Vendredi 28 avril 2017, Ouest France titrait « La commission européenne […] a fait sauter le dernier verrou au lancement du chantier d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ». Cette affirmation est erronée.
Si la commission européenne a pris la décision, politique et non juridique, de ne pas poursuivre la France pour non-respect de la réglementation européenne, les recours juridiques ne sont pas épuisés.
Les arguments contre ce chantier sont toujours aussi solides.
Les conclusions du rapport, remis à Ségolène Royal en avril 2016 et qui affirme le surdimensionnement des travaux, n'ont pas été prises en compte.
Les nouveaux éléments sur la nature des sols et les risques alors engendrés n'ont pas été pris en compte.
Les arguments de la CGT-Vinci, entre autres, mettant en doute le nombre attendu d’emplois locaux, n'ont pas été non plus pris en compte.
Lors de la prochaine mandature, les député.es de la France Insoumise, et notamment celles et ceux de Loire-Atlantique, demanderont la tenue d'une commission d'enquête parlementaire. Il est nécessaire de comprendre pourquoi, dans le cadre de sa déclaration d'utilité publique, des données et des arguments n'ont pas été pris en compte lors du chiffrage et de l'évaluation de ce chantier.
En cas d'intervention policière sur la zone à défendre, nous, député.es de la France Insoumise, seront au côté des opposants aux travaux, comme nous l'avons toujours été.
Katell Andromaque, candidate de la France Insoumise sur la 5ème circonscription de Loire-Atlantique et adhérente d'Ensemble!
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