dimanche 9 janvier 2011

Les Alternatifs solidaires du centre Lesbien, Gay, Bi & Trans de Nantes


Les Alternatifs 44 condamnent avec la plus grande fermeté la nouvelle agression menée contre le Centre Lesbien, Gay, Bi &Trans de Nantes dans la nuit du 7 au 8 janvier et réaffirment leur totale solidarité aux animatrices et animateurs de ce centre associatif. Par son activité, mais aussi par sa localisation au cœur de la Ville de Nantes, le centre LGBT a acquis un rayonnement important pour toutes les personnes gay, lesbiennes bi et trans de l’agglomération nantaise.

Parce qu’il porte une résistance quotidienne à l’homophobie sous toutes ses formes, il est un lieu de défense des droits humains et de résistance qui doit être défendu bec s et ongles. Les Alternatifs 44 et leurs élus municipaux nantais, Louisette Guibert et Bertrand Vrain, demandent que tout soit mis en œuvre pour :
- Retrouver et punir les auteurs de ces agressions à répétition contre le centre LGBT de Nantes
- Offrir au centre une nouvelle localisation en centre ville, garantissant à la fois une parfaite accessibilité et visibilité et une meilleure sécurité.


Ci-dessous le communiqué du centre LGBT de Nantes


La visibilité gay et lesbienne à Nantes gêne certains homophobes. La vitrine du Centre Lesbien, Gay, Bi & Trans de Nantes détruite dans le nuit du 7 au 8 janvier. Après la destruction du 12 décembre 2010, il y a seulement 3 semaines, c'est une nouvelle fois le centre associatif des personnes lesbiennes, gay, bi et trans qui est visé.  Un acte d'homophobie caractérisé, puisqu'aucune autre vitrine avoisinante n'a été endommagée.

Le Centre LGBT continuera de militer pour une reconnaissance effective de l'homosexualité dans le Droit : les LGBT ne peuvent se marier, les enfants de couples homos n'ont pas de statut protecteur, l'accès à la parentalité leur est aujourd'hui refusée, l'homophobie physique ou verbale continue dans les cours d'école, dans des familles, dans certains quartiers ou en entreprise. Un ado gay risque le suicide 13 fois plus qu'un ado hétéro. Il vit le harcèlement au quotidien. Deux femmes ou deux hommes qui s'embrassent dans la rue risquent aujourd'hui insultes et agressions physiques.

Tant que les personnes lesbiennes, gay, bi et trans seront considérées comme des sous-citoyens par la loi, les actes homophobes continueront.


Désireux de continuer ses actions de visibilité, de lutte contre l'ignorance et les préjugés et de respect de tous, le Centre LGBT de Nantes presse ses partenaires institutionnels à trouver une issue rapide dans la recherche d'un local adapté, visible et sécurisé dans le centre de Nantes.


Maéla Guénégo, Présidente du Centre LGBT de Nantes



http://www.clgbt-nantes.fr

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