lundi 14 décembre 2009

Contre le changement climatique, c’est le système qu’il faut changer !



Sans doute près de 100 000 manifestant-e-s à Copenhague samedi 13 décembre, seulement 300 à Nantes et 150 à Saint Nazaire, mais une même exigence : pour la justice sociale et contre le réchauffement climatique.

La conférence de Copenhague donne lieu à d’innombrables prises de position et émissions de télévision, censées alerter l’opinion sur la nécessité de « faire quelque chose » pour la planète. Mais depuis 30 ou 40 ans, y a-t-il eu une seule réunion internationale qui ne se soit pas donné pour objectif : ne rien changer, mais surtout ne pas le dire ! Aucune mesure adoptée ne doit entraver le concurrence, libre et non faussée, et le commerce mondial.

Comment ne pas être scandalisé par les objectifs dérisoires de réduction des gaz à effet de serre adoptés en 1997 par les pays développés à Kyoto : 5,2% d’ici fin 2012 par rapport à l’année de référence 1990. Tous les climatologues estiment qu’il faudrait diviser par deux les rejets mondiaux avant 2050.

Le marché des droits à polluer, dans la suite de Kyoto, a ouvert une nouvelle bourse, celle du carbone . Le résultat ne s’est pas fait attendre : les maîtres de la finance spéculent au grand jour. Peut-être en fumant des cigares bios !

Malgré un bilan de Kyoto minable, le capitalisme vert continue à être mis en avant, et les adeptes de la croissance verte sont les nouveaux gourous chéris par les médias.

Pour les Alternatifs, c’est le système capitaliste, productiviste, destructeur des vies comme des ressources naturelles qui est en cause. C’est lui qu’il faut changer !

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