Les certitudes des promoteurs du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (saturation de Nantes Atlantique, nécessité pour l’attractivité de l’agglomération, bruit envahissant, danger du survol de Nantes) ont été démontées les unes après les autres au cours de débats menés aussi bien dans les communes de Loire-Atlantique que dans les assemblées d’élu-e-s au Conseil Régional, au Conseil Général ou à Nantes-métropole. Les principaux arguments avancés ne sont pas fondés.
Le CéDpa, qui regroupe un millier d’élus, a demandé à un cabinet indépendant, CE-Delft :
- d’expertiser le projet d'un point de vue économique ;
- de le comparer avec une optimisation de Nantes Atlantique (récemment primé meilleur aéroport régional européen)
L'étude indépendante montre que le projet de Notre Dame des Landes repose sur des bases économiques tronquées, des omissions et des données en partie erronées.
Le CéDpa et la Coordination vous invitent à la présentation des résultats de l’étude, avec débat vendredi 9 décembre 2011 à 20h30*salle Coligny, place Edouard Normand à Nantes
Il y a déjà un aéroport international à Nantes, Nantes-Atlantique, et il fonctionne au tiers de sa capacité. En outre, les avions qui l’utilisent sont moins nombreux : 39 800 mouvements commerciaux en 2010 contre 43 400 en 2000. Il y a davantage de passagers mais les avions sont plus gros et de plus en plus remplis.
A l’heure où le gouvernement impose des économies et où les peuples d’Europe payent les frasques du système financier, l’abandon de ce projet permettrait d’économiser au minimum 250 millions d’euros d’argent public, et même quelques milliards si l'on considère les projets connexes non encore budgétés mais à l'étude : liaison ferroviaire du tram-train, LGV Nantes-Rennes, nouveau franchissement de Loire, super périphérique…
Si nous voulons continuer à vivre en solidarité sur cette planète, des choix sont urgents aujourd’hui : préserver les terres ici et ailleurs pour nourrir les femmes et les hommes, sauvegarder les espaces naturels, réduire les pollutions, gérer les ressources pour l’intérêt général, freiner le réchauffement climatique...
Des projets d'aéroports abandonnés, de nouveaux aéroports vides…
Un peu partout dans les pays occidentaux, pour des raisons de coûts et des motivations écologiques, des projets de nouveaux aéroports ou d'extension sont abandonnés : transfert de l’aéroport de San Diego (USA), extensions de deux aéroports britanniques, Heathrow et Stansted, nouvel aéroport à Sienne (Italie), à Lisbonne (Portugal)… Ailleurs, de tout nouveaux aéroports sont pratiquement vides : Angers (13 ans d'existence), Brive-Souillac (1 an) et en Espagne : Ciudad Real (2 ans), Leon (10 ans), Castellon (6 mois)…
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