Après un mois d'intervention militaire dans la bande de Gaza, le bilan des pertes humaines est considérable : plus de 1800 victime dont 400 enfants. La situation humanitaire est très préoccupante : l'eau potable vient à manquer, les fournitures médicales sont épuisées, de nombreuses infrastructures sont détruites tandis que 200 000 palestiniens de Gaza sont aujourd'hui déplacés.
En Cisjordanie occupée la répression s'est accentuée. Un cessez le feu est à l'œuvre, permettant de mettre un terme temporaire au massacre des palestiniens de Gaza, le troisième en 6 ans.
Mais l'arrêt des bombardements pour essentiel ne saurait suffire, le droit doit s'appliquer : le blocus de Gaza doit être levé, les prisonniers doivent être libérés.
Le gouvernement français a pris dès le début de l'intervention armée israélienne une position déséquilibrée, en rupture avec la tradition antérieure en soutenant l'intervention israélienne contre la population de Gaza en dépit des votes de la France sur les résolutions internationales. Celle-ci s'est accompagnée d'entraves inacceptables au droit de manifester et d'une volonté de criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien.
Les dernières prises de positions de Laurent Fabius, suite au troisième bombardement d'une école de l'ONU furent tardives bien que positives. Elles peuvent être les prémisses d'une évolution de la position de la France si elles s'accompagnent des actes permettant de faire appliquer le droit dans la région.
Si le droit ne s’applique pas, des sanctions immédiates doivent être mises en œuvre. Il faut cesser immédiatement toute coopération militaire avec Israël, mettre un embargo total sur les armes à destination d’Israël. Dans le même temps, il faut agir pour la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, sur la base de son article 2. Il faut aussi s’en prendre directement à la colonisation en interdisant l’entrée des produits des colonies sur le sol français et en interdisant toute relation d’affaires en rapport avec la colonisation.
La mobilisation citoyenne se poursuit pour que le gouvernement français agisse en ce sens. Notre solidarité avec la lutte du peuple palestinien ne faiblira pas. Manifestation samedi 9 août à 15 heures à Nantes, angle cours des 50 Otages, rue de la Barillerie.
Halte à l’agression israélienne
Levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
Libération de tous les prisonniers
Sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international
Soutien à la résistance du peuple palestinien
Oui à la liberté d’expression, non à la criminalisation de la solidarité
Premiers signataires de l’appel à
manifestation : AFPS 44, ARAC 44, Cimade 44, Comité de Châteaubriant,
CCFD-Terre solidaire, CGT 44, Démocratie et socialisme, EELV 44, Ensemble 44,
FSU 44, LDH 44, NPA 44, PCF 44, PG 44, Solidaires44…
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