vendredi 23 juillet 2010

Sarkozy à STX Saint Nazaire : des promesses dans l’escarcelle


C’est bien connu : les promesses engagent d’abord ceux qui y croient.
Comme les salariés des Chantiers, les Alternatifs 44 souhaitent que les engagements publics pris par le Président de la République soient tenus et que les Chantiers retrouvent un plan de charge garantissant le plein emploi pour les mois et années à venir.


Mais de là à fanfaronner que les Chantiers sont sauvés, il y a un pas que nous ne franchirons pas : le créneau des navires de luxe et des bateaux militaires, avec leurs aléas économiques et diplomatiques, sont des créneaux bien fragiles en ces temps de crise. Et le Président de la République n’a pas énoncé le moindre engagement en matière d’emplois.

Pour les Alternatifs, il est urgent que les Chantiers diversifient leur production, notamment pour le transport des marchandises et soient sortis de la mainmise de la direction de STX et de ses actionnaires par leur renationalisation. C’est la condition pour la mise en place d’une véritable politique industrielle et environnementale au bénéfice des salarié-e-s et des citoyen-ne-s et non d’abord, comme c’est le cas aujourd’hui, des actionnaires de STX.

Jean-Paul Hébert : Jean-Paul, on continue, on lâchera rien !


Jean-Paul Hébert est mort à l’âge de 64 ans. Jean-Paul, c’est un beau et long parcours militant, du PSU aux Alternatifs,au niveau local, à Rouen, comme au niveau national. Un parcours bien trop court.



Jean-Paul Hébert était l’un des rares spécialistes de l’industrie de défense, chercheur-militant à l’EHESS, il animait la revue le Débat stratégique. Ses combats étaient ceux des droits humains, dans toutes leurs dimensions, entre autres en soutien au peuple palestinien et au sein de la Ligue des Droits de l’Homme.

Le militantisme de Jean-Paul était sérieux autant que joyeux. Le brillant intervenant des colloques, le fin politique, était un homme enjoué. Auteur d’ouvrages pour la jeunesse, membre fondateur et parolier incontournable de la Choral’ternative de Rouen.


Nos pensées vont à sa famille, à ses proches, et aux camarades des Alternatifs de Haute-Normandie.


Jean-Paul, on continue, on lâchera rien !


Jean-Jacques Boislaroussie

samedi 17 juillet 2010

Notre Dame des landes : un mauvais coup au cœur de l’été.


Au lendemain du 14 juillet, le Gouvernement et les Présidents de la Région, du Département et de Nantes Métropole viennent de signer le plan de financement de l’aéroport de Notre Dame des Landes. La droite était connue pour sortir ses coups fourrés au cœur de l’été, les trois présidents socialistes lui emboîtent aujourd’hui le pas.


Cette signature en catimini confirme surtout l’opacité savamment calculée des opérations autour de ce projet. Refusant toujours de remettre en débat l’opportunité de cette infrastructure malgré l’opposition massive des populations concernées et celle de dizaines de milliers de citoyen-ne-s et de plus de 600 élu-e-s, les promoteurs du projet collectionnent les écarts avec une gouvernance démocratique : refus de publication du cahier des charges, suppression de délégation pour Françoise Verchère, vice-présidente trop bruyante du Conseil Général, élimination de Jean-Jacques Kogan, seul représentant de la Communauté de Communes Erdre et Gesvre sur laquelle est prévu l’aéroport, au syndicat mixte d’études, et, maintenant annonce d’un accord PS-UMP, ficelé dans le plus grand secret, pour le financement de l’aéroport de Notre Dame des Landes par les collectivités locales à hauteur de 85% des 138,5 millions d’euros annoncés par l’Etat.

mardi 6 juillet 2010

Stop au rejet de l'Autre


Partout en Europe, le nombre d'actes racistes est en hausse depuis deux ans, qu'il s'agisse d'antisémitisme, d'islamophobie, d’homophobie, de racisme anti-arabe ou anti-rom...
Comme il avait été annoncé, dans un premier temps sur facebook, par une dirigeante du Front National de la Jeunesse, "un apéro saucisson-pinard" est organisé le 8 juillet à Nantes.  Un apéro au menu déclaré pour exclure celles et ceux qui ne consomment ni saucisson, ni pinard est une provocation.

En cette période de recherche de bouc-émissaires qui prospère sur le terreau du débat sur l’identité nationale et la crise, cette initiative, directement portée par l’extrême droite, est faite pour attiser le rejet de l'Autre, de son mode de vie, de sa religion, de son faciès.

Retraites : un projet qui doit être retiré !


Appel commun des fédérations départementales de  la Gauche unitaire, des Alternatifs, d'Europe Ecologie – Les Verts, du Mouvement Républicain Citoyen, du Nouveau Parti Anticapitaliste, duParti Communiste Français, du Parti de Gauche, du Parti Socialiste et de l’Union Démocratique Bretonne.

Deux membres du gouvernement démissionnent. Le président de la République les a sacrifiés afin de protéger le ministre du Travail malmené par sa trop grande proximité avec la première fortune de France. Il est vrai que c’est Eric Woerth qui porte une des plus importantes contre-réformes de ce quinquennat finissant : celle des retraites. Tenir, tenir coûte que coûte semble la devise de Nicolas Sarkozy !


C’est le 13 juillet qu’Eric Woerth doit présenter en conseil des ministres le projet de loi sur les retraites. Nicolas Sarkozy s’obstine malgré le rejet de ce projet par une très grande majorité de la population. Ce projet de loi est injuste car 90% de l’effort est demandé aux salariés, les hauts revenus et ceux du capital sont à peine égratignés.

lundi 5 juillet 2010

Gilbert Dalgalian : l'autogestion : une méthode, une stratégie, une finalité

Gilbert Dalgalian : l'autogestion, hier, aujourd'hui, demain



Gilbert Dalgalian est l'un des co-auteurs du livre "Autogestion, hier, aujourd'hui, demain".

Nous vous proposons d'écouter une partie de l'intervention qu'il a prononcée lors de la réunion publique du 22 juin dernier à Nantes, en cliquant sur la barre du titre.

dimanche 4 juillet 2010

2, 3 et 4 juillet : près de 5000 personnes rassemblées à Notre Dame des Landes contre le projet d'aéroport



Près de 5000 personnes ont participé au trois jours du 10ème rassemblement contre le projet d'aéroport de Notre Dame des landes, ce qui constitue un indéniable succès. Bertrand Vrain, porte-parole des Alternatifs 44, développe dans le texte ci-dessous le sens de la participation de notre mouvement au collectif contre le projet d'aéroport :

"NOTRE DAME DES LANDES,  CULTURE DE RESISTANCE, RETABLISSONS LA DEMOCRATIE REELLE


L'an dernier, nous disions, au nom des Alternatifs, que Notre Dame des Landes, c’était véritablement un projet fou. Mais depuis un an, nous avons vécu ce qu’on appelle la crise.
Après quelques hésitations, nos gouvernants ont décidé de renflouer les banques, celles-là mêmes qui, dans une mondialisation où la finance est de plus en plus spéculative, l’ont créée. Et vous voyez comment ils la font payer, en Grèce, en Espagne et dans toute l’Europe : avec la complicité, ou la coordination, comme vous voudrez, de la Commission européenne, du FMI et de l’OMC, ils mettent en place des plans de destruction des conquêtes sociales instaurées au lendemain de la seconde guerre mondiale, par le Conseil National de la Résistance en France. C’est donc un véritable tournant. 2009-2010 sont des années de contraste.

jeudi 1 juillet 2010

Notre Dame des Landes : entre défendre l’environnement et satisfaire les besoins sociaux et subventionner le roi du béton, il va falloir choisir.


Les Alternatifs 44 appellent à participer nombreux aux trois jours de fête et de débats qui vont se tenir vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juillet au Liminbout à Notre Dame des landes.


A quelques jours de l’annonce par le gouvernement du futur concessionnaire, ce nouveau rassemblement doit montrer l’opposition des populations à la bétonisation (par BOUYGUES le roi du béton, si on en croit les fuites rapportées la semaine dernière par la presse locale) d’un patrimoine rural particulièrement riche pour la réalisation d’un projet, budgétivore et démesuré, totalement inutile au regard des besoins et des infrastructures actuelles sur l’ouest de la France et insoutenable pour l’environnement.

En affirmant hier, en réponse à une question du député UMP Hunault, qu’il « n’y aura pas d’aéroport sans une desserte collective et ferrée qu’il s’agisse d’un tram-train ou d’une liaison ferroviaire Rennes-Nantes », le ministre de l’environnement Borloo a implicitement confirmé qu’il entendait que les collectivités locales mettent sacrément la main au portefeuille pour financer cette desserte ferroviaire. A l’heure où les budgets des collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Général, Nantes métropole) sont au rouge, cela signifierait un tour de vis fiscal insupportable pour les contribuables citoyens.


L’heure de vérité approche pour les élus locaux promoteurs de l’aéroport de Notre Dame des Landes : entre défendre l’environnement et satisfaire les besoins sociaux, tous deux mis à mal par le gouvernement Fillon-Sarkozy, et subventionner le roi du béton, il va falloir choisir.