Les trois associations pro transfert reçues en début de semaine hurlent à nouveau à la partialité supposée des médiateurs. Mais cette fois, elles vont plus loin, affirmant que « des négociations parallèles seraient menées avec les opposants en dehors des lieux officiels » et
que ces mêmes opposants auraient été associés au choix des experts missionnés.
Le CéDpa répète qu’il n’a pas participé au choix des experts, ni à la définition des missions qui leur ont été confiées. Il n’a aucune idée de ce que seront les rapports de ces expertises.
Sur la question du bruit et du PEB, le CéDpa regrette vivement qu’une tierce expertise n’ait pas été menée, contrairement à ce qu’avaient suggéré l’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires (ACNUSA) dans son rapport de 2013 et le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) dans son rapport de mars 2016.
Parce que la médiation a choisi de travailler avec la DGAC sur ces questions et que cette administration ne fait pas preuve d’impartialité, le CéDpa doit faire travailler en parallèle son propre cabinet d’experts.
Quant à l’affirmation de rencontres parallèles ( pourquoi pas occultes et complotistes, tant qu’on y est ) elle est tout bonnement ridicule. Le CéDpa a rencontré les médiateurs soit à la Préfecture de Nantes (principale et annexe) soit au ministère boulevard Saint-Germain pour des réunions de controverse avec la DGAC.
Enfin, on est en droit de se demander pourquoi les trois associations qui disent se préoccuper des riverains de Nantes-Atlantique n’ont jamais agi pour limiter les nuisances dans l’attente du transfert en demandant la révision du PGS désormais inadéquat, la limitation des vols de nuit, l’augmentation de la tarification pour les avions bruyants, etc… Quelle est leur crédibilité alors qu’ils n’ont pas posé un seul acte qui prouve leur réelle volonté d’améliorer la situation pour les riverains ?
Les élu.e.s du CéDpa, le 1er novembre 2017
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