vendredi 9 septembre 2016

Après l'annonce de la fermeture du site de Belfort : Alstom tue l'emploi, par Ensemble

Après l'annonce par la direction générale d'Alstom de l'arrêt de la production de trains à Belfort d'ici 2018, « Ensemble! » partage la stupeur, l'indignation et la colère des 480 salarié-e-s, de leurs familles et de la population. 

C'est un véritable coup de massue qui détruit plusieurs centaines d'emplois directs et indirects dans un site industriel historique et met à mal tout un bassin d'emploi. 


Le prétexte invoqué, la baisse des commandes en France, sonne faux. Du travail, il y en a avec le TGV du futur prévu pour 2022. Mais encore faut-il faire le choix de maintenir et développer l'emploi à Alstom. Or, récemment, une filiale commune à la SNCF et de la Deustche Bahn a passé une commande pour 44 locomotives, mais auprès d'une société allemande.

L'Etat, le gouvernement Valls est face à ses responsabilités. Actionnaire à hauteur de 20% d'Alstom, le représentant du gouvernement, qui s'était engagé en 2015 par la voix du ministre de l'industrie -E. Macron -, à ce qu'il y ait « zéro licenciement à Alstom transport », doit s'opposer à la disparition du site de Belfort et aux suppressions de postes. 

Cette mise à mort programmée appelle une riposte unitaire. 

Pour « Ensemble! » c'est : maintien du site de Belfort et aucun licenciement ou suppression de poste. C'est possible : les multiples contrats qu'Alstom a décroché à l'étranger, comme aux Etats-Unis ou en Italie, lui en donne les moyens. Toute notre solidarité et notre soutien à l'intersyndicale et aux salarié-e-s et aux actions à venir pour empêcher la disparition du site de production de Belfort. 

Aux politiques libérales anti-sociales, opposons un front de résistance pour le maintien et la création d'emplois, le partage du temps de travail. 

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