mardi 12 avril 2016

L'exigence du retrait de la loi travail toujours d'actualité


La 6e manifestation, le 9 avril, a confirmé la persistance d'une mobilisation populaire pour le retrait du projet de loi présenté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri. 

De même, les milliers de participantEs à la Nuit Debout à Paris et dans plusieurs dizaines de villes montrent qu'un grand pas est franchi dans la contestation publique du gouvernement de F. Hollande et dans l'espoir de bâtir une alternative au libéralisme. 

Dans ces conditions, les nouvelles concessions de M. Valls aux organisations étudiantes et lycéennes ont pour but de dissocier les jeunes des salariéEs dans la lutte pour le retrait de la loi travail. 


'est un marchandage auquel tente de se livrer M. Valls. Les annonces faites en matière de prolongation des bourses au-delà de l'obtention du diplôme, de surtaxation des CDD, d'augmentation des bourses des lycéenNEs modestes, du salaire des apprentiEs, ou bien les mesures pour la mise en place d'une garantie locative universelle, notamment, jettent une lumière crue sur des situations d'injustice et de dureté sociale, sur la précarité des conditions de vie d'une grande majorité d'étudiants. 

Pour autant, la contre-réforme du code du travail reste en l'état. Les cris d'orfraie poussés par le patron du Medef et la CGPME ne doivent pas nous tromper. Les mobilisations doivent continuer pour le retrait du projet de loi. 

Nous voulons un code du travail protecteur des droits des salariéEs. Plusieurs millions d'emplois peuvent être créés par un retour aux 35h et vers les 32h, en développant les services publics - dans le domaine de la santé notamment -, en allant vers la transition écologique. 

« Ensemble! » sera présent lors des mobilisations à venir, que ce soit la Nuit debout - menacée d'interdiction -, ou dans les manifestations à venir en visant la plus grande réussite pour le 28 avril, quelques jours avant le débat au Parlement.

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