jeudi 16 juin 2016

Notre-Dame-des-Landes : « Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie » (Jacques Prévert)


Choisir nos vies contre leurs profits

A 10 jours de la consultation, il apparait chaque jour plus clairement que ce ne sont pas les questions de sécurité et de bruit qui sont en cause dans le débat sur la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes et la fermeture de Nantes Atlantique. Et pas davantage la qualité de service et de desserte de l’aéroport de Nantes donné en concession de gestion pour plus d’un demi-siècle à la multinationale Vinci. 

Bien sûr les chantres du projet ne cessent de répéter « emplois », « développement économique », « grand ouest », mais leur seul véritable souci, celui qui unit et rassemble le patronat et ses serviteurs, c’est la manne financière et les profits considérables que le transfert de Nantes Atlantique entrainerait pour les promoteurs immobiliers, les banques et les actionnaires prêteurs à 12 %. 


Pire encore, tous, ils savent parfaitement que la construction d’un nouvel aéroport explosera les budgets annoncés et que l’Etat et les collectivités locales seront à nouveau sollicités. 

Tous ils savent parfaitement qu’il faudra contourner, et violenter, les normes environnementales et la loi sur l’eau pour construire ce nouvel aéroport. Et ils s’en moquent. 

Leur préoccupation n’est pas là. C’est pour cela que l’Etat (la Préfecture), AGO-Vinci et la DGAC refusent de répondre aux nombreuses questions que se pose la population et qu’à ce jour personne ne peut réellement savoir pour quel projet précis il/elle est consultée. 

En refusant la fermeture de Nantes Atlantique et la construction de Notre-Dame-des-Landes, en refusant la destruction des zones humides et le bétonnage des terres agricoles de Notre-Dame-des-Landes, nous choisirons nos vies contre leurs profits. 

Ensemble! 44, le 16 juin 2016

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