"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
lundi 24 février 2014
Notre Dame des Landes : les casques à pointe ont fait merveille, par Ensemble !
La foule immense mobilisée ce 22 février pour dire NON à l’Aéroport de Notre Dame des Landes dit clairement au gouvernement que : son obstination, ça commence à bien faire.
Se draper dans sa légitimité démocratique en raison des votes majoritaires du Conseil Régional et du Conseil de Nantes-métropole occulte les mensonges et les omissions des porteurs du projet, relayés par les services de l’Etat.
Cette légitimité proclamée par les grands élus tombe car la tromperie est manifeste. Une autre légitimité, celle des citoyens en marche, construite au fil du combat contre l’aéroport et qui réunit de plus en plus d’acteurs met désormais en cause celle des grands élus, englués dans leurs contradictions.
Ces grands élus sont incapables de répondre aux expertises citoyennes sur le non sens économique du projet, sur la diminution du bruit sur Nantes-Atlantique, aujourd’hui et demain et sur les destructions écologiques programmées pour les espèces protégées et la zone humide de Notre Dame des Landes. Bien décidés à ne pas respecter la loi sur l’eau, ils sont totalement disqualifiés, techniquement et démocratiquement.
Le passage en force de l’Etat et du gouvernement s’est manifestée samedi par une provocation policière impressionnante : Nantes, comme jamais depuis la dernière guerre, était en état de siège, offrant aux personnes qui voulaient en découdre des occasions à saisir, ce qu’ils ont fait.
De ce point de vue, les casques à pointe ont fait merveille. Alors que la dernière manifestation du 24 mars 2012 à Nantes contre Notre Dame des Landes s’était déroulée pratiquement sans heurts mais sans policiers visibles, les dégradations de samedi, que personne n’aura idée de défendre, renforcent les discours sécuritaires et les coups de menton de Manuel Valls. Maintenant, le gouvernement peut soit continuer à vouloir passer en force soit discuter.
Pour Ensemble, mouvement pour une alternative à gauche, écologiste et solidaire, il n’a d’autre décision à prendre que celle de l’abandon du projet.
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