mardi 21 août 2012

Leur combat est le notre : solidarité avec les étudiantEs québécois ! Pour une société juste ! 22 août, manifestation de la Coalition opposée à la privatisation et la tarification 14h, Place du Canada, Montréal



Demain mercredi 22 août, les étudiantEs québécois et canadiens manifesteront une énième fois dans les rues de Montréal contre la privatisation de l’enseignement et la hausse délirante des frais universitaires. La solidarité des Alternatifs leur est évidemment acquise. Et il sera de notre pleine responsabilité de contribuer, dès la rentrée de septembre, au développement d’un large mouvement de solidarité avec les étudiantEs et travailleurs-ses du Québec - et du Canada - mobilisés contre le néo-libéralisme. 


L'appel unitaire :

Le 22 août, manifestation unitaire avec la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. On marche POUR une société JUSTE ! Étudiantes et étudiants, travailleuses et travailleurs, locataires, personnes en situation de pauvreté, militantes et militants, mobilisons nous massivement. Il y a urgence de revoir les finances publiques pour répartir la richesse et cela devrait être au cœur de la présente campagne électorale…. ce n’est visiblement pas le cas. ENSEMBLE bloquons les politiques néolibérales!

Depuis les 30 dernières années, les gouvernements du Québec ont pris le virage (à droite!) des politiques néolibérales. Privatisations d’entreprises ou de services publics, négociations d’accords de libre-échange, politiques de « déficit zéro », compressions budgétaires dans les services publics et les programmes sociaux et tarification des services publics ne sont que quelques exemples. 


Maintenant, le gouvernement parle de partenariats publics-privés, du principe d’utilisateur-payeur et d’importantes baisses d’impôts. Si ces politiques prétendent vouloir que chacunE paie sa juste part, leur conséquence est plutôt l’accroissement des inégalités sociales. Si ces politiques prétendent vouloir que chacun-e paie sa juste part, leur conséquence est plutôt l’accroissement des inégalités sociales. Ainsi le cinquième le plus pauvre de la population du Québec a aujourd’hui un revenu annuel moyen de 13 139$ ; le 2e cinquième, 27 322$ ; le 3e cinquième 40 523$ ; le 4ème 59 604$ alors que le cinquième le plus riche lui gagne 107 291$. (Dollar canadien = 1,22 euro) 

Les politiques néolibérales appauvrissent la classe moyenne et maintiennent les personnes les plus démunies de notre société dans une situation de pauvreté inacceptable. Et les femmes sont toujours plus pauvres que les hommes. Alors que le budget 2007 contenait de nouvelles baisses d’impôt bénéficiant aux plus riches et aux entreprises ainsi que l’abolition de la taxe sur le capital, celui de 2010 annonçait une hausse majeure des frais de scolarité, l’instauration d’une taxe santé de 200 $ par année, une hausse majeure de 20 à 30 % du bloc patrimonial des tarifs d’hydro-électricité à partir de 2014. Ces mesures régressives ont appauvri la classe moyenne québécoise et fragilisé la situation déjà précaire des plus pauvres. La marchandisation des services publics a affaibli notre filet social. 

Face à cela, différents groupes sociaux réclament, depuis longtemps, la justice sociale et le respect des droits sociaux et économiques comme l’éducation, un revenu décent, le logement, la liberté d’association et des conditions de travail justes et favorables. De fait, il existe des alternatives fiscales pour financer des services publics et des programmes sociaux accessibles et de qualité sans recourir à la tarification et à la privatisation. Il s’agit d’un choix politique. Il y a urgence de revoir les finances publiques pour répartir la richesse et cela devrait être au cœur de la présente campagne électorale. La grève générale étudiante a entraîné une mobilisation sans précédent de plusieurs pans de la société exaspérés de voir la classe politique défendre les intérêts d’une minorité de privilégiéEs. Ce n’était que l’éveil d’un peuple. 

Le 22 août, démontrons que la mobilisation populaire contre la hausse des frais de scolarité, la taxe santé, la hausse des tarifs d’hydro-électricité, la corruption, les PPP et la vision néolibérale de notre société se poursuit. Le 22 août, étudiantes et étudiants, travailleuses et travailleurs, locataires, personnes en situation de pauvreté, militantes et militants, manifestons,ensemble pour une société juste ! 
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Echo du congrès de la coordination CLASSE

La CLASSE appelle à la poursuite de la grève et de la mobilisation populaire 

Montréal, 12 août 2012 – Réunies en congrès à l’Université Concordia, les délégations des associations membres de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) ont décidé d’appeler à la poursuite de la grève et à encourager la mobilisation citoyenne contre les attaques à l’éducation et aux services publics. À la veille de nombreux votes de grève qui se tiendront au cours de la semaine, les associations membres sont confiantes pour la suite du mouvement. «La lutte continue, plusieurs dizaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants sont toujours en grève générale illimitée. Plus encore, nous appelons l’ensemble de la population à nos côtés pour revendiquer une éducation publique, gratuite, laïque, de qualité, accessible et non-discriminatoire» déclare Jeanne Reynolds, coporte-parole de la Coalition. Les associations qui ont voté pour un retour en classe sont par ailleurs invitées à poursuivre la mobilisation par d’autres moyens que la grève générale illimitée, notamment par des campagnes d’information et de visibilité ainsi que par la participation à la grande manifestation du 22 août à Montréal. 

Pour ce qui est des associations qui poursuivent la grève, la CLASSE appelle tous les étudiants et toutes les étudiantes, toute personne qui appui la grève, à faire respecter les mandats votés dans les assemblées générales, à empêcher le retour en classe forcé là où la grève se poursuit. Déjà, le mouvement né à l’hiver a porté fruit. «Toute cette effervescence politique que nous avons vue ce printemps, toutes ces nouvelles solidarités qui se sont développées au sein de la population, toute cette prise de conscience de notre pouvoir collectif, tout cela est né de notre grève et n’aurait pas eu lieu sans la mobilisation de masse qui a suivi. Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses victoires que nous avons déjà remportées. Mais il nous reste encore à bloquer la hausse des frais de scolarité, et c’est en luttant que nous en viendrons à bout» affirme Jeanne Reynolds. Le processus électoral n’est pas le moyen qu’utilise CLASSE pour arriver à ses fins. «L’élection en cours n’est pas un référendum sur la hausse des frais de scolarité», poursuit Mme Reynolds.

Finalement, la CLASSE va participer à la création d’une coalition pan-canadienne d’opposition au néolibéralisme afin que les forces de partout au Canada unissent leurs forces contre les mesures régressives imposées par le gouvernement conservateur 

http://www.bloquonslahausse.com

http://www.mepacq.qc.ca/pour-une-societe-juste-22-aout-manifestation-de-la-coalition-opposee-a-la-privatisation-et-la-tarification/

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