Après les accidents majeurs des centrales nucléaires de Tchernobyl en Union Soviétique en 1986 et de Fukushima au Japon l’année dernière, personne ne peut affirmer qu’un autre accident majeur, pourquoi pas en France, ne se reproduira pas.
A Three Mile Island aux USA en 1979, à Forsmark en Suède en 1986 et au Blayais en Gironde en 1999, d’autres événements où on a frôlé la catastrophe, il arrive qu’on ait parfois de la chance, confirment que la sûreté nucléaire est un mythe : si la probabilité d’accident est faible, leurs conséquences sont immenses.
Les décisions politiques du lobby nucléaire, dans le monde et plus particulièrement en France, sont non seulement coûteuses et potentiellement dangereuses, mais elles ne sont pas une solution aux questions énergétiques et n’impactent pratiquement pas le changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre.
Mettre avant tout le devenir humain, c’est s’employer au développement de la sobriété et de l’efficacité énergétique, c’est s’orienter vers les énergies renouvelables. En dépit des déclarations du gouvernement et des effets de manche du Grenelle de l’Environnement, nous n’en prenons pas le chemin.
Le rapport de la Cours des comptes sur les coûts du nucléaire, sans rapport avec les évaluations initiales officielles, les constats sur l’instabilité du réseau qui nous contraint à importer massivement de l’électricité en hiver à cause du chauffage électrique largement promu par EDF, sont des signes d’une sortie magistrale de route des dirigeants administratifs, politiques et industriels liés au système nucléaire.
Face à cet aveuglement, financièrement très intéressé pour le lobby nucléaire, les Alternatifs 44 appellent à affirmer l’humain d’abord. Ils appellent à participer nombreuses et nombreux à la chaîne humaine anti-nucléaire du samedi 10 mars 2012 à 14 heures, place de Commerce à Nantes.
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