"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
mardi 30 octobre 2012
Notre Dame des Landes : c'est « l'Ayraultport » qu'il faut expulser ! par ATTAC
Ce matin, depuis 8 h, des centaines de gardes mobiles tentent d’expulser les habitants du lieu-dit La Saulce à Notre Dame des Landes et continuent de détruire des maisons occupées. Ils rencontrent une résistance déterminée de la part des habitants et des citoyens venus les soutenir.
Attac France condamne la répression employée face à cette résistance légitime. Elle soutient la lutte des opposants face aux appétits dévastateurs de la multinationale Vinci et exige l’arrêt immédiat des expulsions et des destructions. Les forces de l'ordre mobilisées sont disproportionnées et n'hésitent pas à utiliser la violence, en témoigne ce qui est arrivé à Geneviève Coiffard-Grosdoy militante d'Attac, dangereuse « anarchiste » de 65 ans pour 1m50 ! Le 24 octobre dernier elle tentait de filmer la destruction du toit de la maison de la Gaîté Elle s'est fait "maîtriser", puis violemment arracher son caméscope au prix d'une fracture du doigt et de 21 jours d'ITT (interruption totale de travail).
Malgré cette violence, les opposants à l'aéroport sont de plus en plus nombreux à se mobiliser. La solidarité s'organise : depuis plusieurs jours, des centaines de personnes apportent nourriture, vêtements, et matériel, pour participer à cette lutte. Des gens du coin, mais également des gens venus de loin, car la mobilisation face à ce projet d'aéroport, écologiquement désastreux, budgétairement stupide et socialement injuste prend une dimension nationale.
Cette lutte exemplaire, vieille de plusieurs dizaines d'années, devient jour après jour un symbole de la résistance à un modèle de développement destructeur de la nature et des liens sociaux. Un modèle au service de la rentabilité des capitaux, puisque c’est pour installer « l'Ayraultport de Vinci » que des centaines de personnes vont être expulsées, des paysans mis sur la paille et des milliers d’hectares de bocage massacrés.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire