Le régime de Bachar al-Assad et ses alliés russe et iranien sont en train d'en finir avec Alep libre. Pour conquérir les quartiers Est et écraser la résistance ils déchaînent contre la population une sauvagerie sans limites : bombardements aériens massifs et permanents, missiles et gaz, barils d'explosifs...
Alep sera rasée, si tel est le prix pour l'obliger à capituler !
Face au martyr infligé à la population, que font, que disent ladite Communauté internationale, les puissances occidentales, États-Unis en tête, et les puissances régionales ? Elles regardent ailleurs, soucieuses de leurs intérêts domestiques.
L'ONU peut s'inquiéter du sort de dizaines de milliers de civils, dénoncer crimes de guerre et crimes contre l'humanité, en appeler à une aide humanitaire d'urgence pour porter secours aux enfants, aux blessé, aux vieillards... Ses appels résonnent dans le vide.
Le massacre continue. Le monde se tait.
Ceux qui se rendent coupables de cette horreur croient qu'ils vont en finir avec la révolution syrienne, annihiler ce qu’elle représente pour l'avenir des peuples de la région et au-delà. Ils sont persuadés que sous les décombres d'Alep va être pour toujours ensevelie l'aspiration à la liberté, à la justice et à la dignité qui a soulevé le peuple syrien contre la tyrannie des Assad.
Quoi qu'il fasse, ils ne détruiront pas l'espoir qui s'est le levé dans le monde arabe pour imposer la liberté des peuples.
Reste que tant de crimes préparent de nouvelles violences, ils vont multiplier et aggraver les guerres qui ravagent la région, dont les conséquences n'épargneront pas l'Europe.
Il est des moments tragiques où le monde tremble sur ses bases. Alors, il convient pour le moins, faute de pouvoir arrêter la main sanglante des tyrans, de dire qu'on n'ignore pas ce qui se passe, d'assurer les victimes de sa solidarité.
Solidarité avec la population d'Alep, avec le peuple syrien, avec la révolution syrienne et les forces démocratiques qui restent fidèles à ce dont elle témoigne devant l'histoire et pour l'avenir.
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