mercredi 3 mars 2010

Pour l'abandon du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes, manifestation samedi 6 mars à Nantes



Rassemblement dès 14 heures devant l'Elephant pour rejoindre la Place du Commerce à Nantes entre 14h30 et 15 heures.

Il est temps d’atterrir !

L’aéroport actuel suffit et suffira toujours largement.

Un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes est inutile.


L’opposition à ce projet grandit : élus, pilotes de ligne, écologistes, hommes et femmes de bon sens... Avec eux, exigez l’abandon de ce projet contraire au Grenelle de l’environnement et désormais indécent.

Nantes-Atlantique est déjà un aéroport international. Il fonctionne au tiers de sa capacité. La tendance est à la diminution du nombre d’avions qui l’utilisent (38 000 mouvements commerciaux en 2008 contre 43 400 en 2000). Les avions sont mieux remplis.

Le coût de construction de l’aéroport est (sous-)estimé à 581 millions d’euros (HT, estimation 2006). Il faut certainement prévoir bien davantage. Ensuite, durant 55 ans, les collectivités locales, avec nos impôts, épongeraient les déficits du partenaire privé, au détriment de dépenses utiles !

Aéroport Surface(ha)- Piste(m) - Mouvements - Passagers (millions)
Genève 340 -3900 - 170000 - 11
Gatwick 270 - 3200 - 280000 - 35
San Diego 270 - 2900 - 223000 - 17
Nantes 320 - 2900 - 38000 - 2 ,6

Le projet est complètement surdimensionné.
Il arrive en pleine crise du transport aérien.

Nantes-NDL 940 hectares * - 2 pistes de 3600 mètres - 100 000 mouvements ? - 9 millions de passagers ?
(*) 2000 hectares avec les à côtés et voies d’accès

Faudra-t-il ajouter Notre Dame des Landes à la liste des plus grands fiascos financiers français ?

« Accélérateur de croissance », « ambition européenne » ? Pour nous, ce projet s’inscrit dans une logique dépassée : toujours plus loin, plus vite, plus grand, plus gros !...Et toujours plus de dégâts, sociaux et environnementaux!

Aujourd’hui, l’urgence c’est adapter l’existant, économiser les ressources et les terres agricoles, produire et consommer localement, développer des emplois utiles pérennes et réserver l’argent public aux besoins réels.


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ENSEMBLE, CONTRE LA DELOCALISATION DE L’AEROPORT A NOTRE DAME DES LANDES

par la liste unitaire Tous ensemble, la gauche vraiment !

· "La région doit être un lieu de résistance aux ravages sociaux et écologiques du capitalisme, et être au service de l'intérêt général et de l'émancipation individuelle et collective."

Le projet de Notre Dame des Landes, en accaparant 2000 ha de terres nourricières, en promouvant le développement du transport aérien, 10 fois plus énergétivore que le train, contribue à détruire un bout de planète et incite au gaspillage
énergétique.

· "Chaque euro dépensé par la région doit être socialement utile et écologiquement responsable."

Le coût, largement sous estimé à 600 M€, sans parler du tram-train et de la LGV Nantes-Rennes qui vaudrait à elle seule 2 Milliards d’€, amputera le développement des services publics et des équipements socialement utiles, crèches, écoles alors que l’aéroport actuel de Nantes- Atlantique est loin d’être saturé.

· "Les citoyens et les citoyennes doivent être associés à l'élaboration des politiques régionales, au contrôle de leur mise en oeuvre et à leur évaluation."

Le débat public et les quelques autres qui ont suivi ont délibérément écarté les solutions alternatives comme la réorientation de la piste pour faire chuter les nuisances sonores ; une étude contradictoire et indépendante doit pouvoir nourrir le débat citoyen.

· "La région doit substituer à la logique de concurrence, une logique de coopération entre collectivités et entre individus."

La volonté de tout regrouper sur un aéroport à Notre Dame des Landes au détriment des autres équipements de Région comme Rennes, Saint-Nazaire ou Angers, la suppression des emplois en Sud Loire par la délocalisation de l’aéroport actuel, accroît le déséquilibre dans l’aménagement du territoire.

· "C'est dans la convergence des luttes sociales, d'un mouvement d'ensemble, et des mesures politiques de rupture que nous pourrons ensemble « remettre le monde à l'endroit »."

En favorisant le modèle Low-Cost, soutenu grâce aux fonds publics, les promoteurs du projet contribuent à la destruction des solidarités sociales (ponction des subventions des CCI, travail dissimulé, chantage à l’emploi) ; c’est la directive Bolkestein qui conforte le dumping social. C’est le monde à l’envers.

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