"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
jeudi 10 janvier 2013
Lille, 70ème jour de grève de la faim des sans-papiers : faut-il mourir pour avoir des papiers ?
Aujourd'hui jeudi 10 janvier c'est le 70ème jour de grève de la faim des sans-papiers de Lille. Les choses sont désormais dramatiquement simples : des vies sont en jeu. Or le gouvernement continue de jouer l’épreuve de force contre ces femmes et ces hommes dont le seul crime est d’exiger d’être traitéEs dignement. Il joue le pourrissement de la grève en refusant toute ouverture au risque d’un drame qui peut arriver désormais à n’importe quel moment. Cette situation est indigne et humiliante. Elle doit cesser. Le gouvernement doit agir maintenant pour la régularisation immédiate et sans condition des sans-papiers de Lille. C'est le sens de l'adresse du Collectif Unis Contre une Immigration Jetable de Nantes, qui regroupe nombre d'associations, de syndicats et de partis politiques (dont les Alternatifs) que vous lirez ci-dessous.
70ème jour de la grève de la faim pour les sans papiers de Lille.
Le collectif UCIJ (Unis Contre Une Immigration Jetable) de Nantes dénonce l’attitude du gouvernement qui joue l’épreuve de force et le mépris face à ces hommes et ces femmes qui n’ont trouvé que l’ultime solution de mettre leur vie en jeu pour être traités dignement. Faut-il mourir pour avoir des papiers ?
Le collectif UCIJ demande instamment au gouvernement d’ouvrir le dialogue avec le comité des sans papiers de Lille et les grévistes de la faim. C’est la circulaire Valls de Novembre 2012, objet de beaucoup d’espoirs, qui a mis le feu aux poudres. En effet, elle est en fait extrêmement restrictive sur les critères de régularisation, et si elle permet, à terme, la régularisation de quelques personnes, elle va laisser dans la même vie d’extrême précarité, de surexploitation, de peur, de discrimination, des personnes installées en France depuis de nombreuses années.
A Nantes, les sans papiers, les organisations associatives, syndicales et politiques qui les soutiennent sont également mobilisés. Ici aussi, de nombreux sans-papiers attendent une régularisation. Le collectif UCIJ qui s’est toujours prononcé pour la régularisation de tous les sans -papiers rencontre le préfet le 24 janvier, et entend bien faire valoir ses exigences.
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