« Face à l’offensive de la droite qui espère reprendre la main pour aggraver une situation sociale qui pèse terriblement sur les familles populaires, nul doute que les communistes auront à cœur de tout faire pour contribuer au rassemblement le plus large à gauche dès le 1er tour. Rassemblement sur un contenu progressiste ambitieux pour un nouveau développement des politiques publiques régionales. Ce sont à mon sens les conditions nécessaires pour que la gauche soit à la hauteur des enjeux de 2010, à l’inverse des logiques politiciennes qui semblent dominer les positionnements de plusieurs autres forces à gauche, favorisant du même coup la droite de Fillon-Sarkozy ».
Pour qui en aurait douté, l’édito de Gilles Bontemps, vice-président communiste du Conseil Régional, dans la dernière livraison des Nouvelles de Loire Atlantique, signe la décision de la direction du PCF de s’opposer à la construction d’une liste de la gauche de gauche pour les prochaines régionales en Pays de la Loire. Ne doutons pas que le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, composantes du Front de Gauche, apprécieront d’être affublés d’être dans des « logiques politiciennes » pour, au contraire, œuvrer à la construction, dans le luttes et dans les urnes, d’une alternative tant à la politique de Sarkozy-Fillon qu’au social-libéralisme version Auxiette.
Gilles Bontemps ne fait, évidemment, pas la moindre référence aux appels du pied de l’actuel président de la région au MODEM : « Je ne pense pas que les gens honnêtes du MoDem se reconnaissent dans les thèses de Philippe de Villiers », avant d’appeler « les centristes et les démocrates » à constituer un « front républicain » en vue des élections régionales de 2010. Citons encore son : « On partage des valeurs communes avec des centristes, des humanistes, des démocrates chrétiens ». (Ouest France 12 septembre).
S’il n’est pas certains que la décision des communistes de Loire Atlantique fasse consensus tant dans les autres fédérations communistes de la région administrative que chez nombre de militant-e-s de ce parti, il reste que son annonce tend à torpiller les débats nationalement en cours entre les partis de l’autre gauche (PCF, PG, NPA, GU, Alternatifs, Fédération, PCOF).
En faisant la part belle au bilan de la mandature Auxiette - qui, pour notre part, nécessite non d’être rejetée en bloc mais de faire l’objet d’un bilan critique lucide - Gilles Bontemps confirme que le PCF 44 n’entend pas contester l’hégémonie électorale et politique du PS, mais de s’y résigner et de s’y soumettre.
Cela ne donne que plus de responsabilités aux autres composantes de l’autre gauche locale, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, pour lancer sans tarder une campagne régionale commune.
Pour qui en aurait douté, l’édito de Gilles Bontemps, vice-président communiste du Conseil Régional, dans la dernière livraison des Nouvelles de Loire Atlantique, signe la décision de la direction du PCF de s’opposer à la construction d’une liste de la gauche de gauche pour les prochaines régionales en Pays de la Loire. Ne doutons pas que le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, composantes du Front de Gauche, apprécieront d’être affublés d’être dans des « logiques politiciennes » pour, au contraire, œuvrer à la construction, dans le luttes et dans les urnes, d’une alternative tant à la politique de Sarkozy-Fillon qu’au social-libéralisme version Auxiette.
Gilles Bontemps ne fait, évidemment, pas la moindre référence aux appels du pied de l’actuel président de la région au MODEM : « Je ne pense pas que les gens honnêtes du MoDem se reconnaissent dans les thèses de Philippe de Villiers », avant d’appeler « les centristes et les démocrates » à constituer un « front républicain » en vue des élections régionales de 2010. Citons encore son : « On partage des valeurs communes avec des centristes, des humanistes, des démocrates chrétiens ». (Ouest France 12 septembre).
S’il n’est pas certains que la décision des communistes de Loire Atlantique fasse consensus tant dans les autres fédérations communistes de la région administrative que chez nombre de militant-e-s de ce parti, il reste que son annonce tend à torpiller les débats nationalement en cours entre les partis de l’autre gauche (PCF, PG, NPA, GU, Alternatifs, Fédération, PCOF).
En faisant la part belle au bilan de la mandature Auxiette - qui, pour notre part, nécessite non d’être rejetée en bloc mais de faire l’objet d’un bilan critique lucide - Gilles Bontemps confirme que le PCF 44 n’entend pas contester l’hégémonie électorale et politique du PS, mais de s’y résigner et de s’y soumettre.
Cela ne donne que plus de responsabilités aux autres composantes de l’autre gauche locale, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, pour lancer sans tarder une campagne régionale commune.
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