"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
mardi 24 février 2015
Sanofi : transfert de PDG à 4 millions d'€
Alors que les rémunérations des salariéEs sont bloquées depuis plusieurs années, que ceux/celles de l'usine de Sisteron luttent pour une augmentation de 1,50 €, contre les 50 centimes concédés par la direction; qu'en Côte d'Or, à Quetigny, les employéEs ont fait grève pendant plusieurs semaines contre la vente pure et simple de leur entreprise, le pont d'or fait à Olivier Baudricourt, qui prendra ses fonctions de Directeur général en avril, est scandaleux et indécent. Lui sont d'ores et déjà garantis : 4 millions d'€ au titre du « golden hello », selon l'expression consacrée, plus entre 3 et 4 millions de salaire annuel et 220 000 € de stock-options.
C'est une insulte non seulement aux salariéEs mais aussi aux usagers du médicament que nous sommes. Sanofi qui reçoit 150 millions de crédit d'impôt, a versé 3,7 milliards de dividendes et a déboursé 1,8 milliards pour racheter des actions. Et Sanofi a supprimé 5000 postes en cinq ans !
Alors que le gouvernement a renoncé à légiférer pour encadrer les salaires des PDG du privé, ce n'est pas le ministre de l'Economie et des Finances qui va empêcher ces rémunérations scandaleuses puisqu'il en a largement bénéficié lors de son passage chez Rotschild et qu'avec la loi qui porte son nom nous voyons que sa préférence, comme celle de ses collègues du gouvernement, va aux patrons, et à eux seuls.
La lutte unitaire de tous les salariéEs, en synergie avec les usagers du médicament, peut non seulement mettre en échec ces provocations patronales mais travailler aussi à une expropriation sans contrepartie financière pour permettre un service public du médicament sous le contrôle des usagers.
Ensemble!
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