mercredi 30 septembre 2009

La Poste : privatisation, c'est non !


"Le service public : le patrimoine de ceux qui n'ont rien", c'était le texte figurant sur une banderole syndicale.

Aujourd'hui, ce sont plutôt les gros patrimoines qui sont bien défendus par le pouvoir. Les thuriféraires de "la concurrence libre non entravée", ont choisi le triptyque, libéralisation, dérégulation, flexibilisation.

Au tour de la Poste service public populaire, symbolique de liens sociaux, qui, pour cause "d'ouverture à la concurrence doit changer de statut".

Personne n'est dupe, la privatisation est programmée.

Il existe un précédent : France télécom. Entreprise autrefois socialisée, dont les gestionnaires sont aujourd'hui obsédés par la "création de valeur pour l'actionnaire" Le management par la peur, la dictature de la productivité - confisquée pour la croissance des dividendes - font aux salariés une vie littéralement infernale.

Par la Poste "concurrentielle", verrons-nous bientôt notre courrier distribué par des facteurs précarisés, dépressifs, et suicidaires ? Heureusement, le pire n'est pas certain, d'autant moins que nous saurons nous mobiliser pour refuser la privatisation.

Le processus est bien engagé qui transforme les bureaux en supérettes commerciales. Les quartiers populaires et les campagnes sont spécialement dégarnis, les suppressions d'emplois y sont massives, tant aux guichets, que dans la distribution. La dégradation du service postal est massive, nationale et prépare sciemment les arguments des partisans de la privatisation.

Il faut donc tout faire pour assurer le succès du "référendum artisanal" en cours jusqu'au 3 octobre, pour dire non à la privatisation de la poste, et pour exiger une extension des services publics.

La liste des points de vote en Loire Atlantique :
http://www.sudptt44.org/Pointsdevote.pdf

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