Sylvain Fresneau, président de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) et opposant historique à l'aéroport de Notre Dame des Landes, sera devant le tribunal de Rennes, demain 13 mai, en appel suite à une première condamnation à un mois de prison avec sursis.
Les faits incriminés remontent à juin 2012. Pour protester contre le démarrage de cinq enquêtes publiques, notamment celle relative à la lois sur l’eau, Sylvain participait au rassemblement appelé par la coordination des opposants au projet l'aéroport.
Suite à une manœuvre avec son tracteur, il reçut des jets de gaz lacrymogènes avant d’être arrêté et mis en garde à vue pour violences volontaires contre les forces de l’ordre, tandis que son tracteur et sa remorque étaient mis sous séquestre « pour les besoins de l’enquête » (sic).
Ce jour-là, pour tous les participant-e-s au rassemblement, la grossièreté de la provocation policière fut évidente. Reste que la Justice suit son cours, et qu’après une première condamnation largement symbolique en première instance, Sylvain passe en appel pour des faits de violence qu’il n’a jamais commis.
Comme beaucoup d'autres syndicalistes et militants, Sylvain Fresneau est victime de la volonté de criminaliser l’action collective.
Je lui apporte mon soutien le plus total et suis solidaire du rassemblement appelé ce même jour devant le tribunal de Rennes. La condamnation de Sylvain Fresneau en première instance doit être annulée.
Myriam Martin
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