jeudi 16 janvier 2014

" Nous n’acceptons pas que l'Etat soit prêt à investir dans un aéroport inutile mais s'oppose à la réalisation de travaux sur un périphérique qu'empruntent 30 millions de véhicules par an", Guy Croupy répond au vice-président de Nantes Métropole


Guy Croupy, tête de liste "Nantes à Gauche toute Place au Peuple" réagit suite aux propos de Jean François RETIERE, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports, dans l’entretien qu’il a accordé à Ouest France du 15 janvier 2014 

« Militant de longue date pour la défense de l'Erdre, et plus particulièrement de ses zones humides, je déplore les approximations et les erreurs contenues dans l'entretien de l'élu chargé des transports à Nantes Métropole. 

Concernant les buses très encombrées, il est demandé depuis des années la création d'une équipe d'entretien des cours d'eau nantais (Cens, Erdre, Gesvres, Sèvres...) pour s'occuper des berges et des zones inondables. Nous estimons que le déploiement d'une petite équipe de techniciens de rivière sur l'agglomération serait largement moins onéreux économiquement que la fermeture périodique du périphérique. 


Concernant le niveau de l'Erdre, il s'agit d'un protocole avec le département et l'Etat sous l'égide de l'EDEEN (syndicat mixte Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle) qui autorise un niveau d'eau de plus 20 cm de fin janvier à début avril. Or il se trouve qu'à cette période aucune fermeture du périphérique n'est intervenue. 

Rappelons donc à M. Retière que le changement de niveau est essentiel pour gérer de façon dynamique la rivière. Il permet d'inonder les marais et les zones humides, de réalimenter les nappes phréatiques, de favoriser les frayères à brochets et la nidification de l'avifaune, de servir de réservoir naturel pour la période d'été… Ce niveau d'eau sert surtout à auto épurer la rivière et favorise une meilleure qualité de l'eau. N'oublions pas que l'Erdre est la prise d'eau de secours en cas de pollution majeure de la Loire. 

Les actuels responsables de Nantes Métropole feraient mieux de s’inquiéter des conséquences qu’entraineraient inexorablement le bétonnage de la zone humide de Notre Dame des Landes, tête de bassin du Gesvres, accroissant les risques d'inondation. Nous n’acceptons pas que l'Etat soit prêt à investir dans un aéroport inutile mais s'oppose à la réalisation de travaux sur un périphérique qu'empruntent 30 millions de véhicules par an, dont de très nombreux salariés quotidiennement. 

Nous demandons également la gratuité du péage d'accès, géré par Cofiroute à Carquefou. Rappelons que de nombreux élus soutiennent cette demande, y compris, en son temps, Jean Marc Ayrault ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire