Plus de 7000 manifestant-es à Nantes, un millier à Saint-Nazaire, en plein coeur des vacances scolaires, cette journée du 9 avril aura constitué une étape réussie dans la mobilisation contre la loi Travail.
Si la presse n'aura retenu que les affrontement - tout aussi inutiles que dérisoires - qui ont marqué la manifestation nantaise, cette journée aura surtout été marquée par les échanges et les débats sur comment contraindre le gouvernement à retirer sa loi.
Pour tous/toutes, la journée nationale de mobilisation du 28 avril prochain apparait bien lointaine, même s'il est difficile de faire autrement compte-tenu des vacances scolaires. Pour beaucoup de syndicalistes, il faut maintenant réunir les conditions pour bloquer le pays, les conditions d'une grève reconductible.
Chez les jeunes, beaucoup de discussions aussi pour relancer la mobilisation dans les lycées et les facultés dès la rentrée et s'organiser pour faire respecter les décisions collectives de manifestations non violentes.
Ces débats, et bien d'autres, se sont également poursuivis lors de la nuit debout Place du Bouffay en présence de plusieurs centaines de participant-es.
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