dimanche 21 février 2016

Crise de l’élevage : Bruxelles ne lâche rien, Valls des broutilles


Comme prévu, le libéralisme de Bruxelles a encore frappé : laisser « le marché » faire son œuvre, c’est-à-dire la surproduction se « régler » par des prix en dessous des coûts de production avec comme conséquence la disparition de nombreux producteurs. 

La crise n’est donc toujours pas réglée. Au contraire, de nombreux producteurs n’ont plus aucun revenu depuis plusieurs mois et ils ne peuvent faire face à leurs éventuelles dettes. 


Face à cette situation de nécessité, il est urgent de résoudre durablement cette crise. Pour cela, le gouvernement français, doit avec d’autres pays européens s’opposer à la réglementation européenne pour imposer une sortie vers le haut : renforcement des aides à la trésorerie, stockage public, imposition d’un prix minimum à la production et plafonnement des marges à l’aval. Il faut aussi, au sein de l’UE, supprimer les sources de dumping social et fiscal. 

Ces changements ne seront légitimes et efficaces que s’ils s’inscrivent dans un projet politique alternatif pour l’agriculture permettant de passer d’une agriculture productiviste et libérale à une agriculture écologique et sociale plus régulée. 

Cela nécessite que la majorité des citoyens s’emparent, bien au-delà de ce qui se fait déjà, de la question agricole et alimentaire. 

Ne pas laisser les paysans progressistes seuls face à leurs collègues productivistes et à l’agrobusiness, constitue aussi une des conditions d’élargissement de la base sociale du camp progressiste.

Ensemble!, le 19 février 2016

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