"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
vendredi 5 décembre 2014
PS Nantes : un sans-faute pour le cumul des mandats !
Le Parti socialiste vient de rendre public ses candidat-es pour les prochaines élections départementales en Loire Atlantique. Premier constat, sur les cantons nantais, il réalise un sans-faute : s’ils sont élus, tous ses candidats seront en cumul de mandats !
Jugez-en :
Nantes-1 : Fabienne Padovani adjointe au maire de Nantes, conseillère communautaire Nantes Métropole, actuelle vice-présidente du département, titulaire
Nantes-2 : Françoise Gentil-Haméon, secrétaire du conseil régional des Pays de Loire, et David Martineau, adjoint au maire de Nantes et conseiller communautaire Nantes Métropole, titulaires
Nantes-3 : Alain Robert adjoint au maire de Nantes, vice-président de Nantes Métropole, actuel vice-président du département, titulaire
Nantes-4 : Abbassia Hakem, adjointe au maire de Nantes, titulaire
Nantes-5 : Liliane Jean, secrétaire du conseil régional des Pays de Loire, titulaire
Nantes-6 : Pascal Bolo 1er adjoint au maire de Nantes, vice-président de Nantes Métropole, actuel vice-président du département, titulaire
Nantes-7 : Catherine Touchefeu, adjointe au maire de Nantes, conseillère communautaire Nantes Métropole, actuel vice-président du département, et Michel Ménard député et actuel vice-président du département, titulaires
Pour un parti qui, tardivement il est vrai, s’est prononcé pour le non-cumul des mandats, cette situation est à la fois caricaturale et grotesque. Elle s’apparente évidemment à une course aux postes – et aux revenus qu’ils procurent -, quand la majorité des citoyen-nes, lassée des promesses non tenues et des renoncements, attend au minimum de ses élus qu’ils et qu’elles exercent leur mandat à plein temps en étant réellement à leur service.
Contrairement aux idylles locaux du PS, les militant-es d’Ensemble !, mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire, membre du Front de Gauche, ne font pas profession politique, pas plus qu’ils et qu’elles n’acceptent la réforme territoriale avec ses coupes sombres dans les budgets des collectivités locales et l’austérité institutionnalisée par les gouvernements successifs.
Changer à gauche, pour une vraie solidarité, une vraie démocratie, par et pour le peuple, décidément, tout est à reprendre et à inventer.
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