionalement, à toutes celles et tous ceux qui, à gauche, dans le mouvement social, dans le monde du travail et de la culture, souhaitent élaborer et porter avec nous un programme qui réponde aux besoins de la population.

C’est urgent ! Les difficultés s’accumulent : plus de licenciements, plus de précarité, de pauvreté, et en même temps moins de services publics, moins de pouvoir d’achat, moins d’enseignement et de culture ! Cette situation devient insupportable, notamment dans les quartiers les plus populaires. L’environnement est sacrifié sur l’autel du profit. Les ravages de la crise sont amplifiés par la politique impulsée par Nicolas Sarkozy et la droite. Avec eux c’est toujours plus pour les riches, toujours moins pour l’ensemble du peuple. Et le président sème la division en puisant des idées nauséabondes dans l’arsenal de l’extrême droite qui, du coup, relève la tête.

Face à cette offensive redoublée, notre peuple, les salarié-e-s et les plus précaires résistent ; ils refusent de payer la crise. A la division, au chacun pour soi, ils opposent la lutte et la solidarité. Ils souhaitent un débouché politique à leurs luttes.

C’est pourquoi les listes qui nous rassembleront pour ces élections régionales, répondront à trois objectifs indissociables:

- changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique ;

- battre la droite, empêcher Nicolas Sarkozy et l’UMP de reconquérir des régions pour en faire des relais de leur politique de régression sociale, autoritaire, basée sur la peur ;

- construire des majorités solidement ancrées à gauche, portant des projets vraiment alternatifs à la logique du système en crise,
un projet de transformation sociale et écologique que nous voulons porter jusque dans les exécutifs, à l’exclusion de tout accord avec le Modem, si les conditions de ces avancées en sont réalisées.Il s'agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.

Nous voulons faire des régions des points d’appui pour développer une politique au service des hommes, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui travaillent et vivent ici.

Une politique en faveur de l’emploi, respectueuse des salariés, de leurs droits, favorisant l’extension de ces droits.

Une politique qui donne la priorité aux services publics.

Une politique qui fasse des citoyennes et des citoyens, dans leur diversité, les acteurs de la transformation de nos régions par un développement de toutes les formes de démocratie.

Une politique exigeante en matière écologique.

Une politique qui reconstruit le tissu social, à la ville et dans les campagnes.

Ce programme devra être porté par des listes unitaires dans les régions, des listes rassemblant nos organisations et ouvertes aux actrices et acteurs du mouvement social qui le souhaitent.

Nous vous donnons rendez-vous le 10 janvier, pour le meeting national de lancement de notre campagne.

mardi 15 décembre 2009

Identité nationale : un débat qui put la haine et le racisme !


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Du « ils sont déjà 10 millions, 10 millions que l’on paie à rien foutre » du maire UMP de Gussainville (Meuse), au choix de Charmes, par le député UMP des Vosges Jacques Gaultier car elle est la ville natale de l’écrivain antisémite Barrés, pour entendre les déclarations scandaleuses de la secrétaire d’état à la famille et à la solidarité « Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c’est qu’il aime son pays, c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers », le débat sur l’identité nationale, voulu par le président de la République et mis en œuvre par le ministre Besson, tient vraiment toutes ses promesses : il put la haine et le racisme.

lundi 14 décembre 2009

Contre le changement climatique, c’est le système qu’il faut changer !



Sans doute près de 100 000 manifestant-e-s à Copenhague samedi 13 décembre, seulement 300 à Nantes et 150 à Saint Nazaire, mais une même exigence : pour la justice sociale et contre le réchauffement climatique.

La conférence de Copenhague donne lieu à d’innombrables prises de position et émissions de télévision, censées alerter l’opinion sur la nécessité de « faire quelque chose » pour la planète. Mais depuis 30 ou 40 ans, y a-t-il eu une seule réunion internationale qui ne se soit pas donné pour objectif : ne rien changer, mais surtout ne pas le dire ! Aucune mesure adoptée ne doit entraver le concurrence, libre et non faussée, et le commerce mondial.

Comment ne pas être scandalisé par les objectifs dérisoires de réduction des gaz à effet de serre adoptés en 1997 par les pays développés à Kyoto : 5,2% d’ici fin 2012 par rapport à l’année de référence 1990. Tous les climatologues estiment qu’il faudrait diviser par deux les rejets mondiaux avant 2050.

Le marché des droits à polluer, dans la suite de Kyoto, a ouvert une nouvelle bourse, celle du carbone . Le résultat ne s’est pas fait attendre : les maîtres de la finance spéculent au grand jour. Peut-être en fumant des cigares bios !

Malgré un bilan de Kyoto minable, le capitalisme vert continue à être mis en avant, et les adeptes de la croissance verte sont les nouveaux gourous chéris par les médias.

Pour les Alternatifs, c’est le système capitaliste, productiviste, destructeur des vies comme des ressources naturelles qui est en cause. C’est lui qu’il faut changer !

dimanche 13 décembre 2009

Régionales 2010 : les militant-e-s des Alternatifs ont choisi un accord national


Les adhérent-e-s des Alternatifs se sont prononcé-e-s sur l’orientation du mouvement pour les élections régionales.

- 58,5% ont choisi la construction d’un cadre unitaire au niveau national avec les formations du Front de Gauche (GU, PCF, PG) et d’autres forces (FASE, PCOF, M’PEP, R&S, ...).

- 33,1% ont refusé ce cadre qu’ils jugeaient trop restreint et se sont prononcés pour la recherche de l’unité la plus large au niveau régional.

Les Alternatifs réaffirment ensemble leur volonté de construire au delà des difficultés actuelles un rassemblement politico-social pour la transformation sociale et écologique regroupant toutes les forces politiques, du PCF au NPA.

Les Alternatifs participeront aux élections régionales pour défendre, et mettre en oeuvre si les conditions en sont remplies, des politiques publiques alternatives sur le plan des solidarités, de la démocratie et de l’écologie, en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste.

Leur objectif est de construire un cadre unitaire national sous l’intitulé « Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes ». Ce choix d’un accord national, décliné dans les régions, devra se concrétiser, outre l’intitulé commun, par le respect de la diversité des composantes politiques, dans la constitution des listes, la répartition des têtes de liste régionales et départementales, ainsi que par l’animation et la conduite de la campagne. Pour engager une vraie dynamique populaire, la campagne devra reposer sur l’organisation de forums citoyens dans les villes et départements et la constitution de collectifs unitaires.

Les Alternatifs défendront dans tous les cadres unitaires les priorités suivantes :

- La démocratie active : budget participatif, élaboration des projets avec les citoyen-ne-s, reprise autogestionnaire d’entreprises, participation des usagers et des salariés à la gestion des services publics, ...

- L’orientation des financements publics au profit des services publics (notamment de l’enseignement professionnel) et de l’économie sociale et solidaire.

- La priorité aux transports publics et l’évolution vers leur gratuité.

- Une politique d’économie d’énergie (habitat, transports, ...), le recours aux énergies renouvelables, l’aide à la relocalisation des productions, le soutien à l’agriculture paysanne et biologique.

- Une politique de solidarité et de coopération avec les pays du sud.

Dans toutes les régions, les Alternatifs défendront le rassemblement le plus large de l’autre gauche, y compris dans celles où le PCF a choisi pour sa part l’alliance avec le PS.

Conformément à leur mode de fonctionnement autogestionnaire, les Alternatifs respecteront les choix effectués dans chaque région par leurs adhérent-e-s.

Contre la droite et l’extrême droite, pour une alternative à l’écolo et au social libéralisme, dans les luttes et dans les urnes, l’heure est au rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique.

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En Pays de Loire, la consultation des adhérents-es alternatifs a vu la position B (recherche de l'unité la plus large au niveau régional) arriver largement en tête avec près de 62% des suffrages, contre 33% à la postion A en faveur d'un cadre unitaire national.

vendredi 11 décembre 2009

Contre l'ouverture du magasin IKEA manifestation unitaire dimanche 13 décembre



Les Alternatifs soutiennent l’appel intersyndical à manifester devant le magasin IKEA de Nantes Saint Herblain dimanche prochain 13 décembre.

Les organisations syndicales soulignent à juste titre l’illégalité de la décision de la direction d’IKEA. Il appartient au Préfet de Loire Atlantique de faire respecter la loi en interdisant dans les faits cette ouverture annoncée par l’enseigne.

Parce que cette ouverture illégale constituerait une brèche dans laquelle ne manquerait pas de s’engouffrer d’autres secteurs de la grande distribution, les Alternatifs appellent la population à s’y opposer et à faire respecter le droit de chacun-e au repos dominical.

Les Alternatifs appellent la population à sanctionner l’attitude de la direction d’Ikea en boycottant cette enseigne tant qu’elle refusera de respecter le droit du travail.

Vendredi 15 heures : suite à la condamnation d'IKEA Brest par le Tribunal de Grande Instance de cette ville à 35 000 euros d'astreinte par heure d'ouverture (demande FO) plus 4000 euros par salarié travaillant le dimanche (demande CFDT) , la direction d'IKEA Nantes vient d'annoncer qu'elle renonçait à ouvrir les 13 et 20 décembre ! Belle victoire !

dimanche 6 décembre 2009

IKEA Nantes Saint Herblain : la mobilisation contraint la direction du magasin à baiser le rideau



Plus de 300 manifestant-e-s se sont regroupés ce dimanche matin devant le magasin Ikéa de Nantes Saint Herblain. Beaucoup de syndicalistes CFDT, CGT, Solidaires et CFTC, mais aussi bon nombre de militant-e-s et élu-e-s des partis gauche de l’agglomération nantaise, ont contraint la direction à fermer le magasin… qu’elle a ré-ouvert quand la manifestation s’est dispersée aux alentours de 13 heures.

La démonstration est faite que la direction d’Ikéa ne comprend que le rapport de force : c’est ce qu’il va falloir lui rappeler à nouveau les dimanche 13 et 20 décembre prochain si elle maintient sa décision d'ouvrir ce magasin.

Contre la nouvelle pollution sur le littoral de Loire Atlantique et vendée, manifestation samedi 6 décembre à Batz sur Mer


Une centaine de manifestant-e-s se sont rassemblés samedi 6 décembre à Batz sur mer pour dénoncer la nouvelle pollution qui s'est déversée sur les plages du littoral de Loire Atlantique et Vendée. Manifestation modeste au regard des enjeux, mais il faut souligner qu'un rassemblement alerte pour le climat se tenait au même moment à Nantes. Vous pourrez lire ci-dessous l'intervention prononcée par Christian Hazebrouck, au nom de l'association des amis des collectifs marée noire (a laquelle les Alternatifs participent)



"C’est au moins la 3ème fois que nous nous retrouvons à Batz sur Mer depuis la catastrophe de l’Erika dont le 10ème anniversaire sera célébrer le 12 décembre prochain.


PLUS JAMAIS ÇA ! Vous vous rappelez ce slogan, ce slogan est répété à sa façon d’un bout à l’autre de la planète à chaque marée noire et la convergence des analyses et des revendications est frappante.

Non les marées noires ne sont pas des fatalités et nous le savons bien….

Ce qui nous rassemble aujourd’hui c’est cette nouvelle pollution de résidus d’hydrocarbures survenue depuis 8 jours. Certes c’est loin des grandes catastrophes écologiques que la côte atlantique a subies, mais tout de même. Déjà plus de huit tonnes de galettes de fioul ramassées et une vingtaine de chantiers de dépollution mise en place.

Une fois de plus, une centaine de sapeurs-pompiers et plusieurs dizaines d’agents municipaux et des services départementaux, combinaison jaune sur le dos, bottes, gants, masques de protection et seau à la main ont été mobilisés pour cette dépollution.

Nous l’avons trop souvent vu depuis 10 ans.

Selon la presse et un communiqué de la Préfecture : L'origine des galettes de fioul qui ont souillé ce week-end les côtes demeure inconnue. Les analyses ont seulement montré que la pollution ne provenait de l'Erika (1999), du Prestige(2002) ou de la raffinerie TOTAL de Donges (2008).

Ouf en quelque sorte nous l’avons échappé belle….

Selon le CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux), les échantillons prélevés "proviennent tous de la même origine", mais qui reste donc inconnue.

Comment pourrions-nous accepter de telles conclusions sans réagir, les citoyens, les citoyennes, les associations, les organisations syndicales et politiques depuis la manifestation du 5 février 2000 « Nantes, noire de monde » sont en vigilance, et exigent un contrôle citoyen que la démocratie participative tant souhaitée par nos gouvernants et nos élus, disent-ils, s’applique réellement et soit effective.

A ce propos, je voudrais rappeler que la Coordination des collectifs marée noire du littoral atlantique dont est issue notre association, partie civile dans le procès de l’Erika, est intervenue lors du procès en appel par l’intermédiaire de notre présidente (Marinette Colin) pour dire que la société civile, émue, mais aussi informée, a agi, en l'an 2000, pour traduire les exigences des populations touchées par le naufrage de l'Erika.

Evènement qui n'était pas une fatalité mais, sans doute, la recherche du profit à tout prix, au détriment du respect des hommes et de l'environnement.

Les diverses actions que nous menons depuis 10 ans s’inscrivent dans le rôle que modestement nous jouons : celui de sentinelle citoyenne

Oui à un contrôle citoyen transparent et indépendant.

Non pas parce que nous mettons en doute les conclusions du Cèdre mais il est tout de même troublant que cet organisme public comme bien d’autres hélas fonctionne grâce à de larges financements privés et que nous retrouvions pour le Cèdre parmi les membres de droits des représentants de l’industrie pétrolière, chimique et même des armateurs. Nous avons déjà dénoncé cet état de fait, il remet en cause les principes de transparence et d’indépendance.

Il est donc légitime de dénoncer ces réalités.

Comme nous avons pu ces derniers temps par 2 fois dénoncer les comportements de la Société TOTAL face à ces responsabilités.

La 1ère – Total, tout en faisant appel des condamnations requises à son encontre par le Tribunal lors du procès en première instance de l’Erika indemnise la plupart des parties civiles et les somment de ne pas poursuivre en appel. Ben voyons !!!

La 2ème – Pire encore à mon avis que la 1ère - la raffinerie TOTAL de Donges, avec semble t-il une certaine complaisance de la part de la Préfecture procède à une indemnisation directe des préjudices causés aux collectivités et aux usagers professionnels de la Loire avant même que justice soit rendue, remettant ainsi en cause la nécessité des dépôts de plainte et la validité d’un éventuel procès qui aurait permis de déterminer les responsabilités et ainsi définir et faire appliquer des règlementations plus contraignantes en matière de sécurité.


Prenons garde, nous ne pouvons accepter que le rôle de la justice soit ainsi floué. Comme vous le savez, la privatisation accrue des services publics voulue par ce gouvernement, nous entraîne vers des dérives qu’il nous faut refuser.

Des plaintes de plusieurs communes ont été déposées, le Conseil général a annoncé qu'il « portera plainte dans les prochains jours et s'inscrira dans toute action juridique tendant à identifier le responsable de cette pollution ».

Nous ne pouvons que nous en féliciter. Notre association ne manquera pas de se constituer elle aussi partie civile dans cette affaire.

Pour conclure, nous sommes à quelques jours du sommet de Copenhague sur l’Urgence climatique, les mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale pour répondre à la crise écologique et sociale que nous subissons, soyons donc vigilants et rappelons aux autorités compétentes que nous ne pourrons nous satisfaire des conclusions actuelles, exigeons que la vérité soit recherchée dans cette nouvelle pollution et dans l’hypothèse de responsables, que justice soit pleinement rendue".

vendredi 4 décembre 2009

IKEA Nantes : Non à l'ouverture du magasin les dimanches de décembre


La direction d’IKEA vient d’annoncer l’ouverture en toute illégalité de son magasin de Nantes –Saint Herblain les dimanche 6, 13 et 20 décembre. Les Alternatifs s’associent à la demande faite au Préfet de Loire Atlantique par le Président de Nantes Métropole d’imposer le respect de la loi en interdisant cette ouverture sauvage.

Les Alternatifs appellent les citoyen-ne-s à boycotter l’enseigne IKEA si sa direction maintient ces ouvertures sauvages.

Les Alternatifs appellent l’ensemble des partis de gauche et du mouvement social à unir leurs forces pour imposer par la mobilisation le droit au repos hebdomadaire des salarié-e-s le dimanche.

dimanche 29 novembre 2009

Nouvelle pollution des côtes de Loire Atlantique et de Vendée : la mer n’est pas une poubelle !


Les responsables de la nouvelle pollution des plages doivent être identifiés et poursuivis.

L’actuelle arrivée de galettes de fioul sur les plages du département et sur celles de Vendée est une nouvelle atteinte grave à l’environnement. Qu’elle soit issue de déchets reliquats de la marée noire de l’Erika remontés à la surface avec les intempéries ou d’un nouveau dégazage sauvage, cette nouvelle pollution a des responsables. Il importe qu’ils soient rapidement identifiés et poursuivis et que soit reconnu le préjudice écologique dont sont victimes les communes et habitants des côtes à nouveau souillées.

Les Alternatifs 44 ont décidé de répondre positivement à l’invitation de l’association Natur-action pour co-organiser une manifestation unitaire de protestation contre celle nouvelle atteinte à l’environnement samedi prochain 5 décembre à Batz/mer, 15 heures, place du Murier.

samedi 28 novembre 2009

44 - Mon département, j'y tiens !


Le Conseil Général de Loire Atlantique vient de lancer une campagne publique contre le projet de réforme territoriale concocté par Sarkozy/Fillon. Le texte de la pétition en ligne dénonce justement les conséquences de ce projet. C'est pourquoi les Alternatifs 44 vous invitent à le signer massivement et souhaitent que la majorité socialiste et divers gauche du Conseil Général pèse de toutes ses forces pour développer la mobilisation la plus large contre ce projet.

Appel à signature :

Les collectivités locales sont prises pour cible : la méthode employée pour décider d’importants bouleversements institutionnels et démocratiques n’est pas acceptable - rejet de toute concertation, dénigrement des élus, démagogie, autoritarisme – et cette volonté de recentralisation est dangereuse pour l'avenir des services publics locaux, les libertés locales et la justice fiscale.

Qui peut accepter :

- un "millefeuille" territorial conservé et amplifié ?
- des missions départementales qui ne sont pas clarifiées, mais des aides aux communes et aux associations qui seront supprimées ?
- la fin de l'engagement du Département dans le sport, la culture, l'économie, les transports… ?
- la taxe professionnelle (principale recette du Conseil général) supprimée, le poids de l'impôt reporté des entreprises vers les familles ?
- moins de moyens financiers pour le service public, moins d'équipements de proximité ?
- des conseillers territoriaux, cumulant les fonctions de conseiller général et de conseiller régional, donc moins proches et moins disponibles ?

Que deviendront, demain, les services publics exercés par le Conseil général si celui-ci n’a plus les moyens financiers d’assumer leur mise en oeuvre ?

Ce que propose l'État pour les territoires n'est pas une réforme, mais une régression. Le projet de réforme territoriale nous concerne tous et c’est pourquoi, nous lançons un appel à la mobilisation contre ce projet.

OUI, je souhaite que mon Département continue à assurer ses missions de solidarité, envers tous les habitants et tous les territoires de Loire-Atlantique et je signe cet appel.


(pour signer, cliquer sur le titre de cet article)

mardi 24 novembre 2009

Rassemblement départemental contre le projet de loi de privatisation samedi 28 novembre à Nantes– 14h30 Place du cirque


POUR LA POSTE ON CONTINUE !

Après avoir arrêté le décompte à plus de 2,3 millions de votants, le comité national a écrit au président de la République pour lui présenter les résultats et lui demander de prendre la mesure d’une mobilisation historique, révélatrice de l’opposition que provoque le projet de changement de statut de La Poste. Le mépris pour toute réponse

Pour toute réponse Sarkozy et le gouvernement ont accéléré la procédure engagée sur le projet de loi au sénat. Ce qui constitue une marque de mépris vis-à-vis d’un exercice de citoyenneté qui a su trouver sa légitimité et sa crédibilité.

Poursuivons la mobilisation

Le comité national appelle donc à poursuivre la mobilisation sur cette question essentielle du service public postal et à amplifier la dynamique créée par la votation du 3 octobre. Après l’adoption du projet de loi par une majorité du sénat, la mobilisation contre la privatisation de La Poste continue avec l’interpellation des députés qui auront à leur tour à examiner le projet de loi en décembre.

NOUS EXIGEONS :

le respect du résultat de la votation du 3 octobre 2009

 le retrait du projet de changement de statut de La Poste

 l’ouverture d’un débat public sur l’avenir du service public postal

 un référendum sur l’avenir de La Poste

Nous pouvons gagner cette bataille


Alors rendez vous le samedi 28 novembre à Nantes à 14h30 Place du Cirque (en bas de la Tour Bretagne, sur le cours des 50 Otages)

dimanche 22 novembre 2009

Régionales 2010 : "mettre en oeuvre des politiques publiques alternatives sur le plan des solidarités, de la démocratie et de l’écologie"


Les Alternatifs et les régionales

La coordination générale des Alternatifs s'est réunie les 21 et 22 novembre. Deux délégué-e-s représentaient la fédération de Loire Atlantique. La résolution ci-dessous sur la participation des alternatifs aux élections régionales de 2010 a été très majoritairement adoptée.

Les Alternatifs participeront aux élections régionales pour mettre en oeuvre des politiques publiques alternatives sur le plan des solidarités, de la démocratie et de l’écologie, en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste. Pour cela ils continuent leur combat pour l’unité de toutes les composantes de la gauche de transformation sociale et écologique.

Cette démarche converge avec l’appel unitaire “Réussir le rassemblement”. Ainsi, ils poursuivront leur participation aux discussions initiées le 29 septembre pour aboutir à la constitution d’un cadre national unitaire large. Dans le même esprit, ils continuent les discussions commencées au niveau régional et départemental. Une charte de fonctionnement garantira une conduite et animation de campagne et une composition des listes reflétant la diversité des composantes du rassemblement.

Pour les Alternatifs, ce cadre doit conduire à un accord sur des orientations programmatiques et une démarche citoyenne. Nous défendrons les propositions suivantes :

- Mise en place d’une démocratie active dans l’optique de l’autogestion : mise en oeuvre d’un budget participatif, élaboration des projets avec les populations

-Impulsion et soutien à des initiatives de reconversion écologique du système de production, notamment pour une politique agricole et alimentaire de qualité accessible à tous Défense du bien public (eau et biodiversité ...),

- Refus du financement des établissements scolaires privés,

- Développement des services publics avec association des usagers à leur gestion

- Mise hors marché des biens communs à chaque fois que c’est possible,

- Aménagement social, écologique et équilibré du territoire,

- Politique de transition énergétique, notamment pour une sortie du nucléaire,

- Réorientation des aides aux entreprises vers l’économie sociale et solidaire et les services publics

- Aide à la reprise par les salariés de leur entreprise en difficulté ou pas,

- Priorité aux transports collectifs, notamment ferroviaires, gratuité, développement du ferroutage,

- Un véritable service public de la formation professionnelle, et une valorisation des lycées professionnels publics,

- Une réelle égalité femmes/hommes, des mesures et des équipements favorisant l’autonomie des femmes

- Renforcement des solidarités à l’intérieur des régions et coopération internationale solidaire en priorité avec les pays du Sud

- Contre les politiques de délégation de services publics au privé, création ou retour à des régies publiques.

La démarche doit associer et impliquer citoyens, citoyennes, associatif-ve-s, syndicalistes. Elle ne peut se limiter à un rassemblement cartellisé d’organisations politiques. Les Alternatifs constatent les convergences avec d’autres courants de la gauche alternative, dont la FASE, sur les contenus et la démarche de la campagne pour les élections régionales. Partout, dans chaque département, des forums citoyens seront mis en place. Cette démarche initiée lors de la campagne sera appliquée et développée tout au long du mandat.

Si un accord unitaire large est possible, la coordination générale donne mandat à l’exécutif pour l’adopter.

Si le 6 décembre un tel accord national large n’apparaît pas possible, les Alternatifs participeront aux élections régionales pour défendre et appliquer leurs propositions soit dans un cadre national plus restreint, soit à l’échelle régionale.

Les Alternatifs devront choisir une des options suivantes :

- Accord national avec le Front de Gauche et d’autres forces,

- Accord national avec le NPA et d’autres forces,

- Décision dans chaque région en recherchant une alliance la plus large possible.

Une consultation des adhérent-e-s sera lancée au plus tôt et devra être achevée au plus tard le 13 décembre. Pour que les débats dans les fédérations et les groupes locaux puissent se dérouler dans les meilleures conditions, des motions présentant les différentes options seront envoyées aux adhérent-e-s, si possible par bulletin interne. Ces motions devront être rédigées rapidement par ceux et celles qui les soutiennent. Les fédérations et les groupes locaux doivent d’ores et déjà organiser leurs débats. Le vote sera validé par une réunion de l’exécutif.

Les axes essentiels pour Les Alternatifs dans le cadre d’une éventuelle participation aux exécutifs régionaux sont :

Mise en place d’une démocratie active :

- Mise en oeuvre d’un budget participatif, élaboration des projets avec les populations

⁃ Aide à la reprise par les salariés de leur entreprise en difficulté ou pas,

⁃ Participation des usagers à la gestion des services publics,

Défense et développement des services publics, en particulier de la formation professionnelle, et de l’éducation nationale et leur renforcement particulièrement dans les zones rurales et les quartiers populaires.

Mise en oeuvre d’une politique de transition énergétique basée sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie, dans la perspective d’une sortie du nucléaire civil et militaire.

Réforme du lycée : exigeons son retrait !



La réforme du lycée est une contre-réforme de grande ampleur qui s’inscrit dans le cadre des politiques libérales visant à remodeler l’ensemble du système éducatif. Elle n’est pas acceptable.


Elle s’inscrit pleinement dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) dans la mesure où elle a pour but des économies de moyen considérables et constitue une adaptation du lycée aux suppressions de postes que l’Education nationale a connu depuis plusieurs années et connaît encore.

Dans ce cadre, la réforme du lycée prévoit de nombreuses réductions horaires et une réorganisation des années de Première et de Terminale : l’année de Terminale serait désormais consacrée essentiellement aux enseignements de spécialité (physique / chimie et SVT en filière scientifique…) tandis que l’année de Première serait dévolue aux enseignements « de tronc commun » (français, histoire / géo, maths, langues…) dont l’évaluation au bac se ferait à son issue. Cette réorganisation permettra de supprimer de nombreuses heures de cours.

Le redoublement devra désormais être exceptionnel : quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur son efficacité actuelle, il est certain que cette mesure s’accompagnera d’une multiplication des réorientations forcées, en particulier en fin de classe de Seconde. Combien d’élèves de Terminale ayant échoué au bac ne trouvent d’ores et déjà pas d’établissements qui acceptent de les réinscrire ?
La suppression des personnels d’orientation (COPsy) est actée et les tâches d’orientation sont confiées essentiellement à des enseignants qui deviendraient les « tuteurs » d’élèves pendant toute leur scolarité au lycée.

La réforme des lycées consacre en outre une hiérarchie des filières qu’elle accentue encore, en contradiction avec l’affichage qu’on lui donne. La filière S est renforcée. La volonté de valoriser la filière L est affirmée, sans que les mesures proposées permettent de voir comment. En revanche, la filière ES est victime d’attaques idéologiques au prétexte que les enseignants de SES parleraient trop de sociologie et trop peu de l’entreprise, en des termes insuffisamment laudateurs… Au-delà, l’enjeu est politique : la filière ES accueille aujourd’hui un public d’origines sociales très différentes, elle réussit par conséquent à lutter contre la reproduction des inégalités sociales et fournit à ses lycéens une culture, des méthodes de travail et un sens critique qui en font les plus à même d’affronter les difficultés de l’Université.

Cette réforme prévoit la possibilité d’une réorientation des élèves d’une filière à une autre en fin de classe de Première, par le biais de « classes passerelles ». Mais cette réorientation ne sera possible que dans le cas d’échecs scolaires constatés et non par la volonté d’un élève. Par conséquent, il s’agit en réalité de renforcer encore une fois la hiérarchisation des filières en évinçant les élèves indésirables des sections privilégiées à la fin de l’année de Première.

Cette réforme consacre donc un éclatement du lycée, qui sera de moins en moins lisible pour ses élèves, où il sera de plus en plus difficile de se repérer. Dans ce cadre, seuls les plus informés s’en sortiront, accentuant de fait les inégalités et les ségrégations sociales.

Cette réforme, au prétexte d’autonomie des établissements, renvoie vers le local la plupart des arbitrages douloureux. Il s’agit là de renforcer les potentats locaux des chefs d’établissement et de provoquer un morcellement des mobilisations.

La seule proposition pour lutter contre l’échec scolaire réside, comme dans le primaire et au collège, dans la mise en place de mesures de soutien individuel dans le cadre d’un accompagnement éducatif, prévu deux heures par semaine. Cet accompagnement éducatif ne constitue pas une solution réelle aux difficultés scolaires. Il se substitue aux cours, puisque les heures d’accompagnement éducatif seront inscrites à l’emploi du temps des enseignants et les Conseils d’Administration devront arbitrer quelles heures disciplinaires ils souhaitent supprimer en compensation de ces deux heures de soutien. Il s’agit surtout d’amener l’élève en grande difficulté à se sentir individuellement responsable de son échec. Ainsi, le tour est joué : le système se disculpe en accordant à ces élèves quelques heures de soutien et pourra désormais affirmer que les « perdants » n’auront pas fait ce qu’il faut pour réussir.

Enfin, la réforme des lycées prévoit l’organisation régulière de stages de vacances pour les élèves, dans les domaines des langues ou de l’orientation par exemple, et prétend faire des lycées des « lieux de vie » qui soient ouverts aux lycéens bien au-delà des heures de cours. C’est une imposture ! Derrière l’affichage du lycée « lieu de vie », il s’agit là de réduire les lycéens à l’état de consommateurs qui se rendraient au lycée – centre commercial et iraient en cours ou en stage pour remplir leur chariot. Ce ne sont en rien des lieux de vie autogérés qui favoriseraient l’épanouissement des élèves, permettraient des rencontres et la construction d’un projet scolaire cohérent.


Au final, cette contre-réforme ne permet en aucune manière de lutter contre les inégalités sociales, elle renforce la hiérarchie des filières et ne permet pas d’avancer vers la démocratisation nécessaire du lycée. Elle ne peut se négocier : il faudra arracher son retrait par la lutte.

Dès lors, nous souhaitons la tenue d’un grand débat citoyen, rassemblant les personnel-le-s, les usagers et usagères, à commencer par les jeunes lycéens et lycéennes, dans des assemblées générales d’établissement, pour définir l’école que nous voulons et parvenir à une transformation radicale et autogestionnaire du système éducatif. L’école appartient à tous et toutes, nous devons tous contribuer à sa transformation pour en faire le lieu d’une véritable émancipation.

jeudi 19 novembre 2009

Fouille au corps et prise d’empreinte pour un enfant de Savenay coupable d’avoir allumé un pétard sur le rebord d’une fenêtre du collège privé !


20ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant :

Fouille au corps et prise d’empreinte pour un enfant de Savenay coupable d’avoir allumé un pétard sur le rebord d’une fenêtre du collège privé !


Les initiatives commémoratives de la signature de la Convention internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre 1989, tombent à point pour qualifier l’invraisemblable attitude de la gendarmerie, de la procureure de Saint Nazaire et du directeur du collège Saint Joseph de Savenay (Ouest-France 19 novembre).

« Article 2

Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation ».

« Article 40

Les États parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle. À cette fin et compte tenu des dispositions pertinentes des instruments internationaux, les États parties veillent en particulier à ce que sa vie privée soit pleinement respectée à tous les stades de la procédure ».


Or l’enfant de Savenay a été remis par la gendarmerie au directeur du collège privé, qui a priori n’a pas été choqué puisqu’il a réprimandé l’enfant pendant près d’une heure dans son bureau, puis il a subi une fouille au corps une prise d’empreinte à la gendarmerie, avant d’être convoqué pour une prise d’empreinte ADN, convocation justifiée par la procureure, de Saint Nazaire.

C’est peu dire que ces décisions ne nous semblent guère « favoriser le sens de la dignité »de l’enfant et encore moins « respecter sa vie privée ». Et tout ça pour avoir allumé un pétard ! A moins que la couleur de peau de l’enfant ait eu une influence, ce qu’évidemment les représentants de l’autorité nieront, la main sur le cœur.

Les Alternatifs ne savent pas s’il y aura, demain, commémoration de la Convention des droits de l’enfant au collège Saint Joseph de Savenay ? Ils ne savent pas non plus si les gendarmes de Savenay et la procureure de Saint Nazaire ont déjà lu le texte de cette convention internationale, partiellement ratifiée par la France. Mais ils ont la certitude qu’il n’est pas possible de fermer les yeux face à de telles dérives qui bafouent les droits de l’enfant, dont chacun pourtant se réclame et que la Convention internationale fixe.

Les Alternatifs demandent qu’une commission d’enquête indépendante fasse toute la vérité sur les "incidents" de Savenay et le rôle de chacun des acteurs.

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Une pétiton est en ligne : http://www.lapetition.be/en-ligne/pour-avoir-fait-clater-quelques-ptards--5545.html

mercredi 18 novembre 2009

Journée d’information sur la crise climatique le samedi 21 novembre de 11 heures à 18 heures Place Sainte Croix à Nantes


En route pour Copenhague !

par le Collectif nantais pour l’urgence climatique et la justice sociale


Nous sommes à la croisée des chemins. Les activités humaines productivistes ont déréglé le climat et mettent en danger l’équilibre des écosystèmes et les vies de milliards d’êtres humains.

Pour une réponse internationale à la crise climatique

· Conférence des Nations Unies à Copenhague, du 7 au 18 décembre prochains ;

· Objectifs scientifiques de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés pour éviter une catastrophe climatique : 40 % d’ici à 2020 (ref. 1990).

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

· Les solutions actuelles basées sur le marché carbone sont inefficaces, dangereuses et injustes ;

· De fausses solutions techniques (nucléaire, biocarburants...) sont mises en avant.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

· Investissements massifs dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables ;

· Diminution des émissions de GES agricoles : diminution de la consommation de viande au Nord

· Démocratisation et relocalisation de l’économie : circuits courts, économie sociale et solidaire ;

· Protection des biens publics mondiaux : énergie, climat, forêts, terre et eau ;

· Régulation du commerce international : souveraineté alimentaire et agriculture paysanne.

La justice climatique et sociale au centre des politiques

· Réparation de la dette écologique du Nord ;

· Accueil et reconnaissance des réfugiés climatiques ;

· Mesures d’accompagnement et de justice sociale ;

· Taxation des transactions boursières et des bénéfices

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Prochains rendez-vous à Nantes sur la route de Copenhague :

21/11/2009 : journée d’information sur la crise climatique, place Sainte Croix, 11-18 h

30/11/2009 : conférence-débat sur la crise climatique et les enjeux de Copenhague avec H. Le Treut (GIEC), G. Lemaire (Attac France), R. Dantec (Eurocités), Faculté de Médecine, Amphi Kerneis, 19h30

10/12/2009 : départ de cars pour Copenhague

12/12/2009 : manifestations à Nantes et à Copenhague

Membres du collectif nantais : ACIPA, Alisee, Amis de la Terre 44, Attac 44, Coordination des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, Greenpeace Nantes, LDH (Ligue des Droits de l’Homme) 44, Nature Avenir, Union Syndicale Solidaires

Avec le soutien de : Europe Ecologie, Les Alternatifs 44, NPA 44, Parti de Gauche 44

Contact et pré-inscriptions cars : enroutepourcopenhague@ouvaton.org

samedi 14 novembre 2009

La responsabilité de réussir notre rassemblement, pour ouvrir une autre voie à Gauche !


Les Alternatifs 44 vous invitent à faire circuler et à signer nombreux-ses cet appel national au rassemblement des forces de la gauche écologiste et anticapitaliste pour les régionales de mars prochain.



Il n’y a pas de plus grande nécessité que de réussir le rassemblement d’une gauche offrant une alternative de transformation sociale et écologique. La colère sociale s’accumule, les droits et libertés reculent, la situation dans les quartiers populaires se dégrade ; mais, la politique de Sarkozy ne sera pas mise en échec si on ne sort pas des politiques néolibérales qui ont dominé à gauche jusqu’à présent.

Depuis plusieurs semaines, la discussion progresse entre les différentes organisations pour un accord aux élections régionales. Elle connaît des avancées et parfois des reculs, mais sa réalisation est à portée de la main.

En regard des enjeux sociaux, écologiques et démocratiques l’échec serait injustifiable auprès du peuple de gauche. Il ne faut plus tarder. Les clarifications nécessaires ont été apportées et plusieurs points essentiels font accord entre l’ensemble des organisations En regard des enjeux sociaux, écologiques et démocratiques l’échec serait injustifiable auprès du peuple de gauche. Il ne faut plus tarder. L’essentiel des clarifications a été apporté, et plusieurs points essentiels font accord entre l’ensemble des organisations :

· Un accord national pour la constitution, dans les diverses régions, au premier tour, d'une liste de la gauche antilibérale et anticapitaliste, en totale indépendance du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie.

· Ces listes répondront à trois objectifs indissociables : battre la droite, changer les rapports de force à gauche, et rassembler une majorité autour d’un projet alternatif.

· Elles s’engagent à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux autour des mesures que nous voulons porter ensemble.

· Leur nom et le cadre de cette campagne seront choisis pour être communs à toutes les composantes, au-delà du premier regroupement du Front de gauche aux européennes

· La construction des axes de la campagne doit démarrer dès aujourd’hui ; elle se fera avec tous les réseaux militants et citoyens. Pour donner corps à cette dynamique, il faudra créer le plus possible de cadres unitaires les plus larges. Une direction collective de campagne veillera, dans chaque région, aux tâches d’animation.

· Au cas où nos listes ne seraient pas en tête à gauche à l'issue du premier tour, elles s’engagent, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour, une fusion démocratique à l’exclusion de tout accord avec le Modem. La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement aux résultats du 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Ecologie.

· Le débat s’est précisé au sujet des conditions de participation à un exécutif des régions. Aucune caution ne sera apportée à des majorités tournant le dos aux exigences défendues pendant la campagne. Nos listes affirmeront leur volonté de mettre en œuvre partout où nous nous jugerons en situation de le faire, les points essentiels de notre programme. Cette possibilité dépendra du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.

La discussion semble buter sur le degré d’implication des différentes composantes de notre rassemblement dans les exécutifs. Des appréciations différentes existent et existeront sur nos possibilités ; mais elles ne sont pas de nature à remettre en cause la nécessité de construire nos listes de rassemblement au 1° tour. Il serait incompréhensible, pour tous ceux qui attendent de nous une volonté d’unité, de diviser la campagne commune sur ce point, dès lors que serait entendu que la participation aux exécutifs devra être discutée, après débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne et dans le respect de la diversité des participants. Une réunion de la direction collective de campagne et des différentes composantes fera, dans chaque région l’analyse des résultats et des possibilités réelles d’agir dans l’exécutif.

Il faut avancer au plus tôt et débattre des axes essentiels de l’ alternative commune que nous allons proposer dans tous les quartiers et dans toutes les régions: une logique de défense des biens et des services publics, le contrôle et l'orientation des fonds publics pour l’emploi et non pour aider les profits des grands groupe mondialisés, appuyée par une démocratie active donnant les moyens aux salarié-e-s et aux citoyennes et citoyens d’obtenir des changements concrets dans la politique des régions sur le terrain des transports, de l’environnement, de l’éducation, du logement, de l’emploi et de la formation professionnelle : c’est ce qu’attendent de nous les femmes et les hommes de gauche. Soyons à la hauteur de leurs aspirations.

Des militant-e-s qui souhaitent le succès de ce rassemblement, sans appartenance politique ou membres de diverses composantes des réunions unitaires - Alternatifs, Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Forum social des quartiers populaires (FSQP), Gauche unitaire, NPA, PCF, PCOF, PG, - s’adressent à toutes les organisations à la gauche du PS.



L’appel peut être signé en ligne sur www.reussirlerassemblement.org



Les premier-e-s signataires :

Yann ABRAHAM (93),
Etienne ADAM (14),
Abd-el-kader AIT MOHAMED (37),
Bernard ALBRIGO (24),
Gilles ALFONSI (93),
Yves ALVERGNAT (42),
Anne-marie ANDRÉ (69),
Mouloud AOUNIT (93),
Janie ARNEGUY (30),
François ASENSI (93),
Dominique ATTIA (93),
Clément AUMENIER (75),
Clémentine AUTAIN (93),
Monique BALLARD (49),
Philippe BARIOL (42),
Florence BAUDRILLART (93),
Dominique BAZET-SIMONI (42),
Pascale BELLIER (69),
Stephan BELTRAN (93),
Tarek BENHIBA (91),
Muriel BENSAID (93),
Brigitte BERGER (76),
Louis BETRAND (92),
Franco BIANCIARDI (93),
Cindy BIGNARDI (59),
Dominique BOIRON (37),
Jean-jacques BOISLAROUSSIE (75),
Béatrice BOSSE (26),
Bernadette BOUCHARD (06),
Bernard BOUCHÉ (69),
Nasser BOUDOUANE (59),
Patricia BOUGON (26),
Nathan BOUMENDIL (92),
Christine BOURBOUZE (93),
Evelyne BOURGOGNE (56),
Bruno BOURNAS (69),
Magali BRACONNOT (13),
Jean BRAFMAN (93),
Patrick BRAOUEZEC (93),
Anne BUCAS-FRANÇAIS (75),
Michel BUISSON (69),
Jean CABALLERO (38),
Marylène CAHOUET (69),
Christine CALANDRA (42),
Roland CALBA (69),
Léa CARLAT (37),
Pantxoa CAUSSARIEU (64),
Michel CEBRIAK (57),
Leila CHAIBI (75),
Luc CHAIX (07),
Anne-marie CHARASZ (92),
Jean-marc CHARASZ (92),
Jean-claude CHARITAT (05),
Jean-louis CHAUSSET (44),
Aline CHITELMAN (44),
Florence CIARAVIOLA (06),
Jean-luc CIPIÈRE (69),
Jean CLAUDE (54),
Jean-jacques CLÉMENT (93),
Yann COCHIN (92),
Mathieu COLLOGHAN (75),
Katel CORDUAN (93),
Emilienne COSSON (35),
France COUMIAN (75),
Pierre COURS-SALIES (93),
Micheline COUTELAN (94),
Bernard COUTURIER (33),
Marie-odile CRABBÉ DIAWARA (25),
Gino CUDA (42),
Veronika DAAE (31),
Alain DARRE (32),
Hendrik DAVI (84),
Roland DE PENANROS (29),
Christiane DEDRYVER (93),
Bruno DELLA SUDDA (06),
Christian DELORD (30),
Sylvain DESSEIGNET (42),
Etienne DOUSSAIN (93),
Anne-marie DUBOIS (06),
Vincent DUGUET (93),
Michel DUPONT (76),
Guy DUTRON (59),
Ardjoune EL-MADANI (93),
Jean-louis EUVRARD (79),
Jean-claude EYRAUD (05),
Laurent EYRAUD (05),
Jean FAUCHÉ (81),
Georges FAUVEL (14),
Henri FERAL (Guyane),
Michael FISHELSON (26),
Bernard FLORIS (38),
Jacques FONTAINE (25),
Jean-marie FOUQUER (76),
Gérard FRETELLIÈRE (72),
Jean-manuel FULLANA (32),
Pierre GAYRAL (95),
Maël GOEPFERT (75),
Serge GOLDBERG (17),
Martine GOUTTE (95),
Jean-louis GRIVEAU (29),
Claudie GRIZARD (69),
Francine GUENOUN (75),
André HAROTTE (57),
Benoît HÉBERT (76),
Pierre HEBERT (76),
Martine HENNECART-LAURENT (59),
Yannick HERBERT (75),
Marie-claude HERBOUX (14),
Jean-pierre ICRE (09),
François JABIN (38),
Pierre JACQUEMAIN (75),
Bernard JACQUIN (31),
Rémy JEAN (13),
Philippe JEANTET (69),
Michèle KIINTZ-TAILLEUR (35),
Gilles KUNTZ (38),
Jean- louis LABATUT (64),
Jean-claude LABRANCHE (13),
Olivier LAFFERRIÈRE (42),
Rachel LAFONTAINE (76),
Robert LAGAL (57),
Delphine LAGRENÉ (95),
Michèle LAGUILLAUMIE (89),
Pierre LAGUILLAUMIE (89),
Mehdi LALLAOUI (95),
Véronique LAMY (75),
Pierre LAPORTE (93),
Sylvie LARUE (Bretagne),
Sabine LASNIER (75),
Claude LATAPIE (78),
Monique LAURIÉ (95),
Hervé LE CROSNIER (14),
Jean LE FLOHIC (22),
Jean-louis LE-BOURHIS (92),
Patrice LEBRUN (69),
Patrice LECLERC (92),
Philippe LECLERCQ (54),
Régis LECURU (60),
Christophe LEMASSON (22),
Samuel LEPUISSANT (Bretagne),
Cécile LEROUX (05),
Martine LESEUR (56),
Laurent LÉVY (94),
Dominique LIOT (31),
Denis MACIAZC (57),
Olivier MADAULE (93),
Raymond MAGUET (21),
Jean-claude MAMET (93),
Patrick MASSOT (06),
Danièle MAUDUIT (22),
Gérard MAUDUIT (22),
Roland MERIEUX (75),
Henri MERMÉ (75),
Jean-pierre MEYER (42),
François MEYROUNE (89),
Noufissa MIKOU (21),
Daniel MINO (74),
Etienne MIOSSEC (22),
Olivier MOLLAZ (63),
Gilles MONSILLON (95),
Alain MONTAUFRAY (93),
Marcelle MONZEGLIO (06),
Jean MOXHON (31),
Jean-claude MULLEMAN (29),
Suzanne MULLEMAN (29),
Richard NEUVILLE (07),
Danielle OBONO (93),
Paul ORIOL (78),
Jean-françois PELLISSIER (75),
Patrick PÉNINCQ (95),
Sophie PÉNINCQ (95),
Evelyne PERRIN (94),
Morand PERRIN (54),
Pascale PERRIN (38),
Frédéric PIC (64),
Christian PIERREL (95),
Pierre-yves PIRA (59),
Eric POISSON (75),
Dominique POUPARD (49),
Maryse POYET (42),
Christian PRÉBOIS (14),
Francois PRENEAU (44),
Jean-claude PRIM (93),
Monique PRIM (93),
David PROULT (93),
Rémy QUERBOUET (44),
Sylvie RABIE (93),
Henri RACINE (22),
Martine RAINAUD (33),
Marc REBUSCHI (69),
Marcel RÉGNY (42),
Luc RENOUX (93),
Florian RIDEAU (75),
Bruno RIONDET (86),
Jean-pierre RIOUAL (76),
Daniel ROMET (07),
Yvette ROSSIGNOL (81),
Michel ROUSSEAU (75),
Edouard RYCKEBOER (29),
Catherine SACKUR (06),
Jean SAGNARD (07),
Pierre SALMERON (92),
hedwige SCOARNEC (31),
Pierre SCOARNEC (31),
Narimane SERKAOUI (07),
Patrick SILBERSTEIN (93),
Edouard SILL (75),
Aline SILVESTRE (69),
Anthony SMITH (51),
Boualem SNAOUI (95),
Roger-pierre SORET (60),
Philippe SOULIER (95),
Nadine STOLL (31),
Gilles SUZE (17),
Jacques TERRACHER (86),
Christophe TERRAS (83),
Jacques TESTART (92),
Elisabeth THIMONIER (69),
Jacques THOMAS (21),
Sylvie TORRES (31,),
Alain TOULERON (69),
Stéphanie TREILLET (94),
Elodie VIEILLE-BLANCHARD (75),
Claire VILLIERS (92),
Bertrand VRAIN (44),
Stéphane WEISSELBERG (93),
Fred YERMIA (44),
Karel YON (59),
Pierre ZARKA (93)

jeudi 12 novembre 2009

L’avortement : un droit, mon choix, notre liberté !


Manifestation le samedi 14 novembre à 14h Nantes place Graslin


En Europe (Pologne, Irlande, Chypre, Malte, Andorre, Lituanie…), les femmes sont en butte à des restrictions au droit à l’avortement ou à son interdiction pure et simple. Dans de nombreux autres pays ce droit est contesté ou menacé : campagnes de culpabilisation des femmes, entraves concrètes à l’avortement…
Aux Etats-Unis, des médecins pratiquant des avortements sont même assassinés. Pourtant le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps fait partie des libertés fondamentales. Elles seules peuvent décider si elles veulent ou non mettre des enfants au monde, quand, combien et avec qui.

Manifestons pour dire NON à l’ordre moral !

L’interruption volontaire de grossesse est légale en France depuis 1975. En 2001, la loi a élargi le droits des femmes : elle a réduit les obstacles à l’égalité d’accès et en a garanti la légitimité.

La politique de santé développée par la loi Hôpital Patients Santé Territoires (loi Bachelot), conduite dans une logique de rentabilisation, frappe de plein fouet l’offre de soins et particulièrement l’activité d’IVG : démantèlement des centres autonomes et des unités fonctionnelles, suppression de locaux et de personnel... Noyés dans les services de gynécologie et d’obstétrique les services d’IVG, non rentables sont loin d’être une priorité. Ce qui entraîne des délais d’attente importants, le non respect des tarifs réglementaires, le refus de prise en charge des mineures et des étrangères sans papiers, une politique de quotas... À terme, sectorisation et fermeture de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères. On le voit, la loi HSPT qui réduit l’accès aux soins dans tous les domaines, permettra à ceux qui veulent interdire l’avortement de restreindre encore la possibilité d’avorter dans de bonnes conditions.

Manifestons parce que ce droit que nous avons gagné nous est cher et pour que ceux et celles qui y sont opposés ou qui l’entravent ne nous l’enlèvent pas !

Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle. Elle seule est experte pour décider si elle peut décider de poursuivre ou non une grossesse non souhaitée. Manifestons pour que toute femme qui demande une interruption de grossesse en France puisse trouver une réponse en France !

Pour tout connaître sur le droit à l’avortement et les moyens de l’exercer Pour manifester notre volonté qu’il soit un droit fondamental, imprescriptible

Manifestation le samedi 14 novembre à 14h place Graslin

Premiers signataires (liste ouverte) : Alternatifs Nantes, Espace Simone de beauvoir, Ligue des Droits de l’Homme Nantes, Mix-cité Nantes, Mouvement Français du Planning Familial Nantes, NPA Nantes, Syndicat des Avocats de France – section Nantes, Syndicat des Étudiants Nantais, Insoumis_es 44, PCF 44, Union Syndicale Solidaires, Association Locale des Femmes Algériennes...

vendredi 6 novembre 2009

Contribution de l'exécutif des Alternatifs au débat des organisations de la gauche de transformation sociale et écologique




Lors de la réunion du 28 octobre des organisations de la gauche antilibérale et anticapitaliste, le Front De Gauche a présenté une contribution écrite visant à clarifier la démarche commune.

Nous considérons donc qu'elle reflète les positions communes des organisations participant au Front de gauche.

Cette contribution comporte, de notre point de vue, des avancées positives. La contribution du FDG fait état d'une disponibilité à des listes larges réunissant le Front de Gauche et des partis ne participant pas au Front de Gauche.

Les Alternatifs défendent la proposition d'un rassemblement large, en partant du constat de la diversité des forces concernées.

Un rassemblement plus large que le périmètre politique du Bloc de Gauche portugais, constitué autour des courants de la gauche radicale et alternative, et de celui de la Linke allemande, constituée autour de courants issus des traditions communiste et socialiste de gauche.

Pour les Alternatifs, ce rassemblement large ne devra pas se limiter aux forces politiques, et donc s'ancrer dans des forums citoyens ouverts aux femmes et aux hommes partie prenantes des initiatives et combats sociaux, associatifs, féministes, écologiques et démocratiques, dans une optique altermondialiste

Le cadre unitaire national actuel couvre un espace politique large, essentiel pour la construction d'une dynamique politique puissante. Les Alternatifs sont donc prêts à poursuivre la discussion avec les formations du Front de Gauche dans la configuration entre ces formations souhaitée par celles ci, mais, bien entendu, dans un cadre unitaire large rassemblant les forces du Front de Gauche et celles qui ne souhaitent pas en être partie prenante.

Les Alternatifs prennent acte positivement de la proposition du Front de Gauche : « Au premier tour ces listes se présenteront de façon « différente » de celles du PS et d'Europe Ecologie » même si nous aurions écrit « indépendante » plutôt que « différente ».

Les Alternatifs partagent les trois objectifs mis en avant : « changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d'un projet alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd'hui ».

La contribution du FDG clarifie la question de la participation à des exécutifs en la liant aux conditions qui la rendent possible : possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme, rapport de force permettant effectivement de l'appliquer, refus de toute participation du MODEM.

Les Alternatifs ont mis en avant une telle démarche conditionnelle. Il serait vain cependant de nier l'obstacle considérable que constitue, vis à vis de cette démarche, l'orientation sociale libérale du PS, au niveau national comme dans les régions.

De ce point de vue, la question concrète des points forts d'un programme de rupture avec le libéralisme et le productivisme dans les régions est essentielle et doit être dès à présent approfondie. La mise en ouvre de ces priorités programmatiques permettrait la participation à des exécutifs, mais, a contrario, le refus par le PS de celles-ci nous interdirait de gérer les régions avec lui.

Les Alternatifs considèrent qu'il reste envisageable que les forces du rassemblement puissent adopter dans les Conseils Régionaux des positions différentes en regard de la participation aux exécutifs en fonction des réponses apportées par le PS aux exigences des listes de la gauche detransformation sociale et écologique.

Les Alternatifs font du rassemblement de toutes les forces présentes au sein du cadre unitaire actuel une priorité en regard de la nécessité historique de développer une dynamique forte de la gauche de transformation sociale et écologique. Ils en appellent au sens des responsabilités de toutes les organisations pour construire l'unité.

lundi 2 novembre 2009

A propos de la polémique publique au sein des Verts 44



"Ecologistes de centre gauche disponibles tant pour une alliance avec la gauche libérale (PS) qu’avec la droite libérale (MODEM)".


L’entretien accordé par François de Rugy au Courrier de l’Ouest, édition du 21 octobre dernier dans le cadre d’un article sur les ambitions de Verts pour les régionales 2010 en Pays de Loire, a le mérite de la clarté sur sa volonté de rapprochement avec le MODEM : « j’ai moi-même amorcé ce dialogue avec François Bayrou. J’ai vu qu’il ya matière à discussion », et parlant de « convergences et de compromis », le député vert affirme : « Nous avons d’ailleurs intérêt à discuter dès maintenant sans attendre le premier tour ».

En dénonçant « la dérive droitière et solitaire inadmissible de François de Rugy », Patrick Cotrel et Yann Hélary, actuels vice-présidents verts du Conseil Régional, (Ouest France 30 octobre) ne dévoilent pas grand secret politique. Mais, surtout, ils s’affirment eux-mêmes, à l’instar de leur mentor et président du Conseil régional Jacques Auxiette, également ouverts à un accord avec le MODEM : « loin d’être dogmatiques concernant la question d’un accord avec le Modem, nous estimons que, si accord il doit y avoir, celui-ci doit se faire sur des bases politiques clairement écologistes et de gauche. Il ne doit en aucun cas trahir nos idées fondamentales de solidarité et il doit surtout être discuté collectivement ». François de Rugy a alors beau jeu de renvoyer les deux élus à leur aigreur pour ne pas avoir été retenus pour figurer en positions éligibles sur la liste régionale des Verts, suite au combat politique, interne au Verts, qu’ils ont nettement perdu (15% des voix) en faveur de la reconduite d’un accord dès le 1er tour avec Auxiette et le PS.

Cette polémique publique a néanmoins l’avantage, pour qui en aurait encore douté, d’éclairer sur le positionnement politique actuel des Verts, toutes sensibilités confondues, à savoir écologistes de centre gauche disponibles tant pour une alliance avec la gauche libérale (PS) qu’avec la droite libérale (MODEM). Les propos très clair de Daniel Cohn-Bendit lors des dernières élections européennes le confirment.

Ce n’est évidemment pas notre choix. Et, si les Alternatifs se retrouvent avec les Verts 44, - mais aussi avec les militant-e-s du Parti de Gauche et du NPA -, dans plusieurs mobilisations écologistes et sociales, notamment contre le projet d’aéroport de Notre Dame des landes et contre la privatisation de la Poste, ils font le choix de la clarté à gauche en articulant, dans les luttes et dans les urnes, exigences écologistes, exigences démocratiques et exigences sociales.

C’est cette boussole qui nous conduit à bâtir aujourd’hui, avec le PG, le NPA, la Gauche Unitaire, les écologistes pour un parti de gauche et, nous le souhaitons, le PCF, avec aussi les dizaines de femmes et d’hommes qui attendent ce signe fort de la gauche radicale , une liste unitaire de la gauche de gauche aux élections régionales en région administrative des Pays de Loire pour y défendre un véritable projet alternatif, écologiste et anticapitaliste pour la Région, pour plus d’égalité, de justice, de liberté individuelle et collective, pour plus de service public, de démocratie et d’écologie. C’est à dire pour un conseil régional qui assume pleinement son rôle politique d’appui aux mobilisations citoyennes, syndicales et écologiques contre la politique de Sarkozy et du MEDEF et celle de l’Union européenne, pour la défense de l’emploi, pour la défense des hôpitaux de proximité et des services publics, pour la promotion de l’enseignement public, notamment en matière d’enseignement professionnel, contre le projet de la réforme territoriale, contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes…

C’est la même boussole qui nous ferait refuser toute alliance au second tour en faveur de listes, PS ou Verts, qui s’associeraient avec le MODEM, non par « dogmatisme », comme l’écrivent Hélary et Cotrel, mais parce que nous voulons transformer radicalement la société et non, au nom du compromis, nous aligner sur une gestion, un peu écolo et un peu sociale, mais tout à fait soumise aux lois d’airain du libéralisme et aux désastres qu’il engendre.

jeudi 29 octobre 2009

Expulsion des roms du bas-Chantenay à Nantes : les parias de l'Europe


Les roms de Chantenay ont été expulsés ce jeudi matin. A la veille du week-end de la toussaint. 20 ans, jour pour jour, après la chute du mûr de Berlin qui leur a ouvert les portes de l’Europe. Sous une présence policière disproportionnée, leurs quelques cabanes ont été démolies et les caravanes en état de rouler tractées en dehors du terrain. Force est restée à la loi, comme on dit. Comme à Calais avec la jungle.

Quelques dizaines de familles roms auront une nouvelle fois fait le constat qu’ils ne sont que les parias de l’Europe. Pendant que la majorité de ceux qui ont décidé leur expulsion profiteront de quelques jours de vacances tranquilles, ils erreront en quête d’un nouvel endroit où poser leur misère. Et les murs de blocs de pierre continueront de fleurir partout où les autorités estiment qu’il y a risque de stationnement de caravanes.

Saura-t-on un jour les ravages de cette politique brutale et cynique sur les dizaines d’enfants qui, avec leurs parents, s’étaient un jour posés dans le Bas-Chantenay ?

Les Alternatifs estiment qu’il appartient l’ensemble des communes de Nantes Métropole de mettre en œuvre concrètement une réelle politique d’accueil des populations roms. Et que si fermeté il doit y avoir c’est à l’endroit des communes qui n’assument pas cette responsabilité, pas contre les hommes et les femmes qui en sont les victimes, comme cela été le cas ce triste jeudi matin.

lundi 26 octobre 2009

Appel commun du Nouveau Parti Anticapitaliste, du Parti de Gauche, des Alternatifs, de la Gauche Unitaire et de l’Appel pour un parti de gauche écolo


Jeudi 22 octobre, des délégations du Nouveau Parti Anticapitaliste, du Parti de Gauche, des Alternatifs, de la Gauche Unitaire et de l’Appel pour un parti de gauche écologiste de Nantes se sont rencontrés.

Les organisations de la gauche de la gauche constatent les ravages provoqués par la crise dans laquelle la politique des classes dirigeantes a plongé le monde. Ils dénoncent les vagues actuelles de licenciements et les attaques permanentes de Nicolas Sarkozy, du gouvernement et du Medef contre les salarié-e-s, actifs et sans emplois, les femmes et les jeunes. La volonté d’aggraver, une nouvelle fois et au lendemain des élections régionales, les conditions et l’âge du départ à la retraite en est un élément révélateur.

Ensemble, NPA, Parti de gauche, Alternatifs, Gauche Unitaire et Appel pour un parti de gauche écologiste, condamnent la logique productiviste qui entraîne une crise écologique sans précédent : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions et mise en danger des moyens d’existence de millions d’êtres humains.

Ensemble, ils constatent la dérive libérale du PS et des Verts (notamment en faveur des traités libéraux qui régissent l’Union Européenne) et le fossé de plus en plus grand entre les aspirations populaires et l’offre de la gauche institutionnelle. La tentative de création d’une coalition Rose/Vert/Orange (PS/Verts/Modem) ne peut que favoriser de futures victoires électorales de la droite, comme l’Italie et l’Allemagne ont pu l’illustrer. Cette vision de la politique à courte vue inquiète grandement nos organisations, face à la nécessité de tourner enfin la page du capitalisme et de ses pratiques.

Face à cette situation, le NPA, le Parti de Gauche, les Alternatifs, la Gauche Unitaire et l’Appel pour un parti de gauche écologiste s’accordent à favoriser l’unité la plus grande dans les luttes contre les projets de la droite et du patronat que ce soit dans le domaine social, écologique, ou encore des droits et des libertés.

Nos formations estiment indispensable d’unir les forces de gauche qui rejettent la logique du système capitaliste, dès les élections régionales. Il est urgent de rendre plus crédible une véritable alternative, pour porter les exigences des classes populaires et défendre un programme d'urgence face aux crises de ce système destructeur.

Ensemble, ils se prononcent pour des listes communes, indépendantes du PS et des Verts, sur la base d’un programme de rupture avec le capitalisme. Celui-ci se concrétiserait sous la forme d’un plan d’urgence social et écologique, à décliner suivant les réalités régionales (licenciements dans la région, aéroport Notre-Dame-des-Landes, transports, éducation, formation professionnelle, …).

D’ores et déjà ils décident :

- la mise en place d’un réseau d’information et d’alerte entre leurs organisations ;

- la mise en place d’un comité de liaison permanent afin de pouvoir réagir et intervenir, en commun, en soutien aux mobilisations et décider d’initiatives communes ;

- l’appel au Parti Communiste Français de prendre toute sa place dans cette initiative unitaire sans précédent.

samedi 24 octobre 2009

Hommage à Ymer Jaka


Ancien ministre de la culture du Kosovo, co-fondateur du comité de défense des Droits de l’homme de Pristina et universitaire réputé M. Ymer JAKA est décédé le 18 octobre à Pristina. Depuis trois mois, M. JAKA était soigné à Nantes pour une tumeur cancéreuse.

Ancien ministre de la culture du Kosovo, du temps de la Yougoslavie de Tito, M. Ymer JAKA s’était vivement opposé à la politique ultranationaliste des dirigeants serbes et aux incessantes violations des droits humains dont étaient victimes les albanais du Kosovo. Cette attitude lui valut, ainsi qu’à sa famille d’être interdit de toute activité professionnelle. Radié de l’Université, Ymer JAKA devint un des piliers de la résistance de la société albanaise face à l’oppression serbe.

En 1999, M. Ymer JAKA, exilé par la guerre ouverte déclenchée par la Serbie de Milosevic contre le Kosovo, trouva refuge à Nantes. Grace aux efforts de Jean-Marc Ayrault et de la municipalité nantaise, sa famille, expulsée en Macédoine puis en Turquie, put l’y retrouver rapidement.

Jusqu’à ce qu’il lui soit possible de retourner au Kosovo, M. Ymer JAKA vécut à Nantes où il travailla dans le cadre du projet de solidarité « Partner for Kosovo » financé notamment par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement. Pendant ces longs mois, il anima également de nombreux débats sur la situation au Kosovo dans le département et la grande région.

A son retour au Kosovo, Ymer JAKA reprit sa place de chercheur à l’Université de Pristina.

Homme de culture et de conviction, francophone autant que francophile, auteur de nombreux ouvrages et traductions, en albanais et en français, M. Ymer JAKA avait su tisser de nombreux liens d’amitié à Nantes et sa région.

A plusieurs reprises, il avait donné des articles à la presse locale et nationale des Alternatifs. Deux courtes phrases extraites d’un article rédigé en avril 2001 résument ce qu’étaient ses convictions et engagements : « La majorité écrasante des Albanais se rend compte qu’il n’est plus temps de tracer de nouvelles frontières et que l’avenir des Balkans est son intégration dans l’Union Européenne, dans laquelle les frontières sont relativisées » et « Au Conseil des droits de l’Homme, il y a encore beaucoup à faire. Parmi nos priorités, c’est la défense des droits des minorités, notamment serbes et roms, sur lesquelles nous sommes concentrés ».

Un hommage officiel lui a été rendu au Kosovo par le Président de la République M. Fatmir Sejdiu.

Les Alternatifs 44 saluent la mémoire d’Ymer Jaka, infatigable militant de l'émancipation et de la dignité humaine, et adressent leur amitié et leurs condoléances à Meli, son épouse, et à ses enfants.

mercredi 21 octobre 2009

"Des méthodes indignes d'un parti de gauche"



Le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste et les Alternatifs, s’indignent à la suite du traitement infligé à des militants de l'ACIPA venus déployer leur banderole contre l'aéroport de Notre Dame des Landes au meeting de lancement de la campagne pour les élections régionales présidé par Jacques Auxiette.

Venus pacifiquement vendredi soir au meeting du Parti Socialiste, cinq militants anti aéroport ont été pris à parti par cinq hommes vociférant insultes et menaces de mort. Ceux-ci, tentant de leur arracher des mains la banderole « Non à l'Ayraulport couteux-anti écologique », les ont jetés à terre, traînés hors de la salle et frappés. Le tabassage s'est terminé après l'intervention de deux responsables socialistes.

Ces méthodes de nervis sont indignes d'un parti de gauche démocratique se réclamant de l’héritage de Jaurès. Et les accusations « d’affabulations » portées par Alain Gralepois, contre les militantEs de l’ACIPA, sont indignes de la part d’un élu républicain et responsable régional du PS.

Nous, PG, NPA et Alternatifs, ne pouvons imaginer que le Parti Socialiste ne revienne pas à la raison et à sa responsabilité pour sanctionner de tels agissements. Nous soutenons la plainte des camarades molestés de l’ACIPA et répétons notre engagement indéfectible aux côtés de toutes celles et ceux qui mènent depuis 40ans la lutte exemplaire contre le projet de l’aéroport, pour une nouvelle politique de « ménagement du territoire », écologique, sociale et démocratique, respectueuse des citoyens et de leur cadre de vie.

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dimanche 18 octobre 2009

Copenhague 2009 : sommet international sur le changement climatique. Ne les laissons pas jouer avec notre avenir


Du global au local, mobilisons-nous ! Multiplions les collectifs locaux !

Montée des mers, destruction des écosystèmes, désertification, migrations forcées… Si nous ne réduisons pas massivement et rapidement nos émissions de gaz à effet de serre, les conséquences environnementales et sociales du changement climatique seront catastrophiques.

En décembre 2009 aura lieu à Copenhague le 15ème sommet des Nations Unies qui doit parvenir à un nouvel accord mondial de réduction des gaz à effet de serre. Les pays développés, qui ont une responsabilité historique particulière, doivent selon la communauté scientifique internationale diminuer de 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici

2020, de 95% d’ici 2050, mais de tels engagements ne sont pas vraiment à l’ordre du jour… Face à l’inertie et à l’irresponsabilité des classes dirigeantes, organisons-nous, et faisons entendre notre voix ! Jeunes militants associatifs, altermondialistes, politiques, écologistes, syndicalistes, nous avons décidés nous coordonner au sein du collectif « Jeunes pour le climat et la justice sociale ».

Nous revendiquons :

- Un accord international ambitieux de réduction des émissions, correspondant aux objectifs préconisés

- Une justice climatique, avec notamment des transferts technologiques et financiers significatifs vers les pays du Sud

- Des politiques radicales, alternatives et solidaires, du local au global : taxation internationales, sobriété énergétique, relocalisation et démocratisation de l’économie, protection des biens publics mondiaux…


En lien avec le collectif français « Urgence climatique Justice Sociale » et le réseau international « Climate Justice Action », nous voulons contribuer à l’organisation d’une mobilisation large, notamment dans la jeunesse, par des campagnes d’information, l’organisation de la participation au sommet, la construction et mise à disposition d’outils de mobilisation pour les militants.

Pour faire vivre la campagne partout où il sera possible de mobiliser et de démocratiser la question climatique, nous appelons à la multiplication des collectifs locaux, afin de porter une mobilisation qui soit la plus large possible.

Face à l’urgence climatique et sociale, agissons du local au global !

Ne les laissons pas jouer avec notre avenir !

Pour participer à la campagne, contactez nous : jeunes.climatjustice@gmail.com

Site : http://jeunesclimatjustice.fr

Collectif « Jeunes pour le Climat et la Justice sociale »

Attac Campus, Avenir Climat, Fac Verte, Fédération Sud Etudiant, Jeunes Alternatifs, Jeunes Laïcs et Solidaire, Jeunes Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, NPA Jeunes, Parti de Gauche Jeunes, Union nationale des Etudiants de France, Zone d’écologie populaire.