mercredi 9 avril 2014

"Libéralisme et autoritarisme seront indissociables pour s'opposer aux mobilisations des salariéEs, en soutien aux sans-papiers, contre les grands projets inutiles imposés" - Le 12 avril, dans la rue, refusons la confiance à M. Valls, par Ensemble


Sans surprise, M. Valls, dans le cadre de sa déclaration de politique générale, a confirmé les cadeaux fiscaux, la baisse des cotisations sociales en faveur des patrons, les 50 milliards de réduction des dépenses publiques, annoncées par F. Hollande le 14 janvier dans le cadre du pacte de responsabilité. 

La protection sociale, la santé sont particulièrement matraquées avec 10 milliards d'économies annoncées à la tribune de l'Assemblée, auxquels s'ajouteront 11 milliards annoncés après coup. S'ajoutant aux 20 milliards du CICE, la suppression totale des cotisations pour un salarié au Smic, l'allègement des cotisations famille sur les salaires à hauteur de 5095 euros brut et 1 milliard pour les travailleurs indépendants fourniront 10 milliards supplémentaires. Cerise sur le gâteau : une nouvelle diminution de l'impôt sur les sociétés qui atteindra 28% en 2020. 


Le budget doit déjà compenser les 30 milliards d'exonération de cotisations patronales. Comment seront financés ces nouveaux cadeaux aux patrons ? Comment sera financée la caisse d'allocations familiales ? L'absence de réponse fait planer la menace d'une diminution drastique des prestations familiales. 

Les 500 euros net annuels annoncés sur la feuille de paie des salariés au Smic ne peut faire oublier l'ode aux entreprises et un discours martelant l'exigence de la compétitivité par la baisse du coût du travail, alors que ce sont les exigences des actionnaires qui coûtent cher. Satisfait le Medef, par le discours de M. Valls. 

La majorité parlementaire a voté la confiance à M. Valls, même si certains d'entre eux disent refuser d'avaliser le pacte de responsabilité en l'état. M. Valls se veut le garant d'une politique sécuritaire. Enterré le droit de vote des étrangers. Libéralisme et autoritarisme seront indissociables pour s'opposer aux mobilisations des salariéEs, en soutien aux sans-papiers, contre les grands projets inutiles imposés. 

Dans la rue, le 12 avril, contre le pacte de responsabilité, pour l'égalité et la partage des richesses, nous refuserons, dans la rue, la confiance à ce gouvernement. Il s'agit maintenant de construire des convergences entre forces politiques et acteurs sociaux, de construire une alternative politique de gauche, sociale, écologique, démocratique à la dérive libérale, sécuritaire et à l'austérité.

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