L’Université d’été des Alternatifs s'ouvre ce jeudi après-midi, et pour quatre jours, dans les locaux du CREPS à Nantes et, samedi après-midi, sur le site des 3 jours de résistance de Notre-Dame des Landes. C'est un temps de débat et d’élaboration sur le thème de l’écologie au coeur du projet alternatif.
Temps de réflexion aussi sur le passage d’une posture de mouvement politique de la gauche alternative intervenant sur les terrains écologiques à la construction de pratiques et d’un projet effectivement rouges et verts. Les débats au sein de notre mouvement, construit largement, comme les autres courants et forces de la gauche de gauche, sur des engagements et itinéraires politiques «rouges», assument la tension entre objection de croissance et nécessité de porter des exigences sociales incontournables dans des domaines comme la santé, le logement, l’éducation.
Deux axes majeurs peuvent aider à fédérer perspectives autogestionnaires, sociales, écologiques : la reconversion sociale et écologique d’activités économiques et la transition énergétique.
Le débat sur la transition énergétique, avec d’autres courants de la gauche de transformation sociale et écologique, trouve place lors de notre Université d’été notamment lors du débat qui se tiendra samedi matin et qui réunira Michel Lepesant, du MOC, le Mouvement des Objecteurs de croissance, Stéphane Madelaine, du Parti de la décroissance, Amar Bellal, des commissions énergie et écologie du Parti Communiste Français, Myriam Martin, porte-parole du NPA, Corinne Morel-Darleux, responsable de la commission écologie du Parti de Gauche et Marie Christine Gamberini des Alternatifs..
L’augmentation préoccupante des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, les projets d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste notamment) et la récente catastrophe de Fukushima nous poussent à nous interroger en profondeur sur nos scénarios énergétiques. La question énergétique est au coeur de plusieurs grandes thématiques et notamment le logement, le transport, l’électricité. Les deux grandes questions auxquelles nous voulons contribuer à répondre sont les suivantes :
- Sortir du nucléaire : A quelle échéance ? Comment ? En s’appuyant sur quelles technologies alternatives ? Avec quel scénario de consommation énergétique ? En s’appuyant uniquement sur un système centralisé de production énergétique, ou en intégrant des projets locaux ? En intégrant ou non des producteurs d’électricité non publics, par exemple coopératifs ? Avec quel contrôle citoyen et politique ?
- Réduire la dépendance aux hydrocarbures : Dans le cadre de quel modèle pour le transport des personnes et des marchandises ? Plus généralement, dans le cadre de quel modèle de production ? Avec quelle politique vis-à-vis des hydrocarbures non conventionnels ?
* si vous n'êtes pas inscrits, vous pouvez encore vous rendre directement au CREPS de Nantes, 4 place Trarieux, pour participer à tout ou partie de nos travaux
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