mercredi 11 mars 2015

Le droit à la santé toujours plus en danger, par Ensemble!


Le « kit de déploiement régional du plan Ondam à destination des ARS » est une véritable bombe à retardement pour l'hôpital public. Le droit de toutes et tous à l'accès aux soins, déjà mis à mal par les franchises et le forfait hospitalier, va se réduire encore plus si rien n'arrête cette logique. 

D'ici 2017, le secteur de la santé doit économiser 10 milliards dont 3 pour le secteur hospitalier. 

Les directives données aux Agences régionales de santé (ARS) auront des conséquences négatives sur les budgets, l'emploi, les salaires, la qualité des soins et l'état des urgences. 860 millions d'euros en moins pour les salaires c'est la disparition de 22 000 emplois. L'ambulatoire devrait se développer faisant des hôpitaux un lieu de passage et non plus de soins. 


Cette logique comptable, conséquence d'une politique de baisse des dépenses publiques adoptée par les gouvernements de l'Union européenne, ne prend en compte ni l'intérêt des malades, ni celui des personnels. Cela a déjà commencé avec la fermeture d'hôpitaux, de maternité de proximité, des regroupements d'hôpitaux, des projets de vente de bâtiments hospitaliers au profit de la spéculation immobilière comme à Lariboisière à Paris. 

Depuis des années, le personnel de la maternité des Lilas, qui lutte pour sa reconstruction, est aujourd'hui au bord de la rupture et de l'asphyxie étant donné le silence assourdissant des tutelles quant au financement nécessaire. 

Des mobilisations locales ont lieu actuellement. Il est temps de tirer le signal d'alarme pour qu'une mobilisation nationale et unitaire se développe pour la survie de l'hôpital public et que les moyens nécessaires lui soient alloués afin que le service public de santé puisse vivre et se développer. 

Une véritable loi sur la santé devrait supprimer tous les obstacles financiers qui empêchent le quart de la population d'avoir accès aux soins

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