"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
mercredi 31 octobre 2012
Notre Dame des Landes : nouvelle journée de violences policières et de destruction des habitations et des cultures.
Dès ce mercredi matin, les militaires massivement présents sur le site de Notre Dame des landes ont repris la destruction systématique, brutale et méthodique de tous les espaces de résistance. Vinci ordonne, le gouvernement exécute.
Pour les habitants, cette présence policière est chaque jour plus insupportable et épuisante. Pas un-e qui ne raconte avoir subi 5,6, parfois plus contrôles d’identité dans la journée. Sur la zone de Notre Dame des landes, la liberté de circulation n’existe plus. Y compris pour rentrer chez soi.
A l’inverse la solidarité à l’égard des squatters de la ZAD ne cesse de grandir avec un sentiment chaque jour davantage partagé : chacun-e avec nos méthodes nous poursuivons le même objectif.
Dans toutes les têtes la manifestation de réoccupation décidée pour le samedi 17 novembre devient un objectif majeur. Samedi 17 février: toutes et tous à Notre Dame des landes, pour dire assez de répression, non à l’aéroport.
Côté politique, l’ampleur des destructions et violences policières renforce les interrogations chez nombre d’élu-e-s et de militant-e-s d’Europe Ecologie Les Verts quant à leur participation au gouvernement qui en est le maître d’œuvre. Jusqu’à la rupture ?
- Un policier s’est blessé en tombant d’un arbre. Il obéissait à l’ordre imbécile de chasser les jeunes qui ont construit des cabanes dans les arbres, au risque d’accidents graves pour les squatters. Car, pour qui en aurait douté, les arbres aussi sont la propriété de Vinci, comme bientôt l’air que l’on respirera à Notre Dame des landes. Nous nous réjouissons que les conséquences de cet accident n'aient pas été dramatiques. Mais la responsabilité politique en incombe là encore totalement au gouvernement Ayrault-Duflot.
Autre vidéo sur les violences policières d'hier : vimeo.com/52505893
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