"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
mardi 18 février 2014
Face à l'offensive du MEDEF contre les (maigres) droits des chômeurs et le régime indemnitaire des intermittents, Contre le chômage, pour le partage des richesse et la réduction du temps de travail. C'est dans la rue que ça se passe !
La mutation de l'économie capitaliste entraîne des gains de productivité Mais ce système conduit aussi à la précarisation et à l'appauvrissement de nombreux/ses salarié.e.s, la multiplication des temps partiels subis, et un niveau de chômage élevé. Si beaucoup chôment, certain.e.s triment. Et, sous la pression du capitalisme managérial, la souffrance au travail augmente. Une alternative est donc urgente. Elle passe par le partage des richesse et la réduction du temps de travail.
La négociation UNEDIC s'est engagée en janvier. Et, fort de ses pas de deux avec Hollande-Ayrault, le MEDEF est à l'offensive. Le régime indemnitaire des intermittent-e-s du spectacle vivant lui est insupportable, au même titre que les autres formes de salaire socialisé - donc de solidarité sociale. Pus globalement, il considère les droits des chômeurs comme un obstacle au redéploiement libéral qu'il entend imposer en concertation avec le gouvernement.
La mobilisation solidaire des chômeurs et chômeuses, précaires, salarié.e.s est seule en mesure d'empêcher le recul des droits des chômeurs.ses et de porter des propositions d'urgence.
Plusieurs revendications sont portées par les organisation de chômeurs.ses, parmi celles-ci :
- Un revenu personnel de remplacement pour toutes et tous, à hauteur de 80% du SMIC
- La redéfinition du fonctionnement et des fonctions de Pôle Emploi, lui permettant de jouer pleinement le rôle de service public de l'emploi
- Des formations réellement au service des sans-emploi plutôt que des stages bidon.
Une grande partie de ces revendications d'urgence nécessitent un partage des richesses, l'élargissement du financement de l'UNEDIC par la taxation de tous les revenus du capital, une action résolue contre les contrats courts et précaires.
Autour des intermittents du spectacle, la mobilisation contre les diktat du MEDEF et le recul des droits est en marche : de nouvelles manifestations auront lieu le 27 février prochain. Les Alternatifs en sont solidaires.
Face à un système qui continuera à produire précarité et emplois low cost, les incantations à la croissance sont une voie sans issue. C'est un nouveau modèle de développement qui faut inventer, liant justice sociale et transition écologique. La sécurisation des parcours professionnels, défendue par plusieurs organisations syndicales, est un premier objectif de transformation. Et une réduction forte du temps de travail tout au long de la vie (vers les 30 heures hebdomadaires) un point de passage obligé pour ne pas continuer à subir un système où beaucoup chôment et d'autres triment pour qu'une petite minorité profite.
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