jeudi 26 avril 2012

La Lettre


Leur silence devenait intenable. Jean-Marc Ayrault, Jacques Auxiette et Philippe Grosvalet ont donc enfin répondu aux grévistes de la faim. 15 jours après le début de la grève. Dans ce courrier, largement repris dans la presse locale, ils affirment leur « respect » face « à la détermination » des grévistes et indiquent que ce choix « ne peut pas laisser insensible ». Mais ce respect devient bien vite une simple clause de style car, sur le fond, les trois présidents s’enferment dans la tour d’ivoire de leurs certitudes pourtant totalement mises à mal par l’étude CE-Delft jusqu’à oser écrire « il revient à la justice de garantir les justes conditions de leur expropriation ».


Ce courrier, largement à destination d’une opinion publique qui ne comprenait pas, est une fin de non recevoir, une porte qui se ferme aux mains tendues.


Pour celles et ceux qui s’opposent au projet de construction d’un nouvel aéroport dévoreur d e terres nourricières, elle est un appel à poursuivre et amplifier la mobilisation, à élargir toujours plus le front des opposant-e-s, à construire le rapport de force qui contraindra ceux qui confondent respect avec arrogance à enfin accepter de débattre sur le fond en décidant un moratoire.

1 commentaire:

  1. je suis abasourdi que ça ne gène pas le moindre du monde ces élus ,président du CG , CG ou maire de NANTES de cautionner une Déclaration d'Utilité Publique basée sur une étude faussée, bravo l'éthique

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