"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
vendredi 1 mai 2009
1er Mai : plus de 30 000 manifestant-e-s en Loire Atlantique
20 000 manifestant-e-s à Nantes, 10 000 à Saint Nazaire, un millier à Ancenis (notre photo) et à Châteaubriant, les quatre manifestations intersyndicales organisées par CGT, CFDT, FSU, UNSA, CGC et Solidaires ont rassemblé globalement près de 10 fois plus de participants-e-s que celles des précédents 1er mai. Sans atteindre les chiffres de participation aux manifestations du 19 mars, ce 1er mai peut sans conteste être considéré comme un succès.
Tonalité anti-Sarkozy et débat sur les suites
L’aspect festif et familial de ces manifestations n’a nullement empêché qu’elles affirment un caractère clairement anti-Sarkozy et anti-gouvernemental et que, dans tous les cortèges, soient débattus la question des suites à donner.
La présence remarquée des cinq partis de gauche en concurrence aux européennes (PS, Front de Gauche, NPA, LO et Verts) témoignait de la division et des débats à gauche et du chemin à faire pour construire une réelle alternative anticapitaliste.
Comme l’affirmait le tract des Alternatifs diffusés sur la manifestation nantaise : « Jusqu’à quand allons-nous accepter de nous endetter collectivement pour le plus grand profit des actionnaires ?
Allons nous attendre que, demain, le système de protection sociale soit définitivement démantelé, et les services publics liquidés, pour éponger la dette publique ? Nous n’en sortirons que par la redistribution et le partage des richesses.
Cela passe par des mesures d’urgence :
• la nationalisation des banques et des établissements financiers, sous contrôle populaire ;
• le maintien intégral des salaires et des droits sociaux pour les salariés en chômage technique, le financement devant être assuré par le patronat et les actionnaires et non mis à la charge de la collectivité;
• la hausse substantielle des minimas sociaux et des plus bas salaires ;
• Une réduction forte du temps de travail ;
• Le droit de veto des travailleurs sur les licenciements ;
Ces mesures remettent en cause les profits des entreprises ? Travailleurs, usagers, citoyens, prenons en main la direction de ces entreprises pour permettre l’émergence d’une société humaine et écologique qui permettra :
• un revenu décent pour toutes et tous ;
• une reconversion ou une mutation progressive de secteurs comme l’industrie automobile dans une démarche sociale et écologiste.
L’heure est à la mobilisation sociale, à l’unité dans les luttes. Le capitalisme est victime de sa logique : faisons lui payer sa crise ! »
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