Nouveau crime de guerre à Khan Cheikhoun.
Un bombardement au gaz, qui a provoqué la mort de près d'une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, et environ cinq cents blessés…
A suivi un bombardement du centre hospitalier où secours était porté aux victimes.
Une indignation internationale s'exprime. Après le bombardement au gaz de la Ghouta de l'été 2013 et l'accord russo-américain, l'arsenal chimique ne devait-il pas avoir été détruit ? Le Président américain ne venait-il pas d’annoncer qu'il n'était plus question d'écarter Bachal al-Assad d'une solution politique à envisager ?
Pourtant, la province d'Idlib, la dernière à échapper au contrôle du régime, et où ont trouvé refuge beaucoup de rebelles et d'habitants d'Alep et d'autres villes martyres, subit quotidiennement des bombardements, dont des attaques au chlore.
Comment ignorer que Bachar al-Assad et ses alliés russe et iranien ne font pas secret de leur détermination à « finir la travail » ?
Déjà 320 000 morts selon l'ONU, un nombre qui certainement doit être multiplié par deux ou trois si l'on prend en compte les disparus, les décès résultant du manque d'alimentation, d'hygiène, de soins…
Déjà la moitié de la population déplacée. Des centaines de milliers de prisonniers et torturés. La multiplication des crimes de guerre et de crimes contre l'humanité...
C'est à ce prix que Bachar al-Assad se maintient au pouvoir.
Fort de l'impunité que lui accorde les puissants de ce monde, et alors qu'en France même bien des responsables politiques leur donnent approbation.
« Ensemble ! », le Collectif Avec la révolution syrienne et d'autres organisations de solidarité avec le peuple syrien appellent au rassemblement en soutien du peuple syrien ce jeudi 6 avril, 18h, à Paris, Place de la République.
- Arrêt immédiat de tous les bombardements en Syrie !
- Libération immédiate de tous les prisonniers politiques !
- Départ de toutes les forces armées étrangères de la Syrie !
- Mobilisation internationale pour l'aide humanitaire et l'accueil des réfugiés !
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