Appel après les procès de Saint-Nazaire.
Nous constatons que Saint-Nazaire a connu en 48 h. deux jugements iniques :
- La condamnation de ce lycéen mobilisé en décembre, pour refus de prélèvement d’ADN, allant au-delà de la réquisition du procureur (2 mois avec sursis et 300 euros d’amende) ;
- La condamnation de 4 personnes présentes à la manifestation du 29 janvier à de la prison ferme.
Nous n’acceptons pas ces condamnations qui doivent être levées, ne serait-ce que parce qu’elles sont totalement disproportionnées au regard des faits. Elles participent d’une criminalisation des mouvements sociaux qui réduit insidieusement nos libertés fondamentales : liberté d’expression et de manifestation.
Nous demandons aux organisations à l’initiative de la journée du 29 janvier de se solidariser des victimes de la répression, et à tout mettre en œuvre pour obtenir l’arrêt des poursuites, préparer les procès à venir et obtenir la libération des condamnés.
Nous appelons toutes les associations, syndicats, organisations et personnes qui refusent ces dérives sécuritaires et répressives à unir leurs forces dans un « comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires ».
Nous proposons de nous retrouver à Saint-Nazaire le mercredi 18 février à 18H00, dans les locaux de la FSU, 9 rue du Lavoir (derrière l’hôtel de ville)
Soutenu par : Les Alternatifs 44 - ATTAC St-Nazaire et Presqu’île - Collectif 44=Breizh - Emgann – FCPE - FSU – Label Gauche – LDH – No Pasaran 44 – NPA - PCF St-Nazaire –PS St-Nazaire - SLB – USM-CGT - Union Syndicale Solidaires, Les Verts, MRAP et des individus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire