mardi 25 janvier 2011

Aéroport de Nantes Atlantique : un bois de chênes de 2 hectares rasé pour y implanter un parking ! Les Alternatifs réaffirment leur opposition au grignotage des espaces verts.


Un bois de chênes de 2 hectares vient d’être rasé sur le site aéroportuaire de Nantes Atlantique pour permettre la réalisation d’un nouveau parking de 831 places. Les exigences environnementales n’ont, à l’évidence, pesé en rien face aux enjeux financiers. Car, chaque citoyen-ne doit savoir que l’exploitation des parkings de Nantes Atlantique est une source vitale pour son équilibre économique : l’aéroport serait même déficitaire sans cela.

Il eut été simple, mais effectivement plus cher, de préserver cet espace boisé en construisant des parcs de stationnement en élévation plutôt que de plain-pied. Il eut surtout été écologiquement responsable de permettre la desserte de Nantes Atlantique par le rail. L’aéroport de Nantes Atlantique, certes proche du périphérique, pourrait en effet sans difficulté être desservi par une ligne de chemin de fer, qui passe à proximité, ou par le tramway, avec un prolongement de 2 Km de la ligne 2 de tramway. Un tel choix limiterait sans difficulté le recours à la voiture et donc les besoins de nouveaux parkings.


Ces deux possibilités de desserte ferrée, toujours refusées par Nantes-métropole, offriraient, sans dépense excessive (quelques millions d’euros pour une gare et l’aménagement de la voie ferrée et 20 millions d’euros pour le prolongement du tramway) une véritable alternative à l’extension débridée des parkings. Ces chiffres peuvent être utilement comparés aux 245 millions d’euros d’argent public d’ores et déjà prévus pour Notre Dame des Landes, dans sa configuration initiale réduite aux acquêts, c'est-à-dire à une plateforme identique à Nantes-Atlantique, auxquels il faut ajouter 150 millions d’euros supplémentaires pour faire arriver un tram-train à NDDL et 2 milliards d’euros pour une hypothétique LGV Nantes-Rennes passant par NDDL !

Les Alternatifs constatent également que cette décision de raser un bois de deux hectares - qui, circonstance aggravante, selon la maire de Bouguenais et les responsables de Nantes Atlantique, abritait des corneilles ! - n’ait pas fait l’objet du moindre débat public préalable. Face à de tels gâchis écologiques, comment ne pas s’interroger sur la pertinence des choix d’utilisation des finances publiques ?

2 commentaires:

  1. Vous oubliez de signaler que 8 hectares ont été replantés en essences locales dans la continuité de la forêt urbaine.

    RépondreSupprimer
  2. Sais tu combien d'années met un chêne pour atteindre sa taille adulte?

    RépondreSupprimer