"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
samedi 25 février 2012
Leur Europe et la nôtre : la Grèce est le laboratoire de ce que les marchés financiers veulent tenter d’imposer ailleurs en Europe, y compris en France après la séquence électorale
Un mouvement significatif de solidarité avec le peuple grec se dessine à l’échelle européenne avec les mobilisations du 18 février. Pour les Alternatifs, partie prenante de ce mouvement, c’est la voie à suivre pour résister et passer à la contre-offensive face aux plans de super-austérité des instances dirigeantes de l’UE, de la Banque Mondiale et du FMI.
La mobilisation de la Confédération Européenne des syndicats le 29 février, à la veille du prochain sommet européen, pour protester contre les politiques d’austérité sera un nouveau temps fort.
Le projet de Traité sur la stabilité, la coordination, et la gouvernance dans l’Union, élaboré sous l’impulsion d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, comme la mise en place de gouvernements d’union nationale, visent à imposer aux peuples les choix de l’oligarchie politico-financière.
Le peuple grec résiste, il tente aussi d’explorer d’autres voies et de passer à la contre-offensive avec la multiplication de pratiques alternatives et solidaires contre la désagrégation sociale et la misère. Des initiatives autogestionnaires émergent, comme à l’hôpital de Kilkis et au journal "Eleftherotypia", entreprises dont les salarié-e-s ont repris directement en mains la gestion.
La Grèce est le laboratoire de ce que les marchés financiers veulent tenter d’imposer ailleurs en Europe, y compris en France après la séquence électorale.
D’Athènes à Paris, résistance et alternative !
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