mercredi 18 mai 2011

J’aime, je vis, je vote : homo et citoyen-ne - Samedi 21 mai, Marche des Fiertés Place Royale Nantes


Les Alternatifs 44 appellent à participer à la marche des Fiertés samedi prochain à Nantes, Place Royale, midi pour le pique-nique, 14h pour la marche.


Comme le souligne le rapport annuel de SOS Homophobie, (extraits ci-dessous) la situation des homosexuel-le-s ne s’améliore pas dans notre pays et l’homophobie se cache de moins en moins, notamment sur le net et dans le monde du travail.  A Nantes, les agressions répétées, et à ce jour impunies, contre le centre lesbien, gays, bi& trans en témoignent. C’est dire l’importance de cette Marche des Fiertés 2011 et de la mobilisation de tous/toutes contre toutes les manifestations homophobes et pour la totale égalité des droits des Lesbiennes, Gays, Bisexuels et transgenres.


Toutes et tous dans la rue : j’aime, je vis, je vote : homo et citoyen-ne !

Qu’en est-il en 2010 ? (extrait du rapport de SOS Homophobie)


En lisant le rapport, on remarque nettement que la situation ne s’améliore pas dans notre pays. Au contraire. On peut constater que l’homophobie se cache de moins en moins dans notre société et fait marquant, Internet devient la première vitrine des propos homophobes. Les réseaux sociaux (comme Facebook, Dailymotion ou Youtube) regorgent de groupes homophobes sur la toile où les webmasters n’arrivent plus à contrôler. Les langues se délient plus facilement sur le net en toute impunité. Les amalgames entre homosexualité, pédophilie, et sida s’affichent aisément.


Les sites sociaux ne sont pas les seuls à subir cet assaut haineux. Les grands groupes de presse ont beaucoup de difficultés (ou de volontés pour certains) a faire respecter les lois anti-discrimination. Les articles, émissions de télé ou forum évoquant un sujet sur l’homosexualité attisent les haines les plus primaires, sans réel contrôle et sanctions. Les groupuscules d’extrême droite et les religieux intégristes sont généralement en première ligne sur ces sites grands publics.


Une autre inquiétude est la recrudescence des actes homophobes véhiculés par les jeunes. Pour le vice-président de SOS Homophobie, Michel Duvail : « Il y a une plus grande agressivité chez les jeunes contre les homosexuels, c’est une régression. Pour beaucoup de gens, pour construire un garçon, il faut qu’il soit viril et le pilier central de cette virilité est l’homophobie ». La situation devient préoccupante.


La lutte contre l’homophobie dans les écoles nécessite un renforcement des outils pédagogiques. Mais, il faut pour cela trouver une réelle volonté de la part du corps professoral au sein de l’éducation nationale (privé et public).


Aussi, les 1200 témoignages reçus par SOS Homophobie sur les agressions homophobes ne doivent pas être pris pour les seuls actes contre les homos en France. Beaucoup de faits sont ignorés et cachés. Pour le Président de SOS Homophobie, Bartholomé Girard : “A côté des vandalismes, passages à tabac, viols, meurtres et autres manifestations flagrantes, les agressions sourdes, latentes, insidieuses font légion. Faute de preuves, de trop nombreuses personnes ne peuvent obtenir réparation, ne sont pas même reconnues comme victimes. Une insulte lâchée dans une cage d’escalier par un voisin, une mère qui exclut son fils homosexuel de chaque repas familial, un homme qui ne salue jamais sa collègue lesbienne… sont autant de comportements de rejet contre lesquels, malheureusement, les homosexuel-le-s et trans sont désarmé-e-s.”


Les chiffres clés de l’homophobie en France: 76% sont des hommes, 22% sont des femmes, 2 % des transexuels, 47% des agressions homophobes ont lieu dans les lieux publics. »

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