mardi 15 mars 2011

Sortir du nucléaire ! Une rupture globale avec un système qui détruit les solidarités sociales comme la biosphère est indispensable.


Le Japon paie un lourd tribut au nucléaire civil, et ce, alors que la prolongation pendant 10 ans du fonctionnement d'un des réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi venait d'être décidée... Ce drame menace de n’être que l’amorce d’un enchaînement de catastrophes encore plus dramatique, dans un pays meurtri par plusieurs séismes et tsunamis, et toujours à la merci de répliques.

En France, la durée d'activité des centrales est systématiquement prolongée, et la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique. Les investissements en terme de recherche et de développement se focalisent depuis des décennies sur la filière nucléaire au détriment des énergies renouvelables et non polluantes, et d'une politique globale d'économies d'énergie.
Ce drame illustre la fragilisation de nos sociétés : soif insatiable d'énergie, course à la croissance, poursuite d’un modèle économique technoscientiste qui veut toujours "consommer plus de planète". Les multinationales de l'énergie nous font courir des risques planétaires.



Pour une alternative, nous pouvons agir individuellement et collectivement par des modes  de consommation responsables. Mais des réponses politiques globales sont indispensables.

Les Alternatifs veulent une sortie rapide du nucléaire combinée à une reconversion énergétique globale reposant sur les économies d'énergie, le recours aux énergies renouvelables, la relocalisation d'activités.


Les centrales nucléaires qui ont dépassé les 30 ans d'exploitation doivent être immédiatement fermées en France et partout dans le monde. Un programme de sobriété énergétique, d’arrêt des centrales et de reconversion énergétique doit être mis en œuvre incluant l'abandon des ventes de centrales nucléaires à l’étranger.


Dans la phase de transition seront prioritaires
- le contrôle des salariés et populations sur les questions de sécurité
- la rupture avec la morgue technocratique du complexe politico-économique pro-nucléaire
- une information véridique, sincère et indépendante permettant un réel contrôle démocratique.


La crise climatique et la raréfaction des ressources fossiles ne peuvent en aucun cas justifier la course suicidaire au nucléaire ou le recours aux gaz de schiste au risque de dégâts environnementaux irréversibles.


Une rupture globale avec un système qui détruit les solidarités sociales comme la biosphère est indispensable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire