lundi 4 avril 2016

De la rue au Parlement, bloquons la loi travail ! Nouvelle semaine de mobilisation


Le marathon parlementaire commence alors que depuis le succès de la pétition, de manifestations en sondages d'opinion l'exigence du retrait du projet monte de partout. 

Les reculs limités et tactiques effectués ne remettent pas en cause la logique du projet qui est l'inversion des normes juridiques en matière du droit du travail et la priorité aux accords d'entreprise. 


Le projet El Khomri c'est tout pour le Medef, le retour à la toute-puissance patronale et rien pour les salarié-e-s, les jeunes, les précaires. Les manifestations massives le 31 mars dernier ont renforcé le rapport de force nécessaire afin d'obtenir du gouvernement qu'il retire son projet de loi. Mais Valls et Hollande continuent de vouloir imposer leur loi.

Pas une voix de députéEs de gauche ne doit aller à la loi travail. 

F. Hollande et M. Valls en échec sur tous les fronts : c'est une crise politique qui s'annonce. L'échec de l'exécutif ouvre la voie pour une alternative à construire en vue de 2017. 

Une autre politique est possible et indispensable pour lutter contre le chômage et la précarité. C'est ce qu'on dit les centaines de milliers de manifestantEs les 9, 17, 24 et 31 mars dernier. 

Créer des emplois c'est possible en revenant aux 35 heures – sans baisse de salaire - et en allant vers les 32 heures en arrêtant les politiques d'austérité et en finissant avec la financiarisation de l'économie. 

Développer le service public de santé, engager la reconversion écologique de l' économie, favoriser la reprise des entreprises par les salarié-e-s sous forme de coopératives : autant d'exigences sociales et économiques qui permettront de construire l'alternative à la politique libérale du tandem Hollande-Valls. 

Toutes et tous dans la rue, 
- à l'appel du collectif la nuit debout, mardi 5 avril, 18h Place du Bouffay à Nantes
- et, à l'appel de l'intersyndicale, samedi 9 avril 14h esplanade des machines à Nantes et Place de la gare à Saint-Nazaire pour permettre la montée en puissance de la colère sociale.

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