"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
jeudi 10 mars 2011
L’Association D’une Rive à l’Autre doit pouvoir continuer à aider les femmes victimes de violence sexuelles
15 ans après sa création, l’association nantaise pour l’éradication des violences sexuelles « D’Une Rive A l‘Autre » est menacée de disparition suite à l’effondrement du niveau des subventions publiques qui lui permettent de répondre à ses missions. Avec moins de 35 000 euros de subventions en 2010*, contre plus de 110 000 en 2006, l’association est aujourd’hui littéralement étranglée financièrement.
L’association estime que 2500 femmes sont chaque année victimes de violences sexuelles dans la seule agglomération nantaise. Venir en aide aux victimes pour les aider à se reconstruire après le traumatisme qu’entrainent de telles violences est un impératif pour qui veut durablement lutter contre ces violences faites aux femmes. L’Association D’une Rive A L’Autre y contribue efficacement au point d’être aujourd’hui réellement submergée par les demandes … et menacée de disparition. Ce n’est pas acceptable.
Le comité de soutien à l’association D’une Rive A L’Autre appelle à un rassemblement samedi prochain 12 mars à 11 heures Place Royale à Nantes. Les Alternatifs 44 soutiennent cet appel et invitent à y participer nombreux.
*auxquels s’ajoute la mise à disposition par la Ville de Nantes des locaux de l’association 4 rue Vauban.
- Les Alternatifs 44 sont intervenus auprès du Préfet de Région et de la Directrice de l'Agence de Santé Régionale pour que soient débloquées les subventions permettant à l'association de répondre pleinement à ses missions.
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