"Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte !" Asli Erdogan
mercredi 21 mai 2014
La loi dite « Florange » pas à la hauteur pour lutter contre le chômage, par Myriam Martin
A l'occasion du vote de la loi sur l'économie sociale et solidaire, les députés ont voté des amendements qui avaient été retoqués par le Conseil constitutionnel au moment du débat parlementaire sur la loi dite « Florange ». Ces amendements qui durcit un peu l'obligation de chercher et permet de récupérer les aides publiques versées les deux années précédant la fermeture n'empêcheront pas les licenciements et les suppression d'emplois. Seuls les sites dits rentables sont concernés !
Le chômage total ou partiel continue de frapper des millions de français et de citoyens dans toute l'Europe. Personne n'a oublié que Arcelor-Mittal a fermé Florange pour aller faire plus de fric ailleurs.
A Carquefou, les salariés de l'ex-Seita se battent contre Imperial Tobacco qui veut délocaliser l'entreprise en Pologne pour des raisons financières et verser plus de dividendes aux actionnaires Les rachats d'entreprises à coup de milliards d'euros, les fusions pour aboutir à des entreprises géantes continuent et les dégâts sociaux se multiplient.
C'est pourquoi, il faut continuer les mobilisations pour le vote d'une loi d'interdiction des licenciements et des suppression d'emplois dans les entreprises qui font des profits et/ou versent des dividendes à leurs actionnaires.
En France et dans toute l'Europe, multiplions les mobilisations pour mettre un terme à la toute puissance patronale et permettre que le droit à un emploi qualifié soit reconnu comme un droit fondamental et devienne réalité.
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