"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
jeudi 18 octobre 2012
Affirmons notre indignation face aux expulsions et à la destruction des maisons squattées à Notre Dame des landes. Rassemblons nous samedi 20 octobre à 11h devant la Préfecture de Nantes
La coordination des opposants – 45 associations, mouvements politiques, syndicats et collectifs – appelle la population à se rassembler à 11H, samedi 20 octobre au Pont Morand à Nantes, en signe de protestation contre les expulsions et destructions ayant eu lieu sur la ZAD ce début de semaine.
Nous dénoncerons :
- l’ignominie de ces expulsions concernant 150 personnes à la veille de l’hiver
- l’inutilité des ces expulsions et destructions alors que ces lieux ne sont pas concernés par les travaux d’étude à venir
- la destruction de maisons habitables et habitées alors que tant de demandes de logement restent insatisfaites ;
- le passage en force voulu par l’Etat et AGO/Vinci puisque les résultats des enquêtes publiques ayant eu lieu cet été ne sont pas encore connus et que les autorisations de travaux n’ont donc pas été délivrées.
Tout ceci n’a d’autre justification que de mettre dans la tête de la population que plus rien ne pourra empêcher la réalisation de cet aéroport !
Réagissons maintenant car demain d’autres expulsions d’habitant-e-s, d’exploitant-e-s agricoles suivront à Notre Dame des Landes et ailleurs et préparons-nous dans les semaines à venir à un appel à la ré-occupation des lieux expulsés !
Pénurie de logements, crise écologique... : l'Etat détruit pourtant des maisons habitables dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes !
La Coordination des Opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (45 associations, partis politiques, syndicats et collectifs) est absolument révoltée et scandalisée par ce qui se passe actuellement sur le site prévu pour construire l'aéroport inutile dit "du grand Ouest" porté par l'ex-maire de Nantes aujourd'hui Premier Ministre.
Indignation légitime, devant le passage en force que constituent les expulsions des habitants de la ZAD qui maintenaient une vie riche en échanges et solidarité (à défaut de capitaux) sur ce secteur.
Rien ne peut justifier cette urgence à vider la zone : il n'y a pas de travaux prévu sur ces lieux avant des mois.
Rien ne peut justifier l'ignominie que constitue la destruction - à deux semaines de la trêve hivernale - de logements habitables (et habités).
Rien ne peut justifier de jeter à la rue des personnes qui ont choisi de contester un mode de vie à l’origine des crises économique et écologique que nous traversons actuellement, et d'agir en conformité avec leurs opinions.
Rien ne peut justifier la répression policière disproportionnée (plus de 500 gardes mobiles ou CRS, 2 hélicoptères...) pour un projet en partie privé au profit d'une multinationale (VINCI) qui fait des milliards de bénéfices.
Plus généralement, rien ne peut justifier le gaspillage de millions (voire de milliards) d'euros en plein crise économique pour un 146ème aéroport en France (quand l'Allemagne en dispose du tiers et le Royaume Uni du quart), ni le saccage de terres agricoles de proximité. D'autant que des recours juridiques sont en cours et que d'autres seront lancés dans les semaines et les mois qui viennent pour arrêter cette machine infernale que constitue ce projet d'aéroport toujours plus nuisible, inutile, gaspilleur. L'Etat et AGO/Vinci n'ayant toujours pas expliqué clairement comment ils allaient remplir correctement leurs obligations légales en terme de respect de la loi sur l'eau dans ce bocage à 98% humide, ces recours devraient purement et simplement conduire à l'abandon du projet.
Ce matin, la Coordination a demandé en urgence à rencontrer le Préfet des Pays de Loire M Christian de Lavernée pour un entretien sur la situation sur le terrain de Notre-Dame-des-Landes et la démolition des maisons.
L'opposition au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes ne faiblit pas bien au contraire et se montre plus déterminée que jamais à dénoncer la pression policière disproportionnée sur les militants et à demander l'arrêt de ce projet dévastateur.
Le CéDpa dénonce les expulsions.
Le Collectif d'élus opposés au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes, dénonce l'opération de grande envergure menée ce mardi 16 pour vider la zone dédiée au projet, de tous les nouveaux habitant-e-s l'occupant pacifiquement depuis 2-3 ans. Les moyens employés pour cette évacuation forcée sont absolument disproportionnés et nous dénonçons l'utilisation de l'argent public pour réaliser les rêves de cette grande entreprise privée qu'est AGO/Vinci.
Faut-il rappeler que ce projet de nouvel aéroport pour Nantes ne répond à aucun besoin aéronautique identifié et qu'il ne pourra pas passer au travers des mailles du filet de la Loi sur l'eau si cette dernière est strictement appliquée ? Les maisons évacuées auraient dû être louées depuis bien longtemps et il est inadmissible qu'elles soient démolies par ces temps de pénurie de logements et de crise sociale..
Nous demandons au Président de la République de bien vouloir enfin accepter de dialoguer avec les représentants de la coordination, comme ils le lui demandent depuis 8 semaines maintenant par un courrier hebdomadaire et de faire cesser la répression qui s'abat sur les militants de manière plus intense que sous le gouvernement précédent.
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