"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
vendredi 3 juin 2011
Les Alternatifs solidaires des indignados de l'Etat espagnol - « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiciens et des banquiers »
« Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiciens et des banquiers », tel est le slogan repris dans de nombreuses villes, de Barcelone à Valence en passant par Madrid. A l’image des révolutions tunisienne et égyptienne, le mouvement spontané « Démocratie réelle, maintenant ! », initié le 15 mai par les jeunes et rejoint par toutes les générations a été porté par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Toute proportion gardée et dans un contexte politique différent, c’est la même exaspération qui s’exprime. Après la réussite de la mobilisation du 15 mai, au cours de laquelle une soixantaine de manifestations ont eu lieu, le mouvement s’est amplifié : campements, assemblées permanentes dans de nombreuses villes. Des personnes expulsées de leur logement et des retraités percevant de maigres pensions ont rejoint les jeunes. Le mal-être d’une partie de la population s’est transformé en « indignation » jusqu’à « Tomar la calle », occuper la rue. De nombreux-ses citoyen-ne-s ne se sentent plus représenté-e-s par la classe politique et s’insurgent contre les politiques d’austérité de "gauche" comme de droite.
Ce mouvement autonome, auto-organisé, spontané, a posé d’emblée deux questions : Qui doit payer la crise ? Par qui et comment doivent se prendre les décisions dans une société démocratique ? Il remet en question les politiques d’ajustement néolibérales et recherche des alternatives. Les propositions qui émanent des assemblées portent pèle-mêle sur la suppression des privilèges de la classe politique et la lutte contre la corruption, la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes, le droit au logement, des services publics de qualité, le contrôle des banques, la réforme de la fiscalité, la démocratie active, la fermeture des centrales nucléaires, la réduction des dépenses militaires, des référendums sur les traités européens…
Il s’agit d’un soulèvement global pour en finir avec la politique libérale menée depuis des décennies dans l’Etat espagnol et amplifiée par la crise financière qui a durement affecté ce pays. Les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et le FMI à l’Etat espagnol, au Portugal, à la Grèce, à l’Irlande, sont insupportables pour les peuples.
Un changement radical est nécessaire. Les manifestantEs refusent de payer une crise qui résulte du renflouement d’un système financier parmi les pires spéculateurs d’Europe. Ils posent également avec beaucoup d’acuité la question du fonctionnement démocratique d’une société.
Les Alternatifs expriment toute leur solidarité avec ce mouvement social spontané et soutiennent l’appel de l’assemblée de Barcelone pour son extension afin de changer radicalement l’Union européenne et insuffler un vent démocratique nouveau dans toute l’Europe.
Comunicado de los Alternativos sobre las movilizaciones sociales en el Estado español
“No somos mercancías en manos de políticos y banqueros“. Ése es el lema recuperado en numerosas ciudades, de Barcelona a Valencia pasando por Madrid. De manera similar a las revoluciones tunecina y egipcia, el movimiento espontáneo «¡Democracia real, ya!», iniciado el 15 de Mayo por los jóvenes y seguido por gentes de todas las generaciones, se ha difundido a través de las redes sociales. Guardando las distancias y en un contexto político diferente, es el mismo hartazgo el que se expresa.
Después del éxito de la movilización del 15 de Mayo, en el curso de la cual se desarrollaron unas sesenta manifestaciones, el movimiento se intensificó: campamentos, asambleas permanentes en numerosas ciudades. Personas que han perdido su vivienda y jubilados que perciben pensiones bajísimas se unieron a los jóvenes. El malestar de una parte de la población se transformó en “indignación” hasta «Tomar la calle». Numerosos ciudadanos no se sienten ya representados por la clase política y se sublevan contra las políticas de austeridad tanto de la “izquierda” como de la derecha.
Este movimiento autónomo, autoorganizado y espontáneo, ha puesto de golpe sobre la mesa dos preguntas: ¿Quién debe pagar la crisis? ¿Por quién y cómo deben tomarse las decisiones en una sociedad democrática?
Pone en cuestión las políticas neoliberales de ajuste y busca alternativas. Las proposiciones que emanan de las asambleas se refieren, de manera confusa, a la supresión de los privilegios de la clase política y a la lucha contra la corrupción; a la lucha contra el paro, particularmente el de los jóvenes; al derecho a la vivienda; a unos servicios públicos de calidad; al control de los bancos; a la reforma del sistema fiscal; a la democracia activa; al cierre de las centrales nucleares; a la reducción de los gastos militares; a referendums sobre los tratados europeos…
Se trata de un levantamiento global para acabar con la política liberal llevada a cabo desde hace décadas en el Estado español, y endurecida por la crisis financiera que afectó duramente a este país. Las políticas de austeridad impuestas por la Unión Europea y el FMI en el Estado español, Portugal, Grecia, Irlanda, son insoportables para los pueblos.
Un cambio radical es necesario. Los manifestantes se niegan a pagar una crisis producto del rescate de un sistema financiero que está entre los peores especuladores de Europa. Con mucha agudeza señalan también la cuestión del funcionamiento democrático de una sociedad.
Los Alternativos expresan toda su solidaridad con este movimiento social espontáneo y sostienen la llamada de la Asamblea de Barcelona a su extensión con el fin de cambiar radicalmente la Unión Europea e insuflar un nuevo viento democrático en toda Europa.
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