Voici un petit cadeau, non pas au pied d'un sapin, mais d'un
pin de la mer Égée :
Il s'agit d'un extrait du film Je lutte donc je suis qui nous a semblé utile
à isoler, car il témoigne de l'expérience
de l'extrême-droite au pouvoir en Grèce, il n'y a pas si
longtemps (1967-1974).
Quatre témoins (Dimitris Papachristos, Angélique Ionatos, Stathis Kouvélakis
et Dimitris Poulikakos) racontent :
– la suppression totale de la liberté d'expression ;
– les autodafés ;
– les arrestations et incarcérations massives d'opposants ;
– l'exil de nombreux Grecs ;
– la peur ;
– la résistance ;
– la répression meurtrière de l'insurrection de novembre 1973 ;
– la chute du régime.
A défaut d'une expérience récente similaire en France, nous vous
transmettons la nôtre : une mémoire pour éviter que les faits ne se répètent.
Car peu importe la forme
de l'accession au pouvoir (putsch, urnes, occupation), le
vingtième siècle l'a montré : les moyens diffèrent mais les conséquences sont
presque toujours les mêmes.
Cette vidéo ne dure que 9 minutes : une durée idéale pour faire une pause,
entre amis ou entre parents, avec les plus âgés comme avec les plus jeunes (à
partir de douze ans, c'est parfait), de façon à informer et susciter la
réflexion et la discussion. N'hésitez pas également à partagez, bloguer,
diffuser, autant que vous le voulez.
Bonne année de luttes en 2017.
Fraternellement,
Yannis Youlountas et le collectif artistique et solidaire Anepos
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